Plus près de nous, je me souviens que le D700 a été lancé à un peu plus de 2800 euros en septembre 2008, pourtant j'ai payé le mien 2 315 euros en point pro à Paris en décembre 2008... Alors évitons de trop vouloir jouer les devins...
Le positionnement prix est la donnée de départ, d'où mes remarques qui évidemment ne tiennent compte que du prix actuel.
Plus ou moins d'accord avec ça, Nikon joue la carte des passionnés/nostalgiques mais sans repousser ceux qui veulent un capteur de D4 dans un boîtier moins cher pour du reportage, d'où un Df qui outre son côté rétro et orienté "map manuelle" dispose également de toutes les fonctions AF modernes, molettes incluses. Et c'est peut-être parce que Nikon joue sur les 2 tableaux à la fois (MF/AF) que le Df, en plus de son tarif, a un peu de mal à séduire... quoique, attendons de voir.
On est d'accord. Qui trop embrasse mal étreint

Mais à la différence de Nikon qui a vraiment looké son Df pour lui donner un air vintage, Leica a jamais fait d'effort particulier pour donner cet aspect à ses M, puisque leur allure n'a pas changé depuis des lustres.
Et c'est aussi pour cela que les M n'ont pas l'air de sortir de la cuisse de Jupiter. Ils s'inscrivent dans une tradition avec un vai parti pris.
Le Df peut donner l'impression d'un patchwork un peu factice (c'est en tout cas ce que j'ai ressenti en le voyant). Un boitier au form factor du D600 avec une inspiration rétro face avant mais quasi indifférenciable d'un D600 face arrière (impression renforcée sur le modèle silver).
Mouais... Il ne faut pas trop faire une fixation sur ce film qui a plus servi à faire le buzz sur le Df qu'autre chose. Dans 6 mois, qui s'en souviendra ?
Au contraire, je pense qu'il faut les prendre pour ce qu'ils sont c'est à dire une très bonne indication du positionnement du Df. La cible est claire, le produit bien mis en place dans son environnement, c'est de cette façon que le voit Nikon. Il appartient évidemment aux consommateurs de se l'approprier mais on connaît à tout le moins le coeur de cible.
Là c'est une question de point de vue. Moi les molettes ne m'ont jamais dérangé mais j'en ai quasiment toujours eu... Or ce n'est pas le cas de tout le monde : il y a encore bcp d'amateurs qui ne se sont pas faits aux molettes et qui n'en ont pas vraiment besoin avec leurs Ais. Et puis de toutes façon comme je l'ai déjà écrit ce Df joue sur les 2 tableaux, donc on pourra l'utiliser avec OU sans molettes...
La question ne me semble pas tant être de savoir ce que X ou Y préfère mais davantage de savoir comment Nikon peut justifier la présence d'une couronne manuelle alors que le système a été abandonné sur les systèmes pros depuis belle lurette ? Si le système de la couronne manuelle n'est pas optimum pourquoi l'avoir laissé ? Idem pour la mollette, après c'est une question de point de vue, certains verront cela comme une possibilité pour chacun d'adapter ses usages. D'autres verront là l'opportunité manquée de supprimer les fonctions superflues et de faire un peu de ménage dans une constellation de boutons. Pour ma part, je trouve que ça manque de parti pris.
Tout dépend du type de photo et du type d'objectif utilisé. A l'heure actuelle cela fait encore une sacré différence, même s'il est probable que celle-ci ira en s'amenuisant au fil du temps.
A mon avis tu prends le problème à l'envers. En argentique il y avait une offre très variée et on pouvait choisir en fonction de son utilisation : jetable, compact, réflex, télémétrique, panoramique etc. avec la même pellicule 24x36, c'est à dire sans gros écart de ce côté, la différence de qualité se jouant essentiellement sur les différences éventuelles de qualité optique.
Jusqu'à hier, on avait soit des compacts à capteur ridicule, soit des capteurs plus grands (DX ou FX) mais quasi uniquement sur des réflex. Les télémétriques, déjà chers en argentique, sont devenus inaccessibles. Cela explique la prolifération des réflex. Or maintenant d'un seul coup on a plus seulement le choix compact vs réflex mais tout un éventail de possibilités intermédiaires en mirrorless... Du coup, et ça me semble logique, ceux qui ne sont venus au réflex que par défaut vont sans doute vite aller vers autre chose.
Il me semble que nous disons la même chose, non ? Tout à fait d'accord avec toi en tout cas

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Je serai curieux de connaître le poids d'un 70-200/2.8 pour mirrorless 24x36... Pas sûr qu'on gagne grand-chose. Pour plus de légéreté il existe déjà des 70-200/4 ou 70-300/3.5-5.6 très bons et bien moins lourds.
Là tu ne raisonnes qu'en Nikon, car le 50/1.2 de Canon est bel et bien autofocus. D'autre part un objo comme le 50/1.2 Ais est sans doute typiquement le genre de caillou qui ira très bien sur un mirrorless 24x36... Et puis l'attrait des Ai/Ais ne se résume pas qu'à leur charme rétro, il faut aussi voir que certains d'entre eux sont quasiment ou aussi performants que les modèles actuels pour une fraction du prix. Sans parler des modèles jamais remplacés... Et l'AF n'est pas toujours indispensable, loin de là...
Mon propos était de dire que ce sont des outils qui sont très élitistes (même pour les pros). Les progrès de la technique capteur/montée en isos et émulation logicielle aidant, je ne suis pas persuadé que la qualité des cailloux soit aussi dirimante pour la plupart des acheteurs en tout cas pas au point de se passer d'AF ou de s'équiper d'une brouette pour transporter son matos. Quand on voit que certains photographes ont réalisé des reportages à l'iphone (même si cela participait autant du buzz que de l'intérêt journalistique des photos), il y a fort à parier que l'usage du reflex sur le terrain tendra à disparaître ou en tout cas à se raréfier fortement. En tout cas cela démontre que la taille des appareils est un vrai critère de sélection et de succès.