Il ne faut pas tout mélanger et, selon l'expression consacrée, jeter le bébé avec l'eau du bain
En pratique, le choix de l'illuminant a une incidence mineure, à la limite de la perception, voire imperceptible pour beaucoup d'entre nous, sur l'aspect global de l'image. Car l’œil humain compense et il s'adapte aux conditions de lumière ambiante, à l'insu de notre plein gré. Exemple : même sous lumière incandescente, qui est l'éclairage domestique classique, autour de 2700K, (forte dominante jaune en photo), l’œil compense et continue à voir le blanc : bien blanc.
Lorsqu'on regarde ou retouche une image sur écran, surtout ceux qui utilisent un écran Arts Graphiques et ont (devraient avoir) un minimum de notions sur la gestion des couleurs, il n'y a guère que deux catégories ; ceux qui travaillent en pièce noire (aucun éclairage, et aucune dominante de couleurs due à l'environnement) ; et ceux qui travaillent en pièce blanche (avec lumière du jour extérieure et contrainte additionnelle d'un environnement colorimétrique neutre). La petite minorité qui ne relève d'aucune de ces deux catégories connaît bien les défauts de son environnement, pour en avoir déjà subi les désagréments, et -- en principe -- elle en tient compte.