Peut-être parce que les diodes, c'est plus visible que les aiguilles.
Ce qui comptait, en général, ce n'était pas de savoir la valeur de l'écart, mais le sens de la correction. Une fois la bonne expo trouvée, libre au photographe de tourner son diaph ou son barillet comme il veut.
Je préfère de loin les diodes pour ça. Avec les aiguilles, j'ai du mal à visualiser l'alignement. :/
Ben, je crois aussi qu'il existe de sacrées différences entre aiguilles. Mon F Photomic n'était pas vraiment un exemple à suivre. Une seule aiguille minuscule, à la fois dans et en haut du viseur (visible de l'extérieur dans ce cas).
Pas très confortable à utiliser, surtout dans la nuit noire (ne me souviens même plus si l'on pouvait éclairer le machin). L'aiguille ne fonctionnait évidemment pas avec autre chose que le prisme Photomic. Depuis, les choses ont un peu évolué. Dans mon F90x, j'ai un affichage à cristaux liquides rétro-éclairé, assez précis et bien lisible.
Comme je suis en plus le plus souvent en automatisme "priorité diaphragme", il me suffit d'ouvrir l'objo à une valeur qui évite le fameux flou de bougé. Cela me convient parfaitement, et la plupart des photos sont tout à fait exploitables et parfois même plutôt réussies.

Sur mon FM, j'ai trois diodes. Ma manière de procéder est la suivante : film diapo, légère sous-ex volontaire, film néga, l'inverse. Il est rare que la diode du centre s'allume toute seule. Sur mon très rustique Kiev ukrainien, il n'y a même que deux diodes. Si les deux s'allumaient à la fois, on aurait probablement intérêt à contacter le S.A.V., puisque cette possibilité n'est pas vraiment prévue.
Donc là aussi, en fonction du film utilisé : surex ou sous-ex maîtrisées et planifiées. Et sur mes boîtiers multi-automates modernes, une astuce simple : correction de l'expo d'emblée en fonction justement du film. Pas de correction ou légère surex pour les négas, au moins 1/3 d'IL de sous-ex pour les dias. Fonctionne généralement très bien et donne des couleurs ou des niveaux de gris plutôt satisfaisants.