Nikon Passion : Communauté Photo
Choisir votre matériel Photo => Nikon reflex - bridges - compacts => Discussion démarrée par: Mowgli le 06 Fév, 2014, 20:30:10 pm
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Bonjour,
Maintenant que je commence à comprendre les concepts de vitesse/sensibilité/ouverture, je lance un petit fil pour avoir plus de renseignements concernant l'exposition, notamment le mode "mesure spot".
Je me retrouve souvent avec des problemes de fidélité dans la restitution des couleurs, et j'aimerais en savoir plus de maniere générale sur ce paramètre.
Etant donné que je débute, j'ai besoin de TOUT savoir :
- A quoi ça sert ?
- Comment ça marche ?
- Dans quels cas l'utiliser ? Ne pas l'utiliser ?
- Qu'est ce que "l'incrément d'exposition" ?
- etc
Je sais d'avance que la question risque de paraitre un peu trop vague pour certains, j'aimerais juste obtenir quelques éléments de réponses assez basiques avant de me pencher de façon plus sérieuse sur le sujet.
Merci d'avance
PS : Je possède un boitier d-7ooo
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Salut,
Un site assez simple et bien fait pour comprendre la première base de la mesure de la lumière
http://www.wistitiphoto.com/cours-photo/mesure-de-la-lumiere-en-photographie
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La mesure spot est utile lorsqu'on a besoin d'évaluer la luminosité sur un point précis. Dans quelles situations a-t-on ce besoin ? Lorsque la mesure matricielle, par exemple, risque d'être trompée par un environnement dont la luminosité est très différente de celle du sujet principal.
Par exemple, en photo de spectacle, on a de grandes disparités d'éclairage : les artistes sont très éclairés mais l'ambiance générale autour d'eux est sombre. Une mesure matricielle va systématiquement donner un résultat sur-exposé car cette mesure va se baser sur l'intégralité de la scène photographiée qui est majoritairement plus sombre que la normale.
On peut donc utiliser la mesure spot en faisant la mesure sur un point éclairé de manière "normale", par exemple le visage de l'artiste éclairé par les projecteurs.
Autre exemple : un portrait à contre-jour. La mesure matricielle va considérer qu'il y a beaucoup de lumière (derrière le sujet) et le résultat sera systématiquement un sujet sous-exposé. Une mesure spot sur le visage donnera une bonne exposition de celui-ci (en négligeant de prendre en compte l'arrière-plan).
Attention, cet outil est à double tranchant : il est calibré pour une luminosité moyenne. Si on vise avec la mesure spot un sujet plus sombre ou plus clair que la moyenne, il faut appliquer une correction. C'est un outil de précision qui doit être utilisé comme tel, c'est à dire qu'il peut donner des résultats très précis s'il est bien utilisé tout comme il peut conduire à une catastrophe dans le cas contraire ;)
L'incrément d'exposition permet de modifier l'exposition si le sujet n'est pas d'une luminosité moyenne. Par exemple, si ton sujet est plus lumineux que la moyenne, il faut le dire à ton boitier en utilisant une correction d'exposition de +0.3, +0.7, +1IL...
Et l'inverse si ton sujet est plus sombre que la moyenne.
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Mowgli, tu parles à la fois de mesure spot et de problème de fidélité des couleurs. Ce sont deux points qui ne sont pas liés. La mesure spot donne une indication pour que le boîtier expose correctement la photo (ou pas !) c'est à dire qu'elle ne soit ni trop foncée, ni trop claire, mais en aucun cas ni trop bleue ou trop jaune.
La fidélité des couleurs est liée à la balance des blancs. Elle est par défaut en automatique, mais tu peux également la spécifier. C'est un peu long à expliquer ici !
Une question vache à didierropers qui va me valoir 4 siècles de bannissement :D :
Tu dis que la mesure matricielle va être trompée par l'environnement du sujet, et qu'il vaut mieux faire une mesure spot dans certaines situations. Je suis OK. Mais tu dis également que si le sujet n'est pas dans la luminosité du fameux gris à 18 %, il faudra appliquer une correction. Ben alors, pourquoi ne pas appliquer la correction sur la mesure matricielle ???
En fait, la majorité des peaux réfléchissent la lumière comme un gris à 18%. Si la mesure spot se fait sur un visage, on a toutes les chances d'être bien exposé. Si elle se fait sur les cheveux, on risque d'être à côté de la plaque.
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Une question vache à didierropers qui va me valoir 4 siècles de bannissement :D :
Tu dis que la mesure matricielle va être trompée par l'environnement du sujet, et qu'il vaut mieux faire une mesure spot dans certaines situations. Je suis OK. Mais tu dis également que si le sujet n'est pas dans la luminosité du fameux gris à 18 %, il faudra appliquer une correction. Ben alors, pourquoi ne pas appliquer la correction sur la mesure matricielle ???
Ca n'est pas une question vache donc aucune menace de bannissement ;)
En revanche, c'est une question qui peut avoir plusieurs réponses. La mienne est la suivante : dans le cas où une correction est nécessaire, je préfère prendre comme référence un point de l'image qui me parle et appliquer une correction en fonction de cette zone plutôt que de devoir deviner quelle correction je vais appliquer à une mesure matricielle qui est, par nature, beaucoup plus complexe à deviner.
En effet, la mesure spot a un mode de fonctionnement parfaitement transparent et prévisible : tout sujet visé sera exposé comme un gris moyen. En fonction de cela, il est assez facile de prévoir la correction à appliquer. La mesure matricielle, elle, ne répond pas à un fonctionnement aussi simple mais fait appel à des algorithmes de calcul basés sur la comparaison avec une banque d'images de référence. Difficile de prédire comment elle va exposer dans une situation de lumière très complexe. Donc difficile de prédire de combien il faudra éventuellement corriger.
On finit quand même par y arriver et certains sont très bons à ce petit jeu. Moi j'ai un peu de mal donc je préfère m'y prendre autrement.
En fait, la majorité des peaux réfléchissent la lumière comme un gris à 18%. Si la mesure spot se fait sur un visage, on a toutes les chances d'être bien exposé ...
Une excellente raison de l'utiliser !
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En fait, la majorité des peaux réfléchissent la lumière comme un gris à 18%. Si la mesure spot se fait sur un visage, on a toutes les chances d'être bien exposé. Si elle se fait sur les cheveux, on risque d'être à côté de la plaque.
Pour une peau mate, oui, pour une peau claire, il faut rajouter un diaph pour être juste. Après, tout est question de goût/interprétation. Perso, je rajoute jusqu'à 2 diaph pour certains portraits féminins.
En ce qui me concerne, je n'utilise que la mesure spot, ça m'évite bien des questions. Avec un peu de pratique, on trouve toujours un point où faire ça mesure.
Bien sûr, je n'encourage personne à en faire autant, c'est juste une préférence personnelle. Je n'arrive pas à faire confiance à la mesure matricielle de mon boitier (faut dire que c'est un "vieux" D40x), j'aime savoir précisément ce qui est mesuré, et surtout je ne fais que du noir et blanc, je n'appréhende donc pas la lumière de la même façon qu'un "coloriste".
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Merci didier pour ta réponse très pédagogique qui m'a au moins permis de comprendre à quoi servait ce parametre.
Merci également aux autres pour les précisions et les liens.
Concernant la fidélité des couleurs, je savais que c'était lié au parametre de la balance des blancs, mais je pensais que la mesure spot permettait également d'y remédier... Mais d'aprés ce que je comprends, la mesure spot est uniquement un parametre qui permette de régler l'exposition.
Bon, maintenant que je sais à quoi ça sert et dans quels cas l'utiliser, me reste plus qu'à essayer.
Restez pas trop loin car je risque d'avoir besoin de conseils pratiques dans le week end ;)
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Merci de ta réponse didierropers.
A vrai dire, en spectacle j'ai souvent tendance à passer en mesure spot, mais quand ça bouge beaucoup (ballet par exemple) on a souvent de mauvaises surprises. Dans ce cas, je passe en matricielle avec un décalage.
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Ca m'arrive aussi sur des vues d'ensemble.
Le plus souvent, je fais une mesure spot sur un visage et le mode M permet de la conserver. Mais chaque situation est différente...
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Bon, maintenant que je sais à quoi ça sert et dans quels cas l'utiliser, me reste plus qu'à essayer.
Salut,
Là ou j'utilise la mesure spot, c'est prendre un vitraille dans une église. Je mesure la lumière sur les parties sombre et les parties claires et je bloque l'expo sur la moyenne et généralement je m'en sors bien.
Il y a bien d'autres cas ou l'on s'en sert.
A+
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Re...Je n'arrive pas à utiliser ce parametre... :(
J'ai trouvé le mode "mesure spot" dans le menu réglages perso b5 "Réglages précis expo. opti." mais comment doit on procéder concretement pour effectuer une mesure spot avec un d7ooo ?
Merci
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Pas besoin des menus, heureusement !
Il suffit d'appuyer sur le bouton "mode de mesure" près du déclencheur et de tourner la molette principale pour faire défiler les 3 modes de mesures disponibles : matricielle, pondérée centrale, spot.
Si c'est pas clair, manuel page 105 ;)
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perso j'utilise la mesure spot couplée au bouton AE-L pour la mémioriser ... ;)
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Peut on utiliser la mesure spot quand on est en AF collimateur ?
Si oui, sur quel point du collimateur se fait la mesure spot ?
Merci :)
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La mesure spot se fait au même endroit que la mise au point.
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Bonjour,
C'est rigolo (je suis gentil) ces appels au secours : toutes les réponses aux questions posées doivent être dans la notice d'utilisation de l'appareil… ::)
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On peut également dire qu'il suffit de faire un test en bougeant le collimateur entre une zone sombre et une zone claire pour avoir la réponse à cette question, mais on peut également penser que quelqu'un qui n'a pas l'habitude de tout ce jargon et pas forcément le temps pour tout lire vienne chercher ici la réponse à une question qui le turlupine ;/
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"Là ou j'utilise la mesure spot, c'est prendre un vitraille dans une église. Je mesure la lumière sur les parties sombre et les parties claires et je bloque l'expo sur la moyenne et généralement je m'en sors bien."
Depuis les 60's en argentique, je fais une mesure sur la partie vitrée (des vitraux) et je sous expose de 1 à 1,5 diaph ; autrefois sur pied avec la metrastar à viseur 18°, maintenant en pondéré, sans pied avec le 80 400 VR 2.
Ensuite DXO permet de post traiter la gamme de densités et le cadrage.
Voici un fichier brut à Beauvais, à -1 EV, comprimé sans aucun autre post traitement.
Cdt
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Bonjour,
C'est rigolo (je suis gentil) ces appels au secours : toutes les réponses aux questions posées doivent être dans la notice d'utilisation de l'appareil… ::)
Si on veut pousser le raisonnement jusqu'au bout...
Si les notices d'utilisation suffisaient, il n''y aurait plus besoin de formateurs, d'enseignants...et il n'y aurait que des photos techniquement parfaites :)
@ Dufy, Merci, j'avoue que je comprends pas grand chose avec tous ces petits carrés qui s'affichent dans mon viseur lors de la MàP.
@ Adupuis, mci pr l'exemple, je vais essayer ta méthode sur un vitrail :)
@ Lechatnoir, chaque chose en son temps... ;)
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Si on veut pousser le raisonnement jusqu'au bout...
Si les notices d'utilisation suffisaient, il n''y aurait plus besoin de formateurs, d'enseignants...et il n'y aurait que des photos techniquement parfaites :)
…
Bien sûr que non, mais c'est déjà pas mal et après, il suffit de faire par soi-même, ce qui est le seul moyen de se faire une opinion personnelle : dix profs, dix conseils et dix avis différents, en dehors des notions basiques qui sont dans le manuel…
Mais, c' que j'en dis… ::) ::)
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Bonjour,
Etant un accro de la mesure spot et qui en abuse, voici comment je vois le mode spot, l'avantage est qu'il ne mesure qu'une zone précise déterminée par un collimateur.
J'ai lu en diagonale pour remarquer 'il faut mesurer là où on fait la map, ou quelque chose dans le genre, ça fonctionne certainement dans bien des cas mais pas toujours la bonne méthode selon moi, d'ailleurs il ne me viendrait pas à l'esprit de prendre un boîtier qui n'a pas le bouton AE-L distinct du AF-L, justement pour caler l'exposition à un autre point que la map! Ceci est d'autant plus important que la dynamique du boîtier est limitée, je peux comprendre que celui qui dispose d'un boîtier récent avec une dynamique d'enfer soit moins concerné par ce discours :D
Il est donc imprératif d'avoir une idée de la dynamique de ta composition, c'est très simple à vérifier, tu es en spot, tu mesures la zone la plus claire, ensuite la zone la plus bouchée, ainsi tu obtiens la plage à couvrir, bien souvent (en fonction du capteur ou de l'émulsion utilisée). Perso avec la Kodachrome25 qui avait à tendance à cramé pour un rien, je mesurais toujours le point le plus lumineux pour déterminer l'exposition, c'est à l'agrandissement que je récupérais en masquant un peu ces zones claires
Je fais toujours la même chose actuellement et ça me convient bien :D
Un capteur avec une bonne dynamique, l'option zone prépondérante est aussi une bonne option, de toute façon il est impératif de bien connaître le comportement de son émulsion ou du capteur et anticiper sur la molette [+/-] pour compensent l'exposition par rapport à la mesur de la cellule, ça vaut aussi bien pour le spot qu'en matriciel, il faut anticiper et ça vient avec l'expérience, donc pas de panique :D
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Sini, tu as effectivement lu en diagonale :D
La question était de savoir si la mesure spot se faisait par défaut sur le collimateur utilisé pour la mise au point. Il est sûr qu'il faut ensuite savoir en tirer les conclusion qui s'imposent et que la bonne vieille méthode d'Ansel Adams n'est pas morte avec le numérique.
Indépendamment du type de mesure choisi et des algorithmes de plus en plus puissants qui sont mis en oeuvre, il est bien nécessaire de comprendre que la base de la mesure reste le gris à 18% et savoir faire les corrections adéquates lorsque l'on s'en écarte.
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J'ai lu en diagonale pour remarquer 'il faut mesurer là où on fait la map, ou quelque chose dans le genre..
Sini, tes diagonales sont de plus en plus... diagonales :lol: :lol: :lol:
Personne n'a dit qu'il fallait mesurer là où on fait la MAP.
Il a seulement été dit que la mesure spot se fait sur le collimateur de MAP actif. Après, chacun en tire les conclusions qui s'imposent.
C'est peut-être l'occasion de préciser qu'avec ce type de mesure encore plus qu'avec d'autres, il est important de découpler la mémorisation de la MAP de celle de la mesure de lumière.
Selon les boitiers, et notamment en fonction de la présence ou de l'absence d'une touche AF-On, on dispose de pas mal d'options qui nous permettent de paramétrer le boitier à notre convenance. La seule chose importante est de faire en sorte de ne pas garder la mémo d'exposition ET de MAP sur le déclencheur. On peut garder l'une ou l'autre mais surtout pas les deux car sinon on a obligation de faire la mesure de lumière sur le point choisi pour la MAP.
Personnellement, j'ai la mémo de MAP sur le déclencheur et la mémo d'expo sur la touche AE-L.
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:lol: :lol: :lol:
comme quoi lire en diagonale comporte ses dangers :D :lol: D'où l'importance de le préciser afin de ne pas entrer en guerre avec des propos mal cités :D (ce qui n'est pas mon but en tout cas :lol: :D )
Je sais que je devrais mieux lire :D (dans la mesure où mes neurones veulent encore bien suivre :D )
Mea culpa :D
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Il est donc imprératif d'avoir une idée de la dynamique de ta composition, c'est très simple à vérifier, tu es en spot, tu mesures la zone la plus claire, ensuite la zone la plus bouchée, ainsi tu obtiens la plage à couvrir, bien souvent (en fonction du capteur ou de l'émulsion utilisée)
Hello Sini,
Peux tu nous donner un exemple concret assorti de valeurs ?
Pour ma part, je fait une unique mesure en spot sur une zone "moyenne".
Par exemple en extérieur, sur un gris suffisamment moyen des nuages.
Je bloque avec la touche AE-L et recadre en faisant la MAP sur le sujet.
Ensuite j'ajuste les PDV suivantes, selon l'état de l'histo de la première image, jusqu'à ce que, a droite comme a gauche, il soit décollé de l'ordonnée.
Marc.
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Si l'histogramme est décollé à droite et à gauche, c'est que la dynamique de la scène est inférieure à celle du capteur. C'est le cas le plus favorable. Pour des raisons purement numérique, il est dans ce cas préférable de la coller à droite car on enregistrera plus de niveaux dans les basses lumières.
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Bonjour
L'histogramme semble être calibré sur 256 niveaux, correspondant à un codage 8 bits.
Avec mon premier APN, un antique HP 707, tout était clair.
Mais les boîtiers Nikon génèrent aujourd'hui des fichiers nef codés en 12 ou 14 bits au choix, donc avec beaucoup plus de niveaux que le pauvre jpg.
A quoi correspondent les limites 0 et 255 de l'histogramme affichable? aux vraies limites des basses et hautes densités en nef, ou à la sévère restriction de dynamique imposée par le 8 bits, sans rapport avec les limites réelles ?
Merci.
Cdt
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Le codage 8, 12 ou 14 bits définit le nombre de niveaux sur lequel est codé ce que j'appellerais un tranche de luminosité, c'est à dire par exemple le passage d'un diaphragme au suivant. Bien évidemment, plus le nombre de bits est important et plus il est possible de stocker de niveaux. Le dégradé dans la tranche correspondante est alors plus fin et permet de multiplier les manipulations numériques sans craindre l'historique en peigne qui traduit la perte d'information dans certaines zones. C'est en particulier le cas dans la tranche la plus sombre. Si je n'ai qu'un niveau de luminosité, je ne pourrai jamais en extraire des détails. Si j'en ai 64, je serai plus à l'aise. Le stockage de l'information n'est pas linéaire. On stocke beaucoup plus de niveaux dans les valeurs claires que dans les ombres. Si le sujet t'intéresse, je te recommande cette lecture (http://www.cours-photophiles.com/index.php/le-traitement-dimage/comprendre-le-format-raw-.html).
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Mais je mesure quoi ? Et avec quoi ? la moyenne de quoi ?
Avec quels chiffres ? Ils s'affichent où ??
:hue: :hue: :hue:
Je crois que je vais attendre un peu avant d'utiliser la mesure spot :)
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Voilà, on lui dit ce qu'il faut faire mais pas comment le faire.
Tu as raison, si les notions d'exposition te perturbent, le plus sage reste le mode matriciel et tu corriges l'expo avec le bouton +/- en fonction de l'histogramme.
Quand tu seras un peu plus à l'aise avec ton APN, il sera toujours temps d'expérimenter ce mode d'expo, qui reste très pointu à l'utilisation.
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"Là ou j'utilise la mesure spot, c'est prendre un vitraille dans une église. Je mesure la lumière sur les parties sombre et les parties claires et je bloque l'expo sur la moyenne et généralement je m'en sors bien."
Depuis les 60's en argentique, je fais une mesure sur la partie vitrée (des vitraux) et je sous expose de 1 à 1,5 diaph ; autrefois sur pied avec la metrastar à viseur 18°, maintenant en pondéré, sans pied avec le 80 400 VR 2.
Ensuite DXO permet de post traiter la gamme de densités et le cadrage.
Voici un fichier brut à Beauvais, à -1 EV, comprimé sans aucun autre post traitement.
Cdt
Bonjour
Seulement qu'ici les données exifs indique mesure matricielle :lol:
En prenant ce vitrail en mesure spot la mesure je la ferais sur la tête du cheval, donc une luminosité moyenne, entre le plus clair et le plus sombre ...
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Mais je mesure quoi ? Et avec quoi ? la moyenne de quoi ?
Avec quels chiffres ? Ils s'affichent où ??
Ces techniques qui consistent à mesurer la zone la plus sombre puis la zone la plus claire et ensuite faire une moyenne, correspondent déjà à une pratique très "technique".
Pour l'instant, et dans l'immense majorité des cas, on n'a pas (plus) besoin de faire tout ça pour obtenir une bonne exposition.
Dans un premier temps, la mesure spot s'utilise comme on te l'a indiqué au début : mesure sur une zone moyenne (un visage normalement éclairé par exemple). Si tu as besoin de recomposer la photo après la mesure, mémorisation de cette mesure avec la touche AE-L puis recadrage et déclenchement. C'est très simple et il n'y a aucun calcul ni aucune correction à faire.
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Merci pour vos réponses, le codage 8 bits est évidemment trop faible pour les capteurs actuels.
L'histogramme de l'écran arrière du boîtier est évident en jpg 8 bits ; par contre à quelles densités correspondent les extrémités de l'affichage à gauche(0) et à droite (255) en 14 bits? Où est le tour de passe passe pour faire tenir des milliers de niveaux dans un affichage prévu pour 256?
Merci
Cdt
PS : j'ai évidemment abandonné le jpg et conservé le nef exclusivement pour post traiter sur un grand écran photo adobe RGB calibré avec CNX2, DXO OP9, photoshop CC ; le jpg ne sert que pour les vues pro en conditions calibrées en manuel total depuis 2006, avec affichage sur un écran photo basique sRGB de qualité (samsung F2380 M).
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"Seulement qu'ici les données exifs indique mesure matricielle"
C'est que j'avais mal tourné le bouton, ce qui m'a déjà causé une catastrophe pour un mariage de belle soeur en spot.
Cette mesure spot réagit très brutalement à la moindre étourderie ou erreur, je la crains.
Désolé
Cdt
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L'histogramme de l'écran arrière du boîtier est évident en jpg 8 bits ; par contre à quelles densités correspondent les extrémités de l'affichage à droite(0) et à gauche (255) en 14 bits? Où est le tour de passe passe pour faire tenir des milliers de niveaux dans un affichage prévu pour 256?
Merci
L'axe des X de l'histogramme d'un Jpeg contient 256 niveaux de gris alors que celui d'un RAW s'étend sur 4096 ou 16384 niveaux selon que c'est un fichier 12 ou 14 bits.
Chaque fois que l'on ouvre d'un diaphragme, la lumière est multipliée par 2. Un Jpeg peut donc stocker correctement une plage de 8 IL (256 est égal à 2 à la puissance 8). La couche la plus lumineuse sera décrite sur 128 niveaux, mais la plus sombre seulement sur 1 niveau.
Cette même plage avec un histogramme cadré à droite sera enregistrée dans un RAW sur 12 bits avec 2048 niveaux sur la plage la plus lumineuse et 16 surla plus sombre.
Un RAW sur 14 bits accorde 64 niveaux au dernier IL d’une plage de 8 IL, 16 niveaux au dernier d’une plage de 10 IL, 1 niveau au plus sombre des niveaux d'une plage de 14 IL.
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à quelles densités correspondent les extrémités de l'affichage à droite(0) et à gauche (255) en 14 bits?
Zéro et 255 en 8 bits sont les limites d'affichage absolues des blancs et des noirs. En 8 bits, le zéro correspond au noir absolu et le 255 au blanc absolu. Il n'y a aucune couleur en deçà ni au delà. Et c'est pareil en 10-12-14-16 bits.
En 8 bits, tu as donc 256 niveaux répartis en valeurs comprises entre 0 et 255.
En 10-12-14-16 bits, chaque unité 8 bits est subdivisée en valeurs plus étroites, mais les bornes de blanc et noir absolus restent identiques.
8 bits = 256 niveaux RVB x3 = 16 millions de couleurs.
10 bits = 1.024 niveaux x3 = 1 milliard de couleurs, mais toujours comprises entre le noir absolu et le blanc absolu. La limite actuelle d'affichage écran.
12 bits : 4.096 niveaux
14 bits : 16.384 niveaux
etc.
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"En 10-12-14-16 bits, chaque unité 8 bits est subdivisée en valeurs plus étroites, mais les bornes de blanc et noir absolus restent identiques. "
Merci pour cette réponse concise et précise : dans un fichier nef 14 bits il n'y a donc rien après les bornes affichées sur l'écran du boîtier, on passe brutalement de ca 8 EV de dynamique à 14,4 EV sur l'axe des abcisses (de jpg à nef).
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J'ai comme l'impression qu'il y a confusion entre 14 EV de dynamique et codage du signal sur 14 bits.
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Je n'ai pas non plus compris l'interrogation d'adupuis, mais il y a quand même un lien étroit entre la dynamique maximale que l'on peut enregistrer et la profondeur du codage : ce sont les fameuses puissances de 2 de mon précédent post.
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L'histogramme de l'écran arrière du boîtier est évident en jpg 8 bits ; par contre à quelles densités correspondent les extrémités de l'affichage à droite(0) et à gauche (255) en 14 bits? Où est le tour de passe passe pour faire tenir des milliers de niveaux dans un affichage prévu pour 256?
Merci
Bonjour,
Un histogramme est le compte d'échantillons du signal par tranche de valeurs.
Le nombre de tranches est arbitraire et dépend de l'affichage souhaité.
La largeur d'une tranche est le quotient de la valeur max par le nombre de tranches.
Si le signal est codé sur 14 bits et le nombre de tranches est 256, la largeur d'une tranche est donc 2^14/256 soit 64.
La hauteur de la tranche 0 est donc le nombre de points de l'image dont la valeur est comprise entre 0 et 63 et ainsi de suite.
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Bonjour,
Un histogramme est le compte d'échantillons du signal par tranche de valeurs.
Le nombre de tranches est arbitraire et dépend de l'affichage souhaité.
La largeur d'une tranche est le quotient de la valeur max par le nombre de tranches.
Si le signal est codé sur 14 bits et le nombre de tranches est 256, la largeur d'une tranche est donc 2^14/256 soit 64.
La hauteur de la tranche 0 est donc le nombre de points de l'image dont la valeur est comprise entre 0 et 63 et ainsi de suite.
Hou là là, je sens que je vais aller me coucher, moi, ça commence à chauffer ;/
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Les EV, ou IL, sont des unités mesurant la quantité de lumière disponible et, partant, l'écart entre les plus hautes et les plus basses lumières d'une scène. Cet écart peut atteindre des valeurs aussi extrèmes que 40 IL (ce que ni l’œil humain, ni un capteur numérique ne peut absorber).
La dynamique d'un capteur est donc exprimée en EV/IL ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Indice_de_lumination ).
Cette mesure n'a rien à voir avec le codage en bits d'une image numérique, qui est un processus purement informatique d'enregistrement de l'image. L'image réelle pourra contenir des milliards de couleurs distinctes, peu importe, à l'enregistrement en 8 bits (par exemple), les couleurs réelles seront simplifiées en 16 millions (par exemple) de nuances au maximum.
La mesure en IL n'a rien à voir non plus avec l 'affichage sur écran : la valeur 0 correspond à la position d'éclairage des pixels "tout éteint" et 255 correspond à la position " puissance d'éclairage (de l'écran) maxi".
Par analogie, les photosites du capteur enregistrent également les valeurs entre "tout éteint" et "puissance maxi", dans la plage dynamique qui est la leur. Ce qui dépasse est enregistré comme noir absolu et blanc absolu.
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J'ai comme l'impression qu'il y a confusion entre 14 EV de dynamique et codage du signal sur 14 bits.
C'est de la dynamique dans les deux cas.
Celle de l'image résultante vaut la plus faible des deux.
Il y a d'abord la dynamique du capteur, qui correspond grosso modo au rapport entre le signal maximum (analogique) généré et le niveau de bruit (variable avec la sensibilité).
Il y a ensuite la dynamique permise par le codage numérique du signal, où chaque bit supplémentaire apporte peu ou prou 1 IL.
Si la dynamique du capteur excède celle du codage, les nuances les plus fines ne sont pas retranscrites.
Dans le cas opposé, les deniers bits (LSB) ne servent qu'à coder le bruit.
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Un codage informatique n'a pas de dynamique. Il se contente de coder le signal analogique qui lui est envoyé.
On peut comparer le principe à une règle graduée : graduée en cm, en mm ou en 1/2mm, elle donne toujours la même mesure, plus ou moins précise, mais la longueur de l'objet mesuré ne varie pas en fonction de la graduation.
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Cette mesure n'a rien à voir avec le codage en bits d'une image numérique, qui est un processus purement informatique d'enregistrement de l'image. L'image réelle pourra contenir des milliards de couleurs distinctes, peu importe, à l'enregistrement en 8 bits (par exemple), les couleurs réelles seront simplifiées en 16 millions (par exemple) de nuances au maximum.
Si ce n'est que les couleurs sont la résultante de la luminosité de chacune des couches RVB. C'est la luminosité qui est codée dans le RAW, pas la couleur : elle sera recalculée au dématriçage. La luminosité varie à chaque IL d'un facteur 2 et ça tombe bien, c'est aussi ce qui se passe quand on décale d'un bit sur un octet. Les deux sont donc étroitement liés.
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C'est de la dynamique dans les deux cas.
La finesse du codage n'a pas, à mon sens, de rapport direct avec la dynamique mais seulement avec la finesse de l'échantillonage.
Par exemple le D3200, qui code uniquement en 12 bits, a une dynamique supérieure au D300 qui, lui, code en 14 bits.
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Ce qui est codé dans un raw, c'est un niveau de gris - puisqu'il s'agit d'un fichier monochrome.
Le dématriçage prend le niveau de gris indiqué pour un pixel, et il sait que ce pixel précis est rouge, vert ou bleu. Il applique donc le niveau indiqué à la couleur indiquée par la matrice.
Ce que le dématriçage ne sait pas faire, c'est inventer des niveaux qui n'existent pas dans le fichier raw. Si le fichier raw lui dit que c'est un niveau 0 (ou 255), il renvoie un noir absolu (ou un blanc absolu).
Et le fichier raw n'invente pas des niveaux non plus. Si le capteur lui dit : j'ai dépassé ma dynamique, je ne sais pas aller au delà, je suis au noir absolu, le fichier raw dit pareil.
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" c'est aussi ce qui se passe quand on décale d'un bit sur un octet"
Sans chercher à être catégorique, ce n'est peut-être qu'approximatif avec les algorithmes de la norme jpg, pas forcément linéaire, afin d'optimiser le faible nombre de pas.
Mais pour préciser ma question, je souhaiterais connaître l'unité utilisée en abcisse : j'étais persuadé qu'il s'agissait comme en densitométrie argentique d'une unité de densité, à gauche support + voile, à droite D max ; d'après ce que je lis ici, il semblerait que l'unité soit le pas de la quantification, en nombre variable suivant le type de codage (8, 12, ou 14 chez Nikon) : 256, 4.096 niveaux, ou
16.384.
Peut-être ai-je mal observé, mais la dynamique des fichiers enregistrés en 14 bits me permet :
1-de corriger des erreurs d'exposition importantes, mais beaucoup moins avec les 8 bits issus du même capteur;
2-d'enregistrer sur le même fichier des densités énormément éloignées, là où le codage 8 bits issus du même capteur n'est pas très supérieur aux limites de l'argentique (environ 8 ev). La revue Fotomagazin ne donne que les chiffres en jpg pour la dynamique des boîtiers, ce qui limite le D800 à environ 9 ev, bien loin des 14,4 en nef.
Où sont les erreurs?
Merci
Cdt
Merci jdrien:
"Un histogramme est le compte d'échantillons du signal par tranche de valeurs."
l'ordonnée est bien le compte d'échantillons
"Le nombre de tranches est arbitraire et dépend de l'affichage souhaité."
L'abcisse est donc indépendante de la gamme dynamique enregistrée
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Là ou j'utilise la mesure spot, c'est prendre un vitraille dans une église. Je mesure la lumière sur les parties sombre et les parties claires et je bloque l'expo sur la moyenne et généralement je m'en sors bien.
Depuis les 60's en argentique, je fais une mesure sur la partie vitrée (des vitraux) et je sous expose de 1 à 1,5 diaph ; autrefois sur pied avec la metrastar à viseur 18°, maintenant en pondéré, sans pied avec le 80 400 VR 2.
Ensuite DXO permet de post traiter la gamme de densités et le cadrage.
Voici un fichier brut à Beauvais, à -1 EV, comprimé sans aucun autre post traitement.
Salut,
J'en ai pas des masses des vitraux en numérique, mais je suis tombé sur celui-là.
Sans post traitement et le ciel était gris, ce qui fait que ça manque de peps.
(https://forum.nikonpassion.com/proxy.php?request=http%3A%2F%2Fimageshack.com%2Fa%2Fimg822%2F1894%2Fqj4s.jpg&hash=c949fc692b571b4dbca0ab76dd959b05)
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L'unité en abscisse, c'est la luminosité, de 0 à 100%, en graduation linéaire.
Pour t'en persuader, tu peux remplir un rectangle dans photoshop ou autre logiciel adequat avec une couleur unie et regarder son histogramme. Tu peux changer la teinte ou la saturtion, il ne bouge pas. Si tu mets la luminosité à 50%, le trait est au milieu. Si tu la mets à 25%, il est au premier quart. etc... ;)
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Peut-être ai-je mal observé, mais la dynamique des fichiers enregistrés en 14 bits me permet :
1-de corriger des erreurs d'exposition importantes, mais beaucoup moins avec les 8 bits issus du même capteur;
Oui : le pas étant plus fin, tu peux "tirer sur l'élastique" un peu plus fort sans effet de crénelage visible.
2-d'enregistrer sur le même fichier des densités énormément éloignées, là où le codage 8 bits issus du même capteur n'est pas très supérieur aux limites de l'argentique (environ 8 ev).
Oui et non.
Pour reprendre l'analogie de la règle graduée, tu as d'une part une règle graduée en millimètres (8 bits) ou en 1/2 millimètres (10 bits au hasard, l'analogie est approximative) ; et d'autre part une règle de 8 cm de long (8 IL) ou de 14 cm (14 IL).
La règle de 8 IL te permet de mesurer et d'enregistrer 8 IL seulement ; avec une précision au mm ou au 1/2mm selon la graduation de la règle - le nombre de bits. Ce qui dépasse la longueur de la règle est enregistré en noir pur ou blanc pur.
La règle de 14 IL te permet d'enregistrer une dynamique supérieure, c'est à dire un écart plus important entre les valeurs extrèmes ; toujours avec une précision variable selon le nombre de bits.
Et toujours dans des valeurs étagées entre 0 et 255.
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J'avais un peu de mal à suivre jusqu'à l'explication imagée de Weepbitterly. Merci, tout est limpide maintenant, mais ça fait mal à la tête quand même votre truc là !
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Et toujours dans des valeurs étagées entre 0 et 255.
C'est le point ou j'ai du mal à te suivre : en huit bits, on code 256 niveaux de gris par canal, mais en 12 bits, on en code 4096. Ensuite, tout est question de convention, mais on travaille en principe sur des entiers.
Il ne faut pas confondre avec l'affichage sur écran, qui est dit 24 bits mais qui est en fait constitué de 3 canaux de couleurs sur 8 bits, plus le canal alpha.
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"L'unité en abscisse, c'est la luminosité, de 0 à 100%, en graduation linéaire."
Quand j'étudiais (pas longtemps) la physique vers mes 18 ans, les unités appartenaient en règle au système MKSA ; ici en fait ce sont selon jdrien, des tranches dont le nombre est déterminé par le niveau de codage 8, 12, ou 14 bits ; cette logique semble parfaitement claire et élégante.
Merci Weepbitterfly pour vos arguments didactiques.
Reste ici un phénomène mal compris : la dynamique du D800e est mesurée à 14,4 EV (DXO) ; et en jpg environ 9 ev par la revue Fotomagazin ?
La dynamique (intervalle entre les densités extrêmes enregistrables, n'est-ce pas) varierait selon ces deux publications (semblant sérieuses) entre nef et jpg
Cdt
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C'est le point ou j'ai du mal à te suivre : en huit bits, on code 256 niveaux de gris par canal, mais en 12 bits, on en code 4096. Ensuite, tout est question de convention, mais on travaille en principe sur des entiers.
J'ai pris l'exemple du codage en 8 bits, 256 niveaux, parce que tous les softs photo proposent un nuancier et un histogramme en 8 bits.
Il est assez facile de vérifier que, avec un capteur ancien et moins performant (exemple D70) ou récent (exemple D800), l'histogramme d'une image correctement exposée montre toujours une répartition sur 256 niveaux. Alors que la dynamique entre les deux capteurs en exemple n'a rien de commun.
Le codage en 8 ou 12 ou 14 bits ne fait que subdiviser plus ou moins finement une plage de valeurs, constante pour un capteur donné mais non constante pour deux capteurs différents.
Autrement dit, n'importe quelle image, même à très faible dynamique, est encodée (= informatiquement découpée en tranches) sur un certain nombre de niveaux : 256 pour un codage 8 bits, ou 16.000 avec un codage 14 bits, mais dans les limites du signal analogique qui lui est envoyé.
Dit encore autrement, l'écart entre deux valeurs (exemple : entre 0 et 1) n'est pas un écart absolu mais relatif.
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Je suis censé comprendre quelque chose ?? :lol:
Je plaisante ! Ravi de voir que ce fil n'aura pas servi qu'à moi... En ce qui me concerne, je manque encore de (beaucoup de) pratique.
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Voici un extrait de la revue Fotomagazin de mars 2014, avec les mesures des Canon G16 et S120 : la dynamique enregistée sur 256 niveaux en jpeg 8 bits retranscrit bien une dynamique d'entrée différente de 8 EV ; la seule constante (indépendante de la dynamique d'entrée) est le nombre de tranches enregistrées.
Chez DXO, la dynamique mesurée est nettement supérieure (11,7 et 11,9 EV), annoncée comme le maximum enregistrable par le capteur (faut-il probablement supposer en RAW).
Pour avis éventuel.
Merci.
Cdt
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La dynamique donnée ici pour le jpeg n'est quand même pas très éloignée des 8 EV ! Je ne connais pas le protocole de test ni les algorithmes de dématriçage. On ne peut donc qu'avancer des hypothèses :
- comme quelqu'un l'a déjà dit sur ce post (mais je ne vais pas tout relire ;)) il est possible que la compression JPeg soit plus intelligente que ce que l'on pense et permette de grappiller quelques dixièmes. Mon côté cartésien a du mal à y croire mais mon côté rêveur est tenté par l'hypothèse.
- toute mesure est entachée d'une erreur et les résultats devraient être affichés avec un intervalle de confiance. Mais comme ces tests sont faits sur un nombre restreint d'individus (au sens statistique), l'intervalle de confiance résultant est énorme, donc on préfère ne pas en parler... On ne devait pas dire que la dynamique à 100 ISO est égale à 8,5 mais qu'il y a 95% de chance qu'elle soit comprise entre 4,5 et 12,5... ce qui est beaucoup moins vendeur !
Pour les tests DXO, la mesure concerne le capteur, donc le fichier RAW. L'écart constaté est tout à fait normal puisque l'on compare des choux et des carottes.