A mon avis, c'est en effet un problème de mise au point. Sans stigmomètre et avec un viseur environ 1,5 fois plus petit qu'en argentique, la MAP manuelle est plus difficile en numérique.
L'AF du D200 est rapide, il est très efficace avec des sujets comme les enfants. Je suis un adepte des méthodes à l'ancienne, mais j'utilise quand même l'AF dans ces situations-là. Quand un automatisme apporte quelque chose et qu'on sait ce qu'il fait, il ne faut pas hésiter à l'utiliser.

Les 10 MP du D200 sont une mauvaise excuse (voir exemple ci-dessous). On obtient des photos raisonnablement nettes.
Je ne rentrerai pas dans les détails qui différencie un capteur d'un film, mais disons que l'usage de l'accentuation est une nécessité technique en numérique (certains confondent image floue et image pas accentuée...

).
La règle de l'inverse de la focale s'appliquait en argentique avec de vieux boitiers lourds qui vibraient beaucoup, type Nikon F. Avec un boitier moderne, il faut tenir compte de plein de facteurs contradictoires pour cette règle : amortissement mieux géré (vitesse plus faible), poids souvent plus léger (vitesse plus élevée), miroir plus petit en numérique (vitesse plus faible), angle de champ plus faible (la mal nommée "conversion de focale" : vitesse plus élevée)... C'est donc
une règle empirique qui ne peut être qu'un
point de repère au début, à oublier après selon les expériences et le matériel de chacun !
Un exemple en intérieur, au D200 : 85 mm, AF-C, 1600 ISO, f/1.8, 1/20 (oui, 1/20) :
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