Alors que la question du zoom APS-C expert ouvrant à f/2.8 est réglée, de même que celle de l'objectif APS-C macro, et que désormais je peux en dire plus sur ce que j'entends et sais, la question du positionnement de Nikon reste d'actualité.
[Ceci n'engage que moi et en aucune façon Nikon]
Nikon a mis du temps à offrir une gamme hybride digne de ce nom.
Ce n'était pas faute de savoir faire, les Nikon One avaient ouvert la voie.
Mais une entreprise industrielle a toujours plusieurs combats à mener en parallèle.
Se battre contre Sony, puis Canon, deux énormes puissances industrielles, n'est pas aisé.
Le marketing demande, la finance valide. Ou pas.
Bref ...
Alors que je diffuse chaque semaine en ce moment un épisode de l'histoire de Nikon
un épisode de l'histoire de Nikon, n'oublions pas qu'à l'arrivée des reflex, la gamme ne comportait que peu de boîtiers et qu'elle a mis des années à évoluer.
La gamme hybride a 7 ans désormais. Elle est bien positionnée. Enrichie d'une offre vidéo professionnelle. Bien perçue par le marché. Il reste des trous dans la raquette, Nikon en a conscience et y travaille.
La différence désormais, c'est que la finance des jaunes a retrouvé le sourire.
L'ambiance est très différente en interne.
Les japonais restent toutefois ce qu'ils sont, de brillants ingénieurs, mais des communicants souvent moins brillants.
Annoncer le zoom f/2.8 APS-C après le salon de Paris était une belle c...rie.
Et je vous garantis que l'équipe Nikon France ne dit pas le contraire.
Re-bref.
Un cycle se termine, celui de l'Expeed 7 et de l'AF dopé à l'IA.
Toute la gamme y est passée.
La prochaine génération est en gestation probable.
La gamme NIKKOR Z compte à ce jour
47 objectifs plein format et APS-C, focales fixes ou zooms.
Je ne compte pas les opticiens indépendants, ce qui ajoute plusieurs dizaines d'optiques encore en monture Z native.
Difficile de ne pas trouver chaussure à son pied, d'autant plus que la gamme reflex couplée à la FTZ reste utilisable.
Même l'offre logicielle, qui n'est pas le point fort de Nikon, évolue, avec des logiciels grand public, pros, des apps, des kits de développement et des services en ligne.
Tout ça dans un marché de la photo mondial qui est en décroissance en volume, et doit faire face au marché des smartphones.
C'est une réalité, un smartphone (de 1000 à 2000 euros) fait de très bonnes photos aujourd'hui, et des vidéos pros.
Alors tout bien réfléchi, je crois que Nikon n'est pas trop en déclin en cette fin d'année 2025.
Et 2026 sera une belle année, je n'en doute pas.