Bonjour à tous,
Je viens de parcourir l'ouvrage "La science au présent 2009" édité par Encyclopédia Universalis.
Une page complète (p.273) est consacrée à l'anniversaire du... Nikon F, sous la plume de Bernard Leblanc.
L'auteur cède cependant à la mode journalistique en écrivant "Autre particularité: une étrange fourchette solidaire de la bague de diaphragme et qui dépasse de la monture. Sa fonction restera mystérieuse jusqu'à l'apparition, en 1962, des viseurs prisme "Photomic" à posemètre incorporé qui révèleront toutes les possibilités de ce dispositif de couplage des ouvertures d'objectifs".
Les ingénieurs de Nippon Kogaku n'avaient pas cette prescience. Ils avaient simplement prévu, comme de nombreux collectionneurs de Nikon le savent, dès la présentation de cet appareil en 1959, une cellule externe au sélénium couplé à la bague des diaphragmes et au bouton des vitesses, et qui opérait donc ni plus ni moins de la même manière que la cellule externe du photomic de 1962 qui était au Cds.
Un dispositif de même type a été développé pour le Nikkorex, qui fut mon premier reflex et fait partie de ma collection.
Dommage que des articles destinés au grand public comportent ce genre d'approximation.
Jean-Marie.