Les capteurs ont moins de dynamique que les négtaifs. Il parait que les reflex Canon s'en sortent un peu mieux, mais n'en ayant pas, je ne sais pas. Néammoins, en comprenant comment ça marche, on peut s'en sortir. Pas de panique, ça vient avec le temps.

En jpg, on traite immédiatement l'image en 8 bits. Il faut exposer comme en diapo, c'est à dire pour les hautes lumières. Il ne s'agit pas de sous-exposition, mais d'exposer pour la partie lumineuse de l'image. Je sais, je charrie un peu,

mais il s'agit de choisir une zone lumineuse importante de l'image, et cette partie doit être exposée JUSTE. Par rapport aux scènes plus sombres de l'image, ça donne l'impression qu'on a sous-exposé.
Evidemment, si on prend une photo du salon, et que le sujet est la famille et pas la fenêtre qui donne sur le jardin, alors on expose pour les personnages... Dans ce cas, on n'exposera donc pas pour les hautes lumières (la fenêtre), mais pour la scène à l'intérieur (les personnes). Pas de sous-expo. La fenêtre sera "brûlée", mais ce n'est pas grave, ce n'était pas la partie importante de l'image.
Le jpeg est pratique pour limiter les post-traitement, mais il faut être dans des conditions pas trop contrastées ou bien faire des choix.
En nef, on a plus de latitude et on arrive à rattraper les hautes lumières. Ca demande un peu plus de travail en post-traitement (rapide malgré tout). Ca fonctionne comme avec les négatifs où on expose pour les ombres (là encore, il ne s'agit pas de surexposer mais de choisir sur quoi on établit son exposition). On rattrape les zones claires au développement, comme on les rattrapait au tirage en argentique.