Bonjour,
Au début le F avec prisme en toit pouvait recevoir une cellule au sélénium qui fonctionnait sans pile, de ce fait il n'était pas nécessaire d'équiper le boitier d'un circuit électrique autre que celui du flash.
Cette cellule est d'ailleurs à l'origine de la fourchette sur les objectifs, car c'est déjà par la fourchette que la cellule était informée de l'ouverture.
On peut considérer ce montage initial soit comme un "coup de pot" du au hasard, soit comme un témoignage de l'ingéniosité de Nikon à l'époque, soit comme un mélange des deux!
Ce qui évoluait vite dans ces temps reculés n'était pas la taille et la définition du capteur, mais la taille et la technologie des cellules.
Du selenium qui demande une large surface sensible et impose une cellule externe au boitier, on passe au Cds qui permet une "miniaturisation" de l'élément sensible de la cellule qui de ce fait peut être mis à l'intérieur du boitier, puis plus tard derriere l'objectif pour permettre une mesure TTL.
Chez les autres fabricants si on veut mettre une cellule "dernière technologie" cela impose quasi à chaque fois le changement du boitier.
Sur le F, Nikon bricole le montage, et il est juste nécessaire de changer le prisme. On passe ainsi du selenium externe au Cds externe (photomic) au Cds TTL (photomic T, Tn, Ftn). Plutôt sympa pour le client qui moyennant une "raisonnable" rallonge financière peut avoir un boitier doté du dernier modèle de cellule.
Imaginez voir, deux verrous mécaniques à défaire pour extraire une cassette et votre D200 se retrouve équipé du capteur FF du D3

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Sans compter que dans ce cas, pour nettoyer le capteur, on enleve la cassette et un coup sous le robinet + un coup de kleenex font l'affaire
