Quand on a de l'eau très très très calcaire (mais dans ce cas, est elle potable ?), il n'y a pas 50 solutions : il faut adoucir… et ajouter un peut d'hexamétaphospate de sodium (vendu sous la marque Calgon… à vérifier que ce qui est vendu actuellement sous la marque Calgon ne contient que que l'hexaméta… de sodium)
Ce qui est sûr, c'est que de l'eau hyper-calcaire, c'est pas le pied pour faire du révélateur (le calcium précipite) mais c'est l'idéal pour le lavage (et moins pour le rinçage final).
Quand à la quantité d'eau pour laver un film, moins d'un litre suffit avec une cuve type Paterson : on vide le fixateur, on remplit la cuve d'eau (290 ml…), on retourne 5 fois, on jette l'eau, on remplit, on retourne 10 fois, on jette, on remplit, on retourne 20 fois, le film est rincé (méthode Ilford) (bien sûr, il ne faut pas utiliser un fixateur tannant)… et un petit coup de mouillant pour terminer.
Petit détail, j'habite une région où l'eau est naturellement peu minéralisée mais acide (je ne crois pas avoir développé de film chez moi depuis que ma commune a mis en place un traitement de l'eau qui l'a rendu buvable, moins acide (donc ne risquant pas de bouffer les conduites en plomb) et nettement plus calcaire)… et j'ai pas loin de chez moi de l'eau très calcaire. Je n'ai pas observé de différence significative au niveau des traces de séchage en fonction de la dureté de l'eau… mais ai observé à répétition de grosses différences en fonction de la température de l'eau de lavage (bien que dans les livres et dans les revues…). Température de l'ensemble des bains (y compris le lavage) à ± 0,5 °C (il suffit d'un bain marie pour éviter ce qui ressemble à une réticulation en moins pire…)
A+
Laurent Galmiche