Supposons que je dispose d'une image de 12Mpix. Je peux la tirer idéalement en 24x36cm avec une résolution de 300 ppi.
(C'est là qu'on voit l'intérêt des capteurs de 24 ou 36 Mpix).
Toujours avec mon image de 12Mpix, je peux gagner un peu sur la résolution, et tirer en 240 ppi (45x30, un peu plus grand qu'un A3) ou même en 200 ppi (54x36, un peu plus petit que du A2), en comptant sur le fait que le grand support sera regardé de plus loin.
Ce qui est à la fois vrai -cas général de l'image suspendue au mur - et faux : lorsque je reçois et que je déballe mon tirage, je le regarde à 25cm.
Mais si je veut imprimer une image en grand ou très grand format, globalement avec une résolution inférieure à 200/240ppi, il y a deux techniques.
La première est de se contenter de la résolution native du fichier. C'est au pilote d'impression de faire ensuite son travail pour étaler les pixels existants sur le papier à imprimer.
La deuxième consiste à ré-échantillonner le fichier d'origine, pour augmenter sa résolution native. C'est alors le logiciel de retouche qui fait le travail. (En fait, il est même conseillé de sur-échantillonner : donc d'imposer une résolution d'environ 20% supérieure à la valeur cible, 360 ppi si je veux une qualité équivalente à du 300ppi).
Dans les deux cas, il s'agit d'inventer des pixels qui n'existent pas. Seule la méthode change.
La seule question est donc uniquement de savoir qui fait le meilleur boulot : le driver d'impression ou le logiciel de retouche ?
Et la réponse est : ça dépend

. Pour du tirage jet d'encre ou en labo grand public, il vaut mieux confier le travail au logiciel de retouche. Pour du tirage pro, les deux solutions sont assez souvent équivalentes, mais pas toujours. Donc autant ré-échantillonner avant d'envoyer à l'impression.