Chaque pellicule à développer me prend du temps, sans compter le passage au scan (pour le classement et la consultation, c'est plus facile).
Le temps passé sur un ordinateur est plus court que celui passé dans la chambre noire, et c'est beaucoup plus accessible (je n'ai encore jamais su faire un vrai tirage bien propre et tout beau en argentique - c'est pas parce que c'est sans ordinateur que c'est simple).
Exemple probant :
304 photos de Bulgarie en numérique en NEF --> environ 3-4 heures de post-traitement (signatures sur photos incluses).
Equivalent en argentique --> environ dix pellicules (diapo pour la couleur

) donc, à raison de deux diapos par développement... ouch... au moins deux fois plus longtemps. Sans parler du scan...
Pour celui qui répondra "ouais, mais les pelloches, j'les développe pas", je répondrai :
1 - c'est bien dommage...
2 - rien n'empêche de prendre les photos en jpeg et les mettre sur un CD pour le mini-lab, sans post-traitement
Mais on dérive encore sur une opposition argentique/numérique qui m'échappe quelque peu.
A-t'on besoin de justifier un non passage au numérique par de mauvais arguments, pour justifier son plaisir de continuer l'argentique ? Moi pas, en tout cas.
D'ailleurs, là, je vais offrir une sortie au F3. Il piaffe d'impatience (le D200 fait la sieste, de toute façon).