Je suis globalement d'accord avec toi, Philipandre. Je dis seulement "globalement" parce que la théorie de l'hyperfocale étant ce qu'elle est, son strict respect peut parfois amener son lot de déconvenues.
Bien que connaissant parfaitement les ouvertures optimales de mes 24, 28 et 35 mm. (5,6 - 5,6 et 4 respectivement), il m'arrive souvent de passer outre et fermer mon diaph' jusqu'à la limite -dangereuse!- de l'aberration chromatique et de calculer après, au "pifomètre", "au doigt mouillé", la distance de MàP pour y avoir tous les plans nets. La meilleure ouverture de chaque objectif mettant souvent le début du premier plan net trop éloigné à mon goût, je préfère visser d'un ou de plusieurs crans pour y gagner quelques petits mètres. Tout cela est de l'empirisme, je sais, mais même si, table ou calculette à la main, on arrive à établir à peu près cette foutue hyperfocale, tu conviendras qu'il faut avoir un sacré sens des distances pour bien les apprécier sans sortir le mètre...
Quant au paysage aux longues focales, oui et non. Cela dépend du sujet et du résultat final cherché : isolement, entassement des différents plans, etc. Depuis le même point de vue, deux photographes ne feront jamais des images pareilles; mais chacun partira aves SA photo, parce que chacun a vu et interprété le paysage différemment et l'ont mis en boïte avec leur touche personnelle. Sommes-nous bien d'accord?
J'oubliais : comme certains d'entre vous l'ont souligné, je pense aussi que l'emploi correct des courtes, voir très courtes focales, demande beaucoup de pratique et que, au début, il peut être à l'origine de pas mal de déceptions et de ratages.
Amicalement,
Arturo.