130 Mo par vue !? 
Avec mon Canon FS 4000 US, j'arrive, en *.PSD et 14 bits, même à plus de 150 ! Utilisant des DVD pour le stockage, cela ne pose pas trop de problèmes. Sûr qu'avec seulement 768 MO de mémoire, il ne faut pas scannériser trop d'images à la fois pour éviter que la machine se plante avec Photoshop. Mais la lenteur vient plutôt du pilote de chez Canon qui est pas terrible

. C'est pourquoi j'ai acheté VueScan, et c'est un peu mieux. Hélas, même avec ce logiciel-là, la résolution ne peut être adaptée qu'en la divisant par deux : ainsi, on passe tout de suite des 4000 dpi à 2000, ensuite à 1000, etc. C'est un peu embêtant, même si les 2000 sont avec de nombreux films 200 ISO déjà suffisants pour voir du grain

.
Cela est-il pareil sur tous les scanners dédiés film ? J'ai par ailleurs un peu les boules : acheté en 2003, mon Canon a coûté plus cher qu'un "kit" D70 en 2005 (avec le 18-70). Si l'on le trouve encore aujourd'hui (semblerait qu'il s'agisse d'une "fin de série", bien qu'il n'y ait pas de successeur en vue ; peut-être Canon va-t-il se concentrer sur les engins à plat à l'avenir), il coûte guère plus de 600. Mais c'est assez classique en électronique/numérique/informatique et même pas la peine de s'en plaindre, tant le phénomène est connu

.
Que penser d'ailleurs d'une idée qui m'a déjà plusieurs fois traversée l'esprit : au lieu d'un scanner dédié film recourir à un dispositif de duplication de diapos, soit avec un soufflet sur un réflex, soit même avec un compact (Nikon propose pour les Coolpix haut de gamme des duplicateurs) ? À mon avis, cela ne serait pas seulement beaucoup plus rapide mais aussi plus économique. On n'aurait certes pas les dispositifs de "nettoyage" (mais il existe des bombes à air comprimé, et des traces de doigts ou des rayures n'ont simplement rien à faire sur des diapos correctement stockés et manipulés

), et on serait limité par la résolution du capteur. Mais si 6 MPix suffisent pour un tirage A3, je ne vois pas de problème non plus, et on obtiendrait des fichiers de taille beaucoup plus "digeste"

.
Pour mes scans à 4000 dpi, il s'agit pour moi un peu de "négatifs" numériques, comme j'utiliserais des "RAW" avec un APN. Évidemment, je les adapte après en fonction de l'utilisation (taille d'impression, CD en JPEG, Web…). Cela est d'autant plus important avec les labos "numériques" dont de nombreux sont déjà infoutus de traiter des JPEG avec une résolution de plus de 300 dpi en 10x15 sur 8 octets par couche (le test des labos dans
Chasseur d'images au début de l'année fut révélateur d'un véritable désastre d'ailleurs que l'expérience confirme)

.
Dernier point : si j'ai un Pronea depuis quelque temps, cela est étroitement lié au scanner Canon qui était livré de série avec un module APS. Malheureusement, il a depuis quelque temps rendu l'âme, et le S.A.V. Canon n'a pas daigné répondre à un seul de mes e-mails. Sinon, c'est drôlement pratique, même si, en 4000 dpi (qui valent le coup surtout avec du 100 ISO, si l'on en trouve encore, dans ce petit format), on ne peut pas espérer, même avec beaucoup de mémoire vive, numériser un film de 40 poses à la fois. Il faut le scinder en deux, 20 étant le grand maximum. Au prix où les Pronea sont bradés actuellement, ce serait une bonne affaire si seulement on trouvait encore un certain choix de pellicules. J'ai eu la chance de pouvoir utiliser encore deux Fuji diapo, et quelque part dans mon placard traîne encore un Kodak N&B chromogénique. Tout a été arrêté depuis, et encore chanceux si l'on trouve autre chose que du 200 ISO en négatif couleur

. Et, en France, des 40 poses !
Les Nikon Coolscan sont sans aucun doute merveilleux, mais aussi merveilleusement chers. Le IV ED, moins performant que mon Canon, aurait été beaucoup plus cher à l'époque, avec une seule connexion USB 1 et des accessoires hors de prix. Mon Canon tourne, à la maison, évidemment en SCSI. Ce qui m'a, à la rigueur, l'air intéressant, sont les scanners Reflecta qui acceptent carrément des magasins diapo pour les projecteurs (et par conséquent aussi des caches épaisses, bien que le verre soit évidemment toujours déconseillé). Mais ce genre d'engins est à diffusion plutôt confidentielle, et je n'ai jamais connu personne qui s'en serait servi. Je ne sais donc pas ce que cela vaut, et j'ai mes doutes quant à la rapidité et la gestion de la mémoire (3600 dpi de résolution maximale aussi tout de même !). Et que fait-on alors des négatifs ou des bandes de diapos non montés

?