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The Pater

  • Invité
Devenir photographe "Pro"
« Réponse #45 le: 28 Mai, 2008, 11:14:47 am »
Citation de: Jaco
Il y a des tas de photographes, "employés" par des patrons, qui ne remettent pas de facture, ils sont tout simplement salariés.
Ils ne sont donc pas "pro"? ;)
Je reprends l'exemple de la multinationale où je travail.

Je vais reprendre le vocabulaire de Nikon utilisé lors de ma formation. Cela vaut ce que cela vaut.

Il y avait à notre centre de recherche un photographe à plein temps. Sa fonction était "photographe" et il avait son labo.
Il vivait donc de la photographie.
C'est, selon NIKON, un professionnel.

Le salarié qui utilise du matériel photographique dans le cadre de leur activité professionnelle, mais pour qui la photographie est un outil comme l'est un crayon, n'est pas un "pro". Je suis ingé mécanicien, "expert" dans certains domaines et je suis salarié pour cela. Les clichés pris servent en premier lieu aux rapports et aux formations.
C'est, selon NIKON, un "business consumer"

Lors de la formation, après un tour de "table", la répartition des "éleves" était de 50% "professionels",  25% "business consumer" et 25% amateur.


A+

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The Pater

  • Invité
Devenir photographe "Pro"
« Réponse #46 le: 28 Mai, 2008, 11:17:59 am »
Citation de: ruffieua
Sauf que le cuisinier "pro" a plus de reconnaissance que le photographe "pro"
Pas d'ac !

Y a qu'à voir les réactions à la cantine à midi.....

:lol:

A+

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bmarchal

  • Invité
Devenir photographe "Pro"
« Réponse #47 le: 28 Mai, 2008, 11:20:39 am »
Citation de: jef
Aujourd'hui, pour une plaquette d'entreprise, c'est la secrétaire qui vient avec son nouveau compact qu'elle a eu pour la fête des mères ; en photojournalisme, les journaux ont institutionnalisé les photos "sur le vif" prises par des tas d'amateurs qui ont fait l'effort d'avoir la chance d'être sur place avec leur téléphone, etc.
C'est une évolution qui touche pas mal de métiers de service : en industrialisant le service, on en augmente très fort la consommation mais ça impacte négativement les artisans. Dans d'autres pays de véritables chaînes de portraitistes, etc. se mettent en place. Le produit est très standardisé mais il permet de produire avec une approche type industrielle. Je pense à, par exemple, Venture au UK.

Mais il ne faut pas perdre de vue le point de vue du client non plus : pour lui, il y a bien gain de confort parce que la plaquette d'entreprise que tu évoques il y a 10 ans, elle n'était pas illustrée dans la plupart des PMEs...

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veloforce

  • Invité
Devenir photographe "Pro"
« Réponse #48 le: 28 Mai, 2008, 11:25:27 am »
Permettez moi d'apporter mon témoignage.
Cela fait 3 ans que je pige pour divers magazine. Il ya un an et demi j'avais décidé d'arreter et de me consacrer exclusivement au noir et blanc. "manque de bol", 2 opportunités superbes se sont présentées et j'ai plongé à nouveau.
Aujour'dhui c'est fini, je pigerai sans doute encore un peu por ce magazine anglais car il traite de ma passion ultime. Mais pour le reste, il est hors de question que j'aille me prostituer pour ne vivre que de la photo. Et par la même, me gausser du titre honorofique de full time photographe.
Je vois maintenant la photo comme un mode d'expression intime et d'épanouissement, alors devoir photographier une foire au saucisson pour maintenir mon statut de "pro"........je ne vois pas où est l'épanouissement.
Quand je lis "bosser pour me payer le matériel", ca me fait doucement rire. Alors c'est ca la photo ?? Se la péter en public avec du matos pour être reconnu photographe? IL est temps de se poser les vraies questions sur l'intérêt que l'on porte à la photo.

Donc je ne fais plus que des images pour moi, je monte les séries et les projets qui m'intéressent et pour vivre , je numérise les archives de la BNF en attendant juillet de passer des entretiens pour travailler dans une grosse boite dont le logo ressemble à une pomme.

Pour ceux que ça intéresse : http://www.myspace.com/richarddelaume

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jef

  • Invité
Devenir photographe "Pro"
« Réponse #49 le: 28 Mai, 2008, 11:28:00 am »
Citation de: ruffieua
Beaucoup conseillent des études de gestion.
Je parle bien de "formation" et pas d'études. ;)
Les bases de la gestion, ce n'est pas non plus devenir expert-comptable. Juste de quoi savoir évaluer combien on va avoir dans la poche à la fin du mois. Ce n'est d'ailleurs pas limité aux photographes, et ça ne dispense pas d'avoir un comptable.

Ensuite, très important, c'est en effet le commercial et le réseau. Mais ça, c'est plus de l'expérience que de la formation...

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nana

  • Invité
Devenir photographe "Pro"
« Réponse #50 le: 28 Mai, 2008, 14:24:41 pm »
salut jef et merci pour la réponse, en ce qui me concerne je décide de changer le cours des choses dans ma vie, avant j'avais peur de tout ce qui était lié de prés ou de loin à la technologie, depuis peu je rentre dans le bain avec un mac os x et un nikon d60 + le flash SB800, autant vous le dire je coule!   mais, j'ai dans l'esprit que je sais nager alors je m'accroche à tout çà car la peinture c'est super mais la photo c'est plus rapide ! et les metamorphose se multiplient à l'infini! .Je suis démoralisée quand même par le jargon de la notice de mon flash; je ne comprend pas ces ITT les AA les GN  bref comment puis je faire pour commencer à y voir un peu mieux?

Devenir photographe "Pro"
« Réponse #51 le: 28 Mai, 2008, 14:59:24 pm »
nana, des éléments de réponse ici :
http://www.nikonpassion.com/modules/smartsection/item.php?itemid=57

pour AA, en fait c'est le sigle des piles de ton flash
pour GN, en fait c'est NG, et ça signifie Nombre Guide, qui est une caractéristique de ton flash. Plus de détails ici

Pense à te référer à nos "cours de photo" :
http://www.nikonpassion.com/modules/smartsection/category.php?categoryid=16

;)

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Olivier

  • Invité
Devenir photographe "Pro"
« Réponse #52 le: 28 Mai, 2008, 15:15:49 pm »
Je rejoins énormément de monde dans ce débat autant Jaco que les autres et je suis totalement d'accord sur le fait que le marché est saturé, probablement de photographes dit "pro" et les autres, les anciens, les renommés, etc!

Je ne suis pas pro mai salarié (et pas dans la photo), mais il m'arrive de temps en temps de couvrir des manifestations sportives internationales (se sera le cas en juin prochain). Pour la petite histoire, l'année passée, je voulais aller sur le terrain pour prendre des images....STOP Monsieur, un seul photographe sur le terrain...celui avec le gilet rouge.

Sur le coup, je me suis dis..oullalalal, ca doit dégommé les images avec lui....et au final, des images fades, moles, des couleurs ternes, etc...j'étais un peu frustré sur le coup.

Je pense que le marché est effectivement saturé dans certains dommaines (mariage, anniversaire, communion par exemple), par contre je pense aussi qu'il possible de tirer son épingle du jeu pour celui qui se trouve dans un domaine, certe fréquent (le sport par exemple), dans la mesure ou il peut amener un oeil nouveau, des cadrages intéressants, etc.

Il faudra probablement faire preuve de tenacité, mais je pense qu'avec le temps et de la volonté, c'est possible de se faire un place. Mais surtout ne pas se dissiper et vouloir tout faire..mariage, sport, politique, anniversaire, et j'en passe.

En outre et je confirme les propos déjà mentionnés, je pense que c'est un domaine d'activité où (encore plus maintenant qu'avant) les relations sont importantes aussi avec les autres photographes.

Depuis un certain temps déjà, j'envois les images que je réalise à un photographe "pro" (indépendant qui gagne sa vie et qui fait partie d'une agence)...et encore dernièrement il me disait : on regarde avec le boss comment on pourrait travailler avec toi, etc.

Ces mêmes personnes sont également prêtes à me parrainer pour demander une carte de presse, sésame au combien nécessaire (mais pas indispensable) pour obtenir certaines accréditations.

Je m'aperçois que je tourne peut-être en rond...avec du déjà dit, etc...

Au final et à qui voudrait devenir "pro", je dirais :

1) compare ton travail avec les bons, les vrais;
2) respecte la profession, les tarifs, etc....question de crédibilité (la qualité doit être présente évidemment)
3) demande des avis objectifs avant de te lancer;
4) ne pas oublier que photographe c'est pas seulement faire des photos, mais parfois aussi écrire des lettres, rentrer en contact pour obtenir du travail, des accréditations, etc
5) j'en oubli ;)

Au titre de conclusion, il y a maintenant 4 ans que je fais des images bonnes ou mauvaise...et il y a 4 ans je pensais que mes images étaient top (et je pèse mes mots)...quel retour sur terre lorsque j'ai commencé à chercher un peu et surtout à comparer un peu avec les autres.

Conclusion bis, je trouve très difficile d'expliquer par les mots les difficultés, etc de devenir pro ou d'être un bon photographe etc surtout que les domaines sont très très variés.

Olivier

Devenir photographe "Pro"
« Réponse #53 le: 28 Mai, 2008, 16:14:27 pm »
Je ne peux qu'être en accord avec toi Jaco, avec vous tous d'ailleurs !!! ... Je ne vais pas épiloguer car je ne ferai que réécrire ce qui l'est déjà...

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nana

  • Invité
Devenir photographe "Pro"
« Réponse #54 le: 28 Mai, 2008, 23:02:07 pm »
Citation de: Heywood Floyd
nana, des éléments de réponse ici :
http://www.nikonpassion.com/modules/smartsection/item.php?itemid=57

pour AA, en fait c'est le sigle des piles de ton flash
pour GN, en fait c'est NG, et ça signifie Nombre Guide, qui est une caractéristique de ton flash. Plus de détails ici

Pense à te référer à nos "cours de photo" :
http://www.nikonpassion.com/modules/smartsection/category.php?categoryid=16

;)
merci beaucoup je me plonge dedans

Devenir photographe "Pro"
« Réponse #55 le: 28 Mai, 2008, 23:27:49 pm »
Il y a quelques années de cela (2 - 3 ans) un article CI traduisait le malaise de la profession et des agences... Dommage j'ai fait du ménage il y a quelques mois et c'est parti à la poubelle.

Grosso modo les principales difficultés étaient liées à :
- la concurence (donc la rémunération de la photo)
- la rapidité de la circulation des infos (nouvelles technos en général)
- la constitution de banque de photos par quelques grands groupes et le déséquilibre entre grandes agences et petites agences en termes de moyen
- la difficulté à proposer des sujets originaux (la loi de l'offre et de la demande)

En synthèse le métier avait évolué très (trop) rapidement et la sélection avait été brutale (et injuste ?)
Signature Outside (TM)

*

Hors ligne Sini

Devenir photographe "Pro"
« Réponse #56 le: 28 Mai, 2008, 23:36:52 pm »
Bonsoir les amis,


N'ayant aucune connaissance dans la pratique de la profession du photographe, je remarque cependant les nombreuses références par analogie aux autres corps de métiers, c'est un fait que pro est assimilé au fait que c'est son gagne pain, l'amateur le fait par hobby. C'est ainsi dans tous les métiers et spécialisations (cuisiniers, peintres, sculpteurs, écrivains etc...) de plus le suffixe pro n'est en aucun cas une garantie des compétences :D   Il m'arrive d'avoir un contenu plus que douteux sur mon assiette alors que celui qui est au fourneau est sensé être un pro... C'est ainsi dans toutes les professions et j'ai cru avoir lu le terme de saturation ou saturé, hélas, la surpopulation aidant, tous les secteurs peuvent parler de saturation, de nos jours peu importe ce qu'on fait, si on veut sortir du lot et réussir faut retrousser ses manches et surtout s'adapter au marché. Ok, pas tout le monde n'est de cet avis, moi non plus d'ailleur, j'aime bien l'analogie avec la cuisine car j'ai été de très nombreuses années derrière le piano et c'est par idéal et passion que j'ai arrêté. Certes ce n'est pas la bonne voie à suivre si on veut réussir. Perso j'attache plus d'importance à mes idéaux qu'à l'argent, c'est aussi pourquoi j'ai changé de métier car hélas on a tous besoin d'argent pour vivre, d'autant plus si on a une famille, les choix personnels passent au second plan.
Donc mon conseil serait, même si je ne connais rien à la profession, c'est de l'exercer en gardant une certaine éthique de la profession tout en s'adaptant à la demande et aux contraintes du marché.
Aussi savoir qu'on ne détient jamais la vérité divine aide à se remettre en question afin de redécouvrir des aspects pour lesquels on a peut être pas d'intérêt au début.
Créativité, courage, persévérence, flexibilité, lucidité et un peu de chance, ce sont les ingrédients pour réussir :)

Bonne chance à tous ceux qui veulent se lancer dans cette belle profession!

Quand j'étais gosse, je rêvais de devenir photographe sportif, j'ai même entammé les cours! Mais à la mort d'un pilote brûlé dans son cockpit, on m'a reproché de ne pas avoir été à cette manifestation car j'aurai pu faire des clichés mémorables et qui auraient pu se vendre... J'ai arrêter aussi sec mes études et mon intérêt pour la profession...
tl;dr

Devenir photographe "Pro"
« Réponse #57 le: 30 Mai, 2008, 10:26:04 am »
Citation de: The Pater
Citation de: ruffieua
Sauf que le cuisinier "pro" a plus de reconnaissance que le photographe "pro"
Pas d'ac !

Y a qu'à voir les réactions à la cantine à midi.....

:lol:

A+
Oui c'est vrai... Je me suis mal exprimé. Ce que je voulais dire c'est que aujourd'hui, comme il a été dit de nombreuses fois, on hésite de plus en plus à faire appel à un photographe "pro" pour couvrir un événement et on lui préfère le "tonton" qui aime la photo et fera ce "reportage" gratuitement. Par contre, il me semble que si l'on organise un repas pour cette même manifestation, on hésitera beaucoup moins à faire appel à un cuisinier "pro" et l'on demandera très rarement à l'autre "tonton" qui aime et cuisine très bien.
Enfin ceci n'est que mon impression et ce que j'ai remarqué dans mon entourage. Peut-être suis-je totalement dans le faux? Je ne suis ni photographe "pro", ni cuisinier "pro".

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bmarchal

  • Invité
Devenir photographe "Pro"
« Réponse #58 le: 30 Mai, 2008, 11:24:00 am »
Citation de: ruffieua
Par contre, il me semble que si l'on organise un repas pour cette même manifestation, on hésitera beaucoup moins à faire appel à un cuisinier "pro" et l'on demandera très rarement à l'autre "tonton" qui aime et cuisine très bien.
Tout juste. Et il y a plusieurs raisons à cela.

D'abord on imagine facilement que c'est fort différent de réaliser un repas pour 10 personnes et pour 100 personnes. Il faut un matériel, une organisation, des recettes, etc. que tonton n'aura pas. Alors qu'on a plus de mal à imaginer (à tort) que photographier des fleurs et un mariage ce n'est pas la même chose.

D'ailleurs, très souvent, on ne demande pas à tonton de photographier non pas parce qu'il aime ça mais parce qu'il a un bel appareil. Il y a une vraie réduction du photographe au rôle de presse-bouton où l'on suppose que l'appareil fera tout. Combien n'as-tu pas entendu "belles photos, tu as un bon appareil" ? Ce qui est idiotie totale.

Ensuite l'abondance entraîne une dévalorisation de l'image auprès de certaines personnes. A une époque, le mariage, la naissance, la communion, etc. étaient les rares occasions de se faire photographier... ce n'est plus vrai du tout aujourd'hui. Donc la valeur d'une photo est moindre. Alors que le repas reste associé à la fête.
Il y a un peu plus d'un an j'ai été invité à un mariage où il n'y avait pas de photographe. Ni un pro, ni un membre de la famille désigné. Ce n'était pas important pour les mariés.

Enfin si le repas n'est pas bon, les invités se plaindront rapidement. Si ce sont les photos... donc le risque est moindre.

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The Pater

  • Invité
Devenir photographe "Pro"
« Réponse #59 le: 30 Mai, 2008, 12:14:40 pm »
Citation de: ruffieua
Par contre, il me semble que si l'on organise un repas pour cette même manifestation, on hésitera beaucoup moins à faire appel à un cuisinier "pro" et l'on demandera très rarement à l'autre "tonton" qui aime et cuisine très bien.
Humm...

Je crois que dans la majorité des cas, faire des repas pour 50 personnes et plus est considéré comme une corvée..... surtout la faire la vaisselle par la suite. On ne voit pas le travail demandé (pénibilité) comme étant la même.

J'ai un tonton qui est cuisto (il tenait un petit resto à Macon). C'est lieu qui faisait la cuisine pour les repas de famille ou les évènements tant que le boulot demandé était "normal" et qu'il pouvait participer à l'évènement. Reste que les gâteaux venaient toujours du pâtissier du coin.

A+

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