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jef

  • Invité
Un truc philosophique!
« Réponse #60 le: 06 Avr, 2008, 18:30:37 pm »
Peut-être pas si courant que ça.
En fait, je pense que l'écart n'est pas tant au niveau de la technologie (argentique-numérique) que de la facilité d'accès. Avant, une photo était un luxe. On allait chez le photographe pour se faire tirer le portrait.
Je n'ai de mes grands-parents qu'une photo de photographe. Un portrait...

Puis c'est devenu plus accessible, mais le prix de développement restait un frein.
Ensuite, à la transition argentique-numérique, de nombreux utilisateurs ont été pris d'une frénésie de clichés, qu'ils n'amenaient pas au minilab. Ca a pu donner l'impression de gratuité et de futilité de l'acte photographique.
Mais de plus en plus, les gens reviennent au minilab, car au final, la plupart des gens préfèrent feuilleter un album que s'agglutiner derrière un écran...

Ce sont ces photos-là qui serviront de témoignages. Pas de recherche artistique sophistiquée, de cadrage original, ou de message à faire passer. Juste la trace d'un souvenir. Au vu des CA des minilabs, on n'a pas de soucis à se faire. :)
Et je doute que les souvenirs que les familles cherchent à fixer soient si différents, donc qu'il y ait une réelle différence de raisonnement pour les photos qui comptent, entre argentique et numérique.

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Un truc philosophique!
« Réponse #61 le: 06 Avr, 2008, 18:50:08 pm »
Tu as raison. Les photos qui précèdent la dernière guerre sortaient de chez le photographe. Et si cela ne se faisait que pour les grandes occasions, il me semble que ces portraits étaient largement répandus depuis le début du siècle dernier.

Tu as raison aussi pour la frénésie qui a gagné le grand public avec le numérique. Habitant une place touristique, je la vois cadrée avec tout ce qui peut exister. Depuis le réflex jusqu'au téléphone portable. Une orgie collective d'images.

Dans les années 50, ma mère qui était préposée aux photos utilisait un Zeiss Ikon à souflet. Elle comptait les pas entre sa place et ses enfants au garde-à-vous pour régler la distance. Certes, on n'en abusait pas.

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