Ce n'était qu'une simple constatation et un ressenti. Je ne voulais qu'avoir votre point de vue. Pas m'attirer des foudres, surtout de la part d'un modérateur.
La discussion est intéressante, et aucune modération n’a lieu d’être.
J’ai un avis, qui choquera certains, mais c’est aussi ça la discussion.
Plus que le déclin de Nikon, je crois plutôt au déclin d'un monde de la photographie qui n'existe plus.
Fut un temps où l’on faisait de la photo pour photographier. L'appareil comptait autant que le regard, pour ne pas dire plus (ce foutu marqueur social).On parlait encore d'images plutôt que de contenus.
Mais aujourd'hui, c’est fini, ce temps est révolu.
La photo est partout. Ce que j’observe, à lire et entendre ici et là, c’est que, plus que Nikon, c'est le territoire sur lequel Nikon évoluait qui a changé.
Les clubs photo sont révélateurs : à quelques exceptions près, on y trouve plus souvent la culture d'hier que celle d'aujourd'hui (note : j’ai dirigé un club photo pendant plus de 10 ans, avant de quitter ce monde pour cette raison).
Pendant que certains y regrettent les reflex, les viseurs optiques et la « pure photographie », une autre population fait des images, filme, diffuse, en mixant photo et vidéo, IA et création.
Pour ceux-là, peu importe l’appareil : hybride, caméra (la Nikon ZR est là pour ça), smartphone, caméra d’action, drone …
Nikon, comme Canon ou Sony… tout le monde s'adapte, car les clients ont changé.
Nikon n'est pas en déclin (les chiffres montrent d’ailleurs l’inverse), je pense plutôt que c'est la photographie classique qui n'est plus au centre du jeu.
Nikon doit-il se concentrer sur des hybrides APS-C pour répondre aux besoins de photo classique quand la demande n’est plus à la photo classique ? Je ne crois pas, surtout quand on sait que d’autres marques ont des gammes APS-C bien développées. Ne soyons pas dupes, l’entente cordiale entre les marques, bien qu’elles ne le disent pas, est réelle.
De plus, aujourd’hui, le marché du reflex est mort, celui de l’hybride est stabilisé, le marché porteur est celui de la vidéo, et une marque qui veut survivre va plutôt aller vers les marchés porteurs que ceux qui stagnent. La Nikon ZR est là pour ça, par exemple.