salut à tous,
ma question est la suivante : comment je peux établir une profondeur de champ correcte sur un objet ? …
Bonjour,
En ce qui concerne la profondeur de champ, les ISO n'ont a priori rien à voir. Seule la fermeture du diaphragme augmente la pdc, et son ouverture la diminue.
La vitesse doit varier de la même façon, mais inversement : on ferme d'un diaphragme = on utilise une vitesse supérieure pour avoir une exposition correcte. (C'est une des bases fondamentales de la photo…)
La sensibilité permet, pour un même diaphragme (donc une même pdc) d'utiliser une vitesse plus ou moins élevée, selon que les ISO varient en plus ou en moins. (Autre base fondamentale de la photo.)
Le posemètre d'un appareil photo est un truc parfaitement imbécile qui tend à tout ramener à un certain niveau de gris (le fameux gris à 18 % des chartes Kodak…) : il réagira de la même façon, quel que soit le mode d'exposition choisi (A, S, P, ou M, à ceci près qu'en mode M, c'est le photographe qui règle la lumière et non un automatisme quelconque).
Autrement dit, pour obtenir une profondeur de champ maxi sur un objet, on a intérêt à mettre l'appareil sur trépied car on utilisera fatalement une vitesse lente. Et cette grande pdc n'isolera pas l'objet de son environnement.
Il n'existe qu'un seul moyen pour obtenir une grande profondeur de champ sans fermer le diaphragme outre mesure : c'est l'utilisation d'une optique à décentrement et bascule, le décentrement n'intervenant que peu ou pas du tout. C'est la bascule qui permet ça. (Et c'est le principe de la chambre photographique dont on peut à la fois basculer la partie optique et la partie du plan-film.)
Et c'est cher !
Et la manipulation de telles optiques demande un minimum de "savoir-faire".
En résumé : pour augmenter la profondeur de champ, il faut fermer le diaphragme. La vitesse baissera d'elle-même en mode A.
Cela dit, comme le fait remarquer Sini, l'utilisation des ISO automatiques réserve parfois de fâcheuses surprises en matière de bruit…
