Fin des pérégrinations de mon D700.
Devant les difficultés (et le coût exhorbitant) pour retourner mon boîtier au vendeur (qui se situe à HK et non en UK, notez la subtile nuance), je l'ai expédié chez Nikon France, avec le détail des événements, vers la mi-mars.
Je m'attendais à patienter de longues semaines, aussi ai-je été très étonné de recevoir trois jours plus tard un courriel contenant un devis mentionnant «Réparation interrupteur principal et/ou circuit conversion DC/DC / réglage, test + Réparation du système d'exposition au flash en mode TTL / étalonnage, test» et se chiffrant à 304 euros TTC.
Un petit calcul rapide plus tard, je considère qu'avec une économie de 500 à 800 euros sur le coût du boîtier je demeure gagnant, et je faxe l'accord. Trop content de pouvoir espérer récupérer mon boîtier avant la fin de la garantie.
Eh! bien, non! Nikon - qu'on se le dise, et ça m'apprendra à être «mauvaise langue» - reste fidèle à sa réputation.
Ce matin, dès potron-minet, coup de sonnette. Le temps de paraître présentable, j'ouvre la porte sur le livreur de Chronopost qui me réclame un payement de 304 euros contre remise d'un colis. «Humm, me dis-je, on est quel jour, au fait ?».
Un chèque accompagné d'un «Merci, et bonne journée!» plus tard, je défais fébrilement l'emballage et en extirpe le boîtier, dans lequel je m'empresse d'introduire l'indispensable accumulateur avant de le mettre sous tension, et...
«M...e! c'est quoi, cette co....ie ? Se sont fo..us de moi! c'est un poisson! c'est pas possible!»
Je me précipite alors sur le chargeur, y introduis la batterie et, 5 mn plus tard, en actionnant l'interrupteur du D700, pousse un énorme soupir de soulagement.
Résumé : 3 mois à tergiverser avec le vendeur, 15 jours pour régler le problème.
Tests à suivre.
Jean-Luc - «You know what ? I'm happy!»