- Les critères d'évaluations des performances optiques normalisés des objectifs ne tiennent compte que de paramètres mesurables et répétitifs d'une optique à une autre. Ces sont des paramètres géométriques et autres aberrations optiques connues qui caractérisent les performances d'un objectif et qui sont mesurés selon une procédure commune et normalisée.
- Cependant, lorsqu'on examine attentivement les caractéristiques et les performances optiques des objectifs d'exception, l'on s'aperçoit que contrairement à une optique "banale" où la progression des performances optiques suit logiquement la fermeture du diaphragme pour atteindre son summum à f/5,6 ou f/8 (piqué, contraste et courbure de champ), sur une optique d"'exception", le summum des performances optiques est atteint dès la pleine ouverture ou à celle suit la suit immédiatement. On peut placer dans cette catégorie d'exceptions des super télés 300mm et 400mm f/2,8 chez les grands, Canon et Nikon et le fameux Leica Apo-Telyt R 280mm f/4. Le Nikkor AF-S 200mm f/2 IF-ED VR, le Canon EF 180mm f/1,8 L USM et le Leica Apo-Summicron 180mm f/2 en font également partie.
- Un autre critère difficilement "paramétrable" est celui de la "justesse" chromatique d'une optique, sa clarté et sa "limpidité". Avec un média argentique, ces qualités citées d'une optiques sont immédiatement visibles et "palpables" lors d'une projection d'une diapositive sur un écran de qualité. En effet à quoi servirait-il d'avoir un objectif piqué et parfaitement orthoscopique si son rendu chromatique est terne et enterré? La qualité des verres optiques employés, leur traitement, la qualité de leur polissage et le nombre d'éléments influent considérablement sur le rendu final d'une optique.
- Et c'est précisément à ces "petites nuances" que l'on distingue une optique exceptionnelle d'une optique simplement excellente. Même si sur un banc de test un télé fixe n'est pas sensiblement plus piqué qu'un zoom de 23 lentilles en 18 groupes!
Cordialement,
Photokor.