Étonnant monsieur Durand !
Cessez de penser en argentique et oubliez vos évidences, faites des tests et analysez-les, vous verrez que la notion de profondeur de champ au grand-angle n'est plus la même (entre autre).
Pour recentrer le débat, si la détection de contraste est dans les choux pour les sujets en mouvement, la détection de phase est dans les choux pour des sujets projetés très petits sur le capteur comme c'est le cas au grand-angle.
Pour revenir à l'article cité plus haut, on voit bien que Canon utilise pour sa mise au point hybride la D.P. pour dégrossir celle-ci puis la finaliser avec la D.C.. Sur le Canon 70D, c'est bien la D.P. qui est utilisée mais en se servant directement des photosites du capteur, chacun d'eux étant "splittés" pour mesurer la différence de phase et caler la MàP. Ici on se sert bien de la D.P. mais en abandonnant le système optique complémentaire générateur d'imprécision dans les cas "extrêmes" (super grand-angle, très grosses ouvertures, aberrations etc...). J'y vois la confirmation d'un problème très peu abordé jusqu'ici.