C'est bizarre, calibrer la sensibilité d'un flashmètre…
Je pense qu'une fois de plus, Descartes à la solution (Discours de la méthode… en vente dans les bonnes librairies)
Sérieusement, hors conditions très très très particulières, on n'étalonne pas un instrument de mesure.
Si tu collectionnes les flashmètres, il peut y avoir un intérêt… mais il te faut un banc de test d'exposition adapté (les tests faits avec le matériel ad-hoc par les revues sérieuses montrent que le bon matériel est ±1/10 diaph sachant que la tolérance d'affichage est ± 1 digit, pas la peine de s'emmerder).
Coté boitier, c'est une autre paire de manche, entre le coefficient de tirage (voir plus bas), l'ouverture vraie des objectifs (gradués en ouverture géométrique avec, parfois, un peu d'optimisme… j'ai 2 objectifs Nikon pro récents au boulot avec un écart de 2/3 diaph entre les deux), la sensibilité toujours un peu optimiste et le rendu des blancs toujours trop contrasté (bien qu'en progrès), aligner en sensibilité un flashmètre sur un boitier tient autant du bon sens que d'étalonner une copie de mètre étalon avec du papier millimétré.
Comme déjà dit, une mesure au flashmètre doit toujours être interprétée, l'intégration de tout ce qui précède et de la mauvaise technique de l'opérateur faisant partie de l'interprétation. La seule méthode pour apprendre à faire cette interprétation est de faire des photos de chartes (au minimum 3 points (blanc, gris moyen, noir), une charte de gris sérieuse + des plages de couleur, c'est mieux. Pour mémoire, en numérique, le blanc doit être à 230, 230, 230 en RVB en numérique, à 0,20 + support + voile en inversible et le noir doit être à 0,10 + support + voile en négatif (il faut donc un densitomètre pour faire les mesures sur film…).
Pour le coefficient de tirage, la bonne méthode est de calculer le grandissement de l'image, le coefficient est égal à (1+G)².
Avec un boitier récent, la valeur de diaphragme affichée par le boitier est la valeur vraie… pas la peine de calculer le coefficient, l'ouverture indiquée intègre le coefficient (ce qui n'est pas le cas quand on règle le diaph sur l'objectif, le nombre d'ouverture étant calculé pour une mise au point à l'infini)
A+
Laurent Galmiche