Mettre un filtre dégradé de 0,60 de densité (par exemple) sur un ciel revient à la même chose que d'utiliser le lasso Toshop et de sous-exposer de la même valeur (0,60) la partie délimitée par ce lasso!
Comme cette densité rajoutée n'influence en rien (jusqu'à un certain point bien sûr!) le contraste original, on peut aussi jouer avec le "feather" (diffusion du bord de l'effet).
Le nec le plus ultra, utilisé par de grands chefs opérateurs de l'industrie du cinéma, est de découper un grand filtre neutre (cela se vend au mètre) suivant les formes du sujet à sous-exposer . Ils placent cela en général sur l'extérieur du pare soleil.
Avantage certain à la méthode "logicielle", grâce au lasso on peut aussi faire le pourtour exact de la zone à sous-exposer (dernière photo ci-dessous) et c'est vachement moins cher. De plus on peut s'offrir pour pas cher tous les filtres qui n'existent pas... ND0,68 ou ND 1,024 par exemple, suffit de doser doucement le Ctrl+L à la souris.
La zone assombrie doit être sous-exposée puisque c'est le but initial du filtre. Le résultat souhaité est celui donné par le filtre. Un filtre de 0,30 placé sur un ciel donnera une sous-ex de 1 diaph sur ce ciel...point barre!
Un autre avantage de la méthode logicielle est qu'on peut faire varier, en plus de la densité, le contraste dans la partie filtrée, ce qui est impossible à faire avec un Cokin ou autre. De plus un filtre aussi bon et aussi cher soit-il amènera toujours une parte de qualité optique, minime dans certains cas, grave dans d'autres.
On peut dès lors s'amuser à l'infini avec Toshop les longues soirées d'hiver.


Le résultat obtenu par le lasso de la dernière image est .... l'avant-dernière!