Nikon Passion : Communauté Photo
Apprendre la photo - pratiquer => Pratiquer la photo : étudier la photo et les photographes => Discussion démarrée par: michan le 30 Mar, 2025, 18:19:32 pm
-
Sur le fil Photographie animalière avec les hybrides Nikon Z (https://forum.nikonpassion.com/index.php?topic=193235.msg1771301#msg1771301) la remarque suivante a été postée par domi95130 (https://forum.nikonpassion.com/index.php?action=profile;u=176733) :
« Je ne conçois pas la photo animalière uniquement avec des gros plans mais j'aime bien montrer également l'environnement. »
Mais qu’est ce que la « photo animalière » ? En un mot, la photo animalière, c’est quoi pour vous ?
Je vous livre un certain nombre de réflexions personnelles plus ou moins raisonnable ou fantaisiste sur le sujet :
Une évidence (ou pas), la photo animalière ne concerne que la prise de vue des animaux non humain ! Je suis un humain donc du point de vue strictement zoologique, un animal; si je me fait un selfie est ce que c’est de la photo animalière ? Les portraits font ils partie de la photo animalière ? =D
Le milieu, l‘habitat, l’environnement , l’écosystème est il important ou nécessaire ? Quelle place l’animal doit il tenir dans l’image ? L’animal doit il être le sujet principal de l’image ? Juste un sujet important ? Est ce une question de taille, d’occuper une proportion importante de l’image ? Ou le simple fait qu’un animal y soit présent même si on le voit à peine, suffit il ? Ombres et silhouettes sont elles de mises ?
Est ce le matériel ou la technique qui détermine la photo animalière ? Proxi, macro sur des insectes, arachnides et autres animaux de très petites tailles est ce toujours de la photo animalière ? :hue:
Doit on exclure de son périmètre les animaux domestiques, chiens, chats, chevaux, ... ?
Les animaux « sauvages » en captivité sont ils des sujets acceptables en photo animalière ?
Et les animaux morts ? Si je photographie des trophées de chasse empaillés est ce de la photo animalière ? Si je photographie une collection de zoologie plus ou moins poussiéreuse dans un Muséum d’histoire naturelle est ce encore de la photo animalière ? >:D
Photographier un cadavre mazouté sur une plage ou dans des rochiers est ce toujours de la photo animalière ? =|
A vous de jouer
-
Je suis tout à fait d'accord pour dire qu'il est important en photo animalière de ne pas se contenter de gros plans et de bien montrer les animaux dans leur l'environnement.
Le top du top étant de parvenir à s'approcher suffisamment de l'animal pour le photographier au grand angle et ainsi mieux percevoir son environnement.
-
Photographier, étymologiquement parlant, signifie écrire avec la lumière. Dès lors la photographie animalière c'est écrire avec de la lumière à propos d'animaux au sens large. Vouloir y mettre des limites c'est à mon avis réducteur pour le photographe dans son moyen d'expression (encore faut-il qu'il ait quelque chose à dire, ce qui est un autre débat). Je pense qu'il serait plus intéressant de se pencher sur ce que recherche le photographe animalier dans sa pratique et comment il le justifie, au niveau éthique entre autres.
-
Je suis tout à fait d'accord pour dire qu'il est important en photo animalière de ne pas se contenter de gros plans et de bien montrer les animaux dans leur l'environnement.
Le top du top étant de parvenir à s'approcher suffisamment de l'animal pour le photographier au grand angle et ainsi mieux percevoir son environnement.
Au grand angle, démarche intéressante probablement réalisable dans des contrées loin de notre métropole mais avec de gros risques de perturbation de la faune.
Quand on voit l’évolution des pratiques des éthologiques actuels par rapport à celles de J. Goodall ou D. Fossey (tres grandes figures iconiques) être le moins invasif possible doit être une ligne de conduite même au détriment de bonnes photos.
-
Photographier, étymologiquement parlant, signifie écrire avec la lumière. Dès lors la photographie animalière c'est écrire avec de la lumière à propos d'animaux au sens large. Vouloir y mettre des limites c'est à mon avis réducteur pour le photographe dans son moyen d'expression (encore faut-il qu'il ait quelque chose à dire, ce qui est un autre débat). Je pense qu'il serait plus intéressant de se pencher sur ce que recherche le photographe animalier dans sa pratique et comment il le justifie, au niveau éthique entre autres.
Effectivement il n’y a pas de photo animalière sans photographe animalier. Interroger sa démarche, ses motivations, ses pratiques, son éthique ... font partie du sujet.
-
Salut à la Vendée ;D
-
Salut à la Vendée ;D
Salut à toi également :CH
-
Je suis tout à fait d'accord pour dire qu'il est important en photo animalière de ne pas se contenter de gros plans et de bien montrer les animaux dans leur l'environnement.
Le top du top étant de parvenir à s'approcher suffisamment de l'animal pour le photographier au grand angle et ainsi mieux percevoir son environnement.
Bonjour.
Il faut tout de même relativiser ! ;D (joke !)
:CH
-
Bonjour.
Il faut tout de même relativiser ! ;D (joke !)
:CH
Et pourtant certains le font :
https://youtu.be/MMYnao3K_ds?si=axZmVUnNuiABKUAH (https://youtu.be/MMYnao3K_ds?si=axZmVUnNuiABKUAH)
-
Salut à la Vendée ;D
Salut à toi également !
Au grand angle, démarche intéressante probablement réalisable dans des contrées loin de notre métropole mais avec de gros risques de perturbation de la faune.
Sans aller très loin, en Europe, sur l'île d'Hornøya en Norvège ou sur les falaises d'Hermaness aux îles Shetland, tu peux approcher de très près les oiseaux sans dérangement majeur, quand ce n'est pas eux qui viennent à toi (la photo en exemple est faite depuis le sentier).
(https://live.staticflickr.com/65535/53778856997_6ac62ee0da_b.jpg) (https://flic.kr/p/2pWfGyn)
-
Bonjour michan,
Sur le fil Photographie animalière avec les hybrides Nikon Z (https://forum.nikonpassion.com/index.php?topic=193235.msg1771301#msg1771301) la remarque suivante a été postée par domi95130 (https://forum.nikonpassion.com/index.php?action=profile;u=176733) :
« Je ne conçois pas la photo animalière uniquement avec des gros plans mais j'aime bien montrer également l'environnement. »
Mais qu’est ce que la « photo animalière » ? En un mot, la photo animalière, c’est quoi pour vous ?
Pour moi il y a d'abord 2 choses :
- le fait de prendre en photos des animaux (vivants). Sauvages ou domestiques. Là où je peux les voir et pas obligatoirement dans le milieu naturel.
- ce qu'on peut voir comme photos prises par d'autres dont sur le forum et qui sont classées dans des dossiers étiquetés "photos animalières" le plus svt en apparence, des animaux sauvages pris dans leur milieu naturel. Ce qui est plus restrictif qqe part et qui implique dans une certaine mesure, le fait de s'intéresser et de mieux connaître les animaux, leur habitat, leurs habitudes et par extension, le souhait louable de ne pas les gêner, ne pas les perturber. Qqe part, les respecter. Donc qqe part ne pas uniquement se limiter à prendre des photos.
Par rapport à la remarque de domi95130,
Je préfère comme ça car j'aime bien également les vaguelettes qui pour moi apporte quelque chose, et après il va être un peu serré dans l'image
Je ne conçois pas la photo animalière uniquement avec des gros plans mais j'aime bien montrer également l'environnement
Mais cela n'engage que moi 😉
et ce qu'on peut voir sur bcp de photos étiquetées ou rangées sur le net dans des dossiers "photos animalières", je constate églt bcp de plans serrés avec de ce fait, une intégration de leur environnement qui est svt absente, qui n'apparaît pas. Dans ce sens, pour moi la photo animalière, qu'elle porte sur des animaux sauvages dans le milieu naturel, comme des animaux domestiques dans un milieu "humain", peut intégrer une partie de leur environnement. Pas de manière obligatoire, mais parce que cela peut apporter un plus.
Un biais possible à cela, l'impact liés à la vente de matériel photo. Pour prendre en photo un animal sauvage, statique mais aussi en mouvement, pouvoir clairement l'identifier, on a plus facilement besoin alors de longues focales, d'appareils photos capables de nous procurer des vitesses d'obturation élevées, de réaliser des MAP précises de manière quasi instantanée.. Bref, on peut assimiler par simplification photo animalière = photos prises obligatoirement avec une très longue focale et un appareil photo "adapté". Surtout si on met en avant des plans serrés d'un animal sauvage pouvant être pris à plus de 10 m voire bcp plus, de nous. Ceci avec un arrière plan flou qui l’isole, le mette éventuellement plus en valeur.
On a d'autres spécificités techniques pour prendre des animaux domestiques, des animaux de très petite taille, des animaux évoluant dans l'eau.. donc la plupart du temps, on pourra avoir tendance à classer ces photos dans d'autres rubriques comme photos sous-marines (ou sous l'eau en eau eau douce), proxy-macro. Même si stricto sensu, ce sont tous des animaux. Non ?
In fine, pour moi la photo d'animaux ça peut concerner autre chose que des animaux sauvages en milieu naturel, comme aussi des photos prises dans un parc animalier mais dans ce cas particulier, je préfère le préciser, car pour moi c'est différent notamment en termes de connaissances à acquérir et d'intérêt personnel. Pour ce qui est d'intégrer l'environnement de l'animal, cad faire aussi d'autres plans que des plans serrés, je trouve que cela peut apporter un plus. C'est complémentaire mais pas tjs réalisable puisque généralement je dois aussi changer de focale. Donc ça peut faire aussi du matos en plus à porter en sachant qu'il faut parfois aller vite, donc que cela implique de faire des choix.
A+
-
Effectivement il n’y a pas de photo animalière sans photographe animalier. Interroger sa démarche, ses motivations, ses pratiques, son éthique ... font partie du sujet.
Je ne me considère pas comme photographe animalier bien qu’il m’arrive de faire de la photo d’animaux en pleine nature.
Je pense que la photographie animalière est aussi une pratique d’amateur en billebaude. Nul besoin d’avoir du matériel de compétition ultra lourd, cher et encombrant ni de faire de l’affût pour photographier les animaux en liberté et ce dans le plus grand respect de l’éthique et du bien-être de nos chers animaux.
-
Et pourtant certains le font :
https://youtu.be/MMYnao3K_ds?si=axZmVUnNuiABKUAH (https://youtu.be/MMYnao3K_ds?si=axZmVUnNuiABKUAH)
Bonjour.
J'avais pourtant bien écrit que c'était une blague ! ;)
Sinon, dans ce registre, il n'est peut-être pas nécessaire de rappeler le décès du photographe japonais Hoshino Michio. :-[
Pour alimenter la conversation, j'ai fait les deux : nature sauvage et zoo, je ne prendrais donc pas parti.
Je dois toutefois reconnaître qu'au delà de ce que montre l'image, le travail du photographe dans chaque cas est loin d'être le même ainsi que le temps passé à saisir l'instant.
:CH
-
Bonjour,
Pour moi, la photo animalière est un terme générique qui englobe tous les animaux, tant familiers, domestiques, que sauvages, captifs ou libres.
En revanche, la chasse photographique consiste à tenter de photographier un animal sauvage et libre dans son milieu naturel.
C'est un terme qui tend à disparaitre (peut être le mot chasse qui gêne) mais qui permet de faire la différence.
Pour ce qui me concerne, je ne pratique que la chasse photo à l'affût. Je considère que cette pratique permet de limiter les risques de dérangement.
Avant d'envisager de photographier un animal sauvage à l'affût, il faut apprendre et comprendre. Il faut savoir lire les indices, multiplier les sorties sur le terrain par tous les temps.
C'est à ce prix qu'on peut identifier les passages fréquents et comprendre les habitudes des animaux.
Une fois à l'affût, on peut passer de la déception (après des heures sans rien voir) à l'émotion intense quand l'animal espéré arrive à bonne proximité de l'affût.
Et même parfois on a droit à petit bonus lorsqu'un animal qu'on attendait pas nous fait le plaisir de pointer son nez devant l'affût.
ça m'est arrivé avec un chat forestier qui est arrivé droit sur moi alors que j'attendais un cerf :)
Cadrer serré ou pas, quelque soit l'objectif, c'est l'animal qui décide :)
Ceci dit, cette pratique demande énormément de temps, et si on n'est pas assez disponible, il ne faut pas l'envisager.
L'approche lorsqu'elle est bien maîtrisée donne également d'excellents résultats, et la billebaude permet parfois des découvertes sympathiques qui échappent au photographe qui pratique l'affût.
Et finalement, quelque soit la pratique, photographier un animal (sauvage ou non) est toujours une source de plaisir intense.
-
Bonjour,
Pour moi, la photo animalière est un terme générique qui englobe tous les animaux, tant familiers, domestiques, que sauvages, captifs ou libres.
En revanche, la chasse photographique consiste à tenter de photographier un animal sauvage et libre dans son milieu naturel.
C'est un terme qui tend à disparaitre (peut être le mot chasse qui gêne) mais qui permet de faire la différence.
Pour ce qui me concerne, je ne pratique que la chasse photo à l'affût. Je considère que cette pratique permet de limiter les risques de dérangement.
Avant d'envisager de photographier un animal sauvage à l'affût, il faut apprendre et comprendre. Il faut savoir lire les indices, multiplier les sorties sur le terrain par tous les temps.
C'est à ce prix qu'on peut identifier les passages fréquents et comprendre les habitudes des animaux.
Une fois à l'affût, on peut passer de la déception (après des heures sans rien voir) à l'émotion intense quand l'animal espéré arrive à bonne proximité de l'affût.
Et même parfois on a droit à petit bonus lorsqu'un animal qu'on attendait pas nous fait le plaisir de pointer son nez devant l'affût.
ça m'est arrivé avec un chat forestier qui est arrivé droit sur moi alors que j'attendais un cerf :)
Cadrer serré ou pas, quelque soit l'objectif, c'est l'animal qui décide :)
Ceci dit, cette pratique demande énormément de temps, et si on n'est pas assez disponible, il ne faut pas l'envisager.
L'approche lorsqu'elle est bien maîtrisée donne également d'excellents résultats, et la billebaude permet parfois des découvertes sympathiques qui échappent au photographe qui pratique l'affût.
Et finalement, quelque soit la pratique, photographier un animal (sauvage ou non) est toujours une source de plaisir intense.
Bien qu'il y ai des similitudes entre ces 2 activités, effectivement je n’aime pas le terme chasse photographique utilisée couramment dans les années 70 ( CF JM Baufle et JP Varin). Pour moi la chasse s’accompagne pour le moins de forts désagréments pour l’animal considéré comme une proie. Et au contraire j’essaye qu’il n’y n’en subisse aucun du fait de mon activité.
-
Je ne me considère pas comme photographe animalier bien qu’il m’arrive de faire de la photo d’animaux en pleine nature.
Je pense que la photographie animalière est aussi une pratique d’amateur en billebaude. Nul besoin d’avoir du matériel de compétition ultra lourd, cher et encombrant ni de faire de l’affût pour photographier les animaux en liberté et ce dans le plus grand respect de l’éthique et du bien-être de nos chers animaux.
C’est probablement le cas de beaucoup, des photographes qui font parfois ou souvent de l’animalier mais dont ce n’est pas la seule pratique ni même parfois leur principale activité photographique.
-
Bien qu'il y ai des similitudes entre ces 2 activités, effectivement je n’aime pas le terme chasse photographique utilisée couramment dans les années 70 ( CF JM Baufle et JP Varin). Pour moi la chasse s’accompagne pour le moins de forts désagréments pour l’animal considéré comme une proie. Et au contraire j’essaye qu’il n’y n’en subisse aucun du fait de mon activité.
Je n'aime pas non plus ce terme, l'esprit n'est pas du tout le même. C'est une définition qui date, mais Les deux activités n'ont rien à voir, et je pense même que cela peut nuire à l'image des photographes animaliers.
C'est dommage qu'il n'existe pas de nouvelle définition.
En général, j'utilise le terme de photo animalière en précisant juste que je ne photographie que des animaux sauvages. Cela évite les amalgames.
-
Bonjour michan,
Pour moi il y a d'abord 2 choses :
...prendre en photos des animaux (vivants). Sauvages ou domestiques...
- ... pas obligatoirement dans le milieu naturel.
- ... pris dans leur milieu naturel.
... photo animalière, qu'elle porte sur des animaux sauvages dans le milieu naturel, comme des animaux domestiques dans un milieu "humain", peut intégrer une partie de leur environnement...
A+
orglop450 j’espère ne pas sortir de leur contexte les extraits ci dessus de ta réponse. Vous êtes plusieurs à parler de milieu naturel et de l’animal sauvage.
Sur un autre forum, je me souvient d’une critique qui m’avait été faite pour avoir montré une photo d’oiseau perché sur un panneau de signalisation routière « le milieu n’était pas naturel » ! Mais qu’est ce qu’un milieu naturel ? S’il s’agit d’un milieu non anthropisé, en Europe cela va être difficile, il ne reste que la forêt primaire de Bialowieza en Pologne et peut être quelques îles ou îlot de verdure en montagne ou proche du cercle arctique qui répondent à ce critère. Pour le reste ce ne sont que paysages plus ou moins fortement façonnés par l’activité humaine.
Si je photographie un passereau dans une clairière (probablement anthopisé donc) ou en bordure de forêt ou bien sur une haie bocagère, est ce plus ou moins son milieu naturel qu’un jardin, un parc paysagé ou un cimetière ?
Si je photographie un faucon nichant en haut d’une église en plein centre de Paris ou entre les pierres des remparts d’un vieux château est ce moins son milieu naturel que des falaises alpines ?
J’aurai tendance personnellement à privilégier un milieu ou l’action de l’homme est la moins visible possible mais ce n’est pas une contrainte forte.
L’animal sauvage par opposition à l’animal domestique, oui je fais des photos des chiens et des chats de la famille, parfois un cheval ou un taureau en semi liberté … mais ce n’est pas du tout la même activité ni les mêmes sensations. Un haret dois je le considérer comme un chat sauvage ou un chat domestique ? ;D ;D
En région parisienne, je croise très souvent des bernaches du canada ou des perruches à collier mais je ne les photographie que très rarement. Par contre si des bernaches cravants se montre à moi sur une plage vendéenne, je ne compte pas mes prises de vue. ;)
Je préfère donc les espèces locales aux espèces invasives si ces dernières sont issus d’animaux exotiques s’étant évadés de captivité. Ces dernières peuvent d’ailleurs souvent être approchées très prêt et photographiées au smartphone ou au grand angle. :lol: :lol: :lol:
Pour les espèces qui colonisent de nouveaux milieux suite au réchauffement climatique ou à l’arrêt d’une chasse abusive je les photographies sans problème et sans arrière pensée.
-
Bonsoir michan,
orglop450 j’espère ne pas sortir de leur contexte les extraits ci dessus de ta réponse. Vous êtes plusieurs à parler de milieu naturel et de l’animal sauvage.
Sur un autre forum, je me souvient d’une critique qui m’avait été faite pour avoir montré une photo d’oiseau perché sur un panneau de signalisation routière « le milieu n’était pas naturel » !
C'est tout à fait cela, pour à priori "bcp" de personnes, photo animalière = animaux sauvages dans leur milieu "naturel" cad sous entendu, non anthropisé (cad dans un environnement théoriquement non modifié par les humains ce qui comprend ttes leurs actions au sens large du terme).
Et là je te rejoins, globalement sur terre, en réalité il y a peu d'endroits où l'homme n'a pas modifié qqe chose (même si cela ne se voit pas obligatoirement en apparence) comme.. le réchauffement climatique qui est "global" pour ne pas parler d'anthropocène.
Après sur le plan photographique, on peut avoir envie de "faire rêver", de montrer les choses pas obligatoirement sous leur moins bel aspect. Qd j'ai des invités chez moi, on range un peu avant. Non ? - Idem, svt qd on prend en photo un ou une ami(e).
Bref, la photo animalière, ça a la définition qu'on veut à partir du moment où il y a un animal comme sujet principal +/- son environnement.
Juste prendre en compte, qd on présente des photos, ce que d'autres attendent.
Enfin, c'est mon avis.
A+
-
:CH
Pour moi la photo animalière, photographier des animaux en billebaude, a été dans un premier temps de l'évasion, une renaissance après de longs mois alité.
Puis ça a été de la découverte : de mon matériel et de l'environnement dans lequel je me trouvais.
De l'apprentissage avec la pratique, connaître ma zone géographique, les animaux "ciblés". Apprendre à s'en approcher, à les respecter (dans le sens ne pas (ou le moins possible) les déranger).
Ça me permet d'avoir des activités avec mes enfants car ils veulent faire de la photo et tout connaître comme papa, c'est de la transmission.
(En pratiquant on a envie de prendre soin de notre monde car quand on connaît quelque chose, on l'aime et quand on aime on protège.)
C'est aussi des échanges avec d'autres photographes (même si c'est le cas pour tout) tant sur le terrain que lors d'expositions ou sur ce forum par exemple.
On s'inspire les uns-les autres.
C'est très personnel mais c'est comme ça je vis cette pratique de la photographie.
Pour être généraliste :
Je pense que peu importe l'animal, du moment que c'est une photo d'un animal c'est une photo animalière. Sauvage ou non, dans son milieu naturel ou en zoo/réserve (du moment que son bien-être est assuré).
Que ce soit en gros plan, un portrait, de loin, avec ou sans son environnement c'est au choix de chacun.
Il n'y a qu'à voir ce que font les gens dans ce forum (sans aller bien loin) pour ce rendre que tout peut être très bien.
Ce qui est primordial c'est le respect de l'animal : le moins d'interaction, de dérangement possible, on ne piège/blesse/neutralise/tue pas, on crée pas de scènes en modifiant/provoquant des comportements.
C'est tout pour l'instant ;D
:CH
Question : une photo d'insecte (en macro ou proxy) = photo animalière ou non ?
-
...
Juste prendre en compte, qd on présente des photos, ce que d'autres attendent.
Enfin, c'est mon avis.
...
Pour moi c’est une vraie question, doit-on plus ou moins se soumettre à l’attente des autres ou pas ?
-
:CH
...
Question : une photo d'insecte (en macro ou proxy) = photo animalière ou non ?
Si tu prends le terme animal dans son acception zoologique oui mais de même, toute photo représentant un humain peut aussi entrer dans ce cadre. :lol: :lol:
J’ai bien l’impression que les pratiques, le matériel un peu différent et un certain nombre de conventions sociales amènent à distinguer ces 3 activités. =D >:D
-
L'Homme est en effet un animal comme les autres ;D ;D ;D
-
Si je veux faire râler mes enfants je leur dis que j'ai photographié deux petits animaux en leur montrant leurs portraits 🤣🤣🤣
-
J'ai une anecdote qui m'avait marquée...
Je ne fais pas de photo animalière, j'habite proche de Bordeaux.
Il y a une dizaine d'années, quand j'étais à fond dans la photo amateur, j'avais voulu faire des photos de nuit et je m'étais installé sur les bords de Garonne, à deux pas de la vase.
Soudain, j'ai entendu des mouvements dans les buissons à côté et j'ai pensé que cela devait être des ragondins.
Je ne connaissais pas ces animaux et bêtement j'ai pris la peur de ma vie.
J'ai vite remballé mon matériel et je me suis enfui !
En remontant vers le pont de pierre, il y avait un muret qui me séparait de la berge et j'ai vu d'autres ragondins.
Ils se tenaient debout et me regardaient passer.
Alors j'ai pris le risque, j'ai enjambé le muret et je me suis approché d'eux.
Il y avait des adultes et des petits, et j'ai rapidement vu qu'ils étaient inoffensifs, ils attendaient juste que je leur donne de la nourriture.
Je n'en avais pas mais j'ai commencé à les photographier, et je me suis retrouvé à quatre pattes dans l'herbe pour me mettre à leur hauteur, avec les petits ragondins à 20cm de mon objectif.
J'ai plus appris des ragondins en allant à leur rencontre qu'en restant avec mes peurs basées sur mon ignorance.
-
Ce post et une photo pour mettre en exergue 2 points évoquées précédemment.
D'abord, l'animal "sauvage" dans son "milieu naturel" en opposition à un animal captif ou domestique dans un environnement totalement anthropisé. N'existe t'il pas une grande variété de situations intermédiaires ? Par exemple un animal parfaitement sauvage ayant colonisé un milieu urbain mais toutefois sans contact direct avec l'espèce humaine.
Ensuite, la mise en avant d'une approche maitrisée (sans nuire aucunement à l'animal) en opposition à l'utilisation de plus longues focales. Pour moi ses 2 approches se complètent plutôt qu'elles ne s'opposent, l'un n’empêche pas l'autre. Il y a bien des cas ou l'on ne peut pas se rapprocher de notre sujet à cause de barrière physique infranchissable sans moyens conséquent qui seraient en contradiction avec le respect de l'animal ou sans bénéficier de privilège particulier.
Pour illustrer ce propos, voici une photo d'un faucon pèlerin nichant au cœur de Paris. S'il m'a sans doute aperçu au loin, je ne l'ai aucunement dérangé (environ 1 heure d'observation) tellement il doit être habitué à ces hordes de bipèdes qui fourmillent en contre bas de son perchoir. Photo non "croppée" prise à main levée au Z8 avec le Z 800mm et le Z TC x2, soit une focale de 1600mm à F/13 à une distance de 94,4 mètres dans les Exifs.
(https://media.joomeo.com/large/681903783701e.jpg)
Si j'ai le temps et la possibilité de le faire sans attirer trop l'attention sur ce couple, j’essaierai de le photographier sans TC pour voir si le résultat est meilleur.