Olivier,
Nous sommes bien d'accord et cela va de soi : la qualité d'une image de ce type passe d'abord par la connaissance du sujet, puis par l'excellence du matériel. Remarque qui vaut également pour la chasse-photographique.
Ma référence au coût n'était là que pour "rassurer les autres", ceux qui n'ont pas les moyens financiers d'une part, et l'auteur de ce fil d'autre part. Je pense qu'on doit pouvoir faire quelques bonnes images avec un 2,8/80~200 ou 2,8/70~200 que l'on maîtrise bien, et Heywood Floyd a raison de demander comment on faisait avant l'AF…

Les "pros" du sport avaient simplement les poches bourrées de films, exception faite de ceux qui connaissaient réellement leur sujet (= leur sport), et qui savaient anticiper l'action pour déclencher au bon moment… et jouer aussi un peu avec la chance !

Mais cette part de chance ne fait-elle pas partie du plaisir de la capture de ce genre d'images : capter un mouvement, un regard fugace, intense, drôle parfois… ?
En animalier, même quand on connaît son sujet sur le bout des doigts, la chance est toujours prépondérante et c'est (entre autre) ce qui me plaît tant dans la chasse-photo car c'est elle qui provoque ces frissons et cette joie à l'instant où la nature dans son ensemble t'accepte : le moment où tu peux déclencher…
Ce que je raconte là peut paraître pompeux et creux à certains, mais je crois que de nombreux photographes-naturalistes sont de cet avis. N'est-ce pas un peu la même chose en sport ?
Excusez cette divagation qui m'a fait quitter le sujet, mais c'est le sujet lui-même qui m'a fait divaguer !

Comme le serpent qui se mord la queue !

Amicalement
