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Quel Profil colorimetrique choisir D610
« Réponse #30 le: 18 Juin, 2016, 10:58:36 am »
Je sais que tu maîtrises parfaitement la notion de gamma.

Pour ceux qui seraient moins informés :

http://www.guide-gestion-des-couleurs.com/le-gamma.html

D'autre part, les normes concernant les espaces sRVB et Adobe RVB sont définies sur la base d'un illuminant D65 et d'un gamma de 2.2.

Mais chacun fait comme il veut.
« Modifié: 18 Juin, 2016, 11:11:33 am par Weepbitterly »

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Quel Profil colorimetrique choisir D610
« Réponse #31 le: 18 Juin, 2016, 19:09:12 pm »
Je pense qu'il y a déjà erreur avec un illuminant D65 qui tire sur une valeur froide, D55 serait plus juste, plus neutre.

L'illuminant D65 (6504K) produit en effet un blanc très légèrement bleuté. Cette TC est la valeur communément employée pour du travail sur écran, et c'est également celle du standard sRVB : https://fr.wikipedia.org/wiki/SRGB . Pas surprenant, puisque le sRVB est d'abord conçu pour un usage informatique.

L'illuminant D50 (5004K) est plutôt utilisé en imprimerie et en photogravure

Les autres normes (D55 et D75) sont à ma connaissance très peu utilisées.
« Modifié: 18 Juin, 2016, 19:22:20 pm par Weepbitterly »

Quel Profil colorimetrique choisir D610
« Réponse #32 le: 18 Juin, 2016, 21:15:01 pm »
Il ne faut pas tout mélanger et, selon l'expression consacrée, jeter le bébé avec l'eau du bain :D

En pratique, le choix de l'illuminant a une incidence mineure, à la limite de la perception, voire imperceptible pour beaucoup d'entre nous, sur l'aspect global de l'image. Car l’œil humain compense et il s'adapte aux conditions de lumière ambiante, à l'insu de notre plein gré. Exemple : même sous lumière incandescente, qui est l'éclairage domestique classique, autour de 2700K, (forte dominante jaune en photo), l’œil compense et continue à voir le blanc : bien blanc.

Lorsqu'on regarde ou retouche une image sur écran, surtout ceux qui utilisent un écran Arts Graphiques et ont (devraient avoir) un  minimum de notions sur la gestion des couleurs, il n'y a guère que deux catégories ; ceux qui travaillent en pièce noire (aucun éclairage, et aucune dominante de couleurs due à l'environnement) ; et ceux qui travaillent en pièce blanche (avec lumière du jour extérieure et contrainte additionnelle d'un environnement colorimétrique neutre). La petite minorité qui ne relève d'aucune de ces deux catégories connaît bien  les défauts de son environnement, pour en avoir déjà subi les désagréments, et -- en principe -- elle en tient compte.



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