hello
effectivement, la peau de chamois est à proscrire comme vaguement tout ce qui est pince à essorer les films...
Pourquoi?
ce n'est pas un problème avec le produit "neuf" qui est "réel" mais plutôt avec le gros risque de contamination par des particules abrasive dans le temps.
Un photographe pro laissait sa pince à essorer à tremper en permanence dans un verre rempli d'agent mouillant pour éviter la formation de cristaux de calcaire à sa surface en cas de séchage.
Idem pour la peau de chamois qui peu avoir aussi des cristaux de chrome suite au tannage.
Personnellement, je n'aime pas l'agent mouillant. Utilisé dans la cuve, cela contamine le révélateur (même si on rince bien) qui se met à mousser. Cela fait aussi des bulles qui restent sur le film qui sèche...
Je me suis aperçu que si je monte la température de l'eau de lavage autour de 40°C juste avant de sortir les films, j'avais quasi aucun dépôt de calcaire.
Pour essorer, je me lave les mains avec du savon de Marseille (y en a-t-il un autre???) et j'essore entre deux doigts.
En cas de trace de calcaire, j'utilise un chiffon micro fibre (modèle "rêche/rigide/tissé" et pas "mou/tricoté") pour frotter délicatement la dorsale du film sec.
Pour la découpe des films, une paire de ciseau à cheveux/de coiffeur car micro dentelé me va très bien (un peu par hasard que j'utilise ça, c'est le seul que j'avais sous la main et c'était livré avec ma tondeuse à barbe...)
Pour le stockage, n'utiliser que du papier cristal/pergamine car finalement, les autres possibilité sont décevantes. Ceux en PET très transparent pour faire des planche contact attirent très bien les poussières et ceux en polypropylène sont moyennement transparent et trop "mou" pour enfiler le film avec calme et confort...
Personnellement, je vais chez Aurélien LeDuc
http://www.labo-argentique.com/boutique/ou on trouve tout ce qui est bon
Pour le classement des feuilles, ben un rapide calcul de 6 vus de 40mm = 240mm + les anneaux vous montre que les classeur standard d'écolier ne vont pas bien, donc acheter aussi le classeur Panodia est quasi incontournable (ceux vendu chez les marchants de journaux pour y mettre les collections genre "les 12000 fiches cuisines et l'ordre nouveau" de tonton adolph vont bien aussi)
Donc pour être sûr, je récapitule le procédé.
Dernier bain de rinçage de la bande de négatif dans la cuve avec la spire effectué. Là je sors simplement la spire, j'égoutte un peu, je déplie la bande du négatif sans rien toucher (on va faire soft)*, je mets une pince en haut, une pince en bas (lestée), je ferme la salle de bain (pour éviter ainsi les courants d'air) et puis je laisse sécher deux heures pour être sûr, de là je fais le tests en bas, tout en bas du négatif si la gélatine colle ou plus du tout et je saurais que mon négatif est près au découpage.*) ben si tu as les mains propre et mouillées, et à condition quelles ne soient pas incrustées de limaille de fer comme un vieux mécanicien du siècle dernier, tu ne risques pas grand chose à tenir par les bords ton film, voire à mettre les doigts dessus...
J.Ph.