Non, je ne suis pas vraiment d'accord au fond. Lister des critères objectifs est certes une bonne chose ; une de mes 1res questions sur NP était "quels sont vos points de contrôle quand vous achetez un objectif d'occasion". Mais associer à ces critères des lois de dépréciation du matériel me paraît vain.
Je pense qu'il y a de nombreux critères d'évaluation. Beaucoup sont subjectifs, on n'y peut rien et ça n'a pas de sens de vouloir les éliminer ; ils sont même souvent prédominants dan les prix. Les cotes de matériel photo existent, et si elles sont très peu utilisées, ou même obsolètes, c'est bien parce qu'elles ne servent pas à grand-chose, ni pour les vendeurs, ni pour les acheteurs. La cote dont tu nous parles depuis le début ne te permettrait selon moi pas d'acheter aujourd'hui un D700 moins cher en occasion.
Les critères objectifs que l'on pourrait édicter, comme l'usure réelle du matériel, sont à mon sens impossibles à estimer si l'on n'est pas chef de projet chez Nikon. Cependant chacun d'entre nous a ses propres critères objectifs quand il achète :
- "au-dessus de tel prix ça ne vaut pas la peine"
- "j'ai besoin de ce matériel dès maintenant, je ne peux pas attendre 1 mois de plus pour trouver moins cher".
- "le prix constaté est de 1700€. Avec de telles traces d'utilisation je n'achète pas au-dessus de 1400€"
- etc
Bref, la loi de l'offre et de la demande n'est pas contournable dans ce domaine.
Je ne comprends pas bien le fond de ta pensée.
Tu dis:
Lister des critères objectifs est certes une bonne chose ; une de mes 1res questions sur NP était "quels sont vos points de contrôle quand vous achetez un objectif d'occasion". Mais associer à ces critères des lois de dépréciation du matériel me paraît vain.
Donc, tu poses des questions relatives à des points de contrôles qui te permettent d'évaluer qualitativement un produit d'occasion tout en réfutant leurs usages pour estimer une correcte dépréciation?
N'est-ce pas quelque peu contradictoire?
Les critères objectifs que l'on pourrait édicter, comme l'usure réelle du matériel, sont à mon sens impossibles à estimer si l'on n'est pas chef de projet chez Nikon.
Penses-tu alors que les réparateurs, distributeurs, photographe professionnels n'ai aucune compétence, pratique ou technique en la matière?
Si ce que tu dis est vrai, il ne me semble pas que ce soit les chefs de produits des fabricants d'automobile qui soient les inventeurs de l'argus..
De plus, il me semble difficile d'être à la fois juge et partie dans ce genre de chose.
Et cela ne retire en rien à ce que tu ajoutes après. On peut très bien avoir des critères personnels (plus ou moins subjectifs) et purement objectifs pour nous aider à faire un choix.
Je ne vois toujours pas de raisons objectives (sic!) pour ne pas vouloir la mise en place d'une côte argus qui prendrait en compte des éléments d'usure normal du matériel sachant que la décision finale reviendra au vendeur et à l'acheteur. La loi de l'offre et de la demande continuera de régner, elle imposera juste un point de clairvoyance à chacun.
Ce qui fonctionne dans d'autre domaine tel que l'automobile peut très bien s'appliquer, globalement, dans celui de la photographie.
La preuve?
Fais un sondage et demande quels sont les éléments réclamés par un acheteur auprès d'un vendeur. Je uis à peu près sûr que tu aura dedans le nombre de clics..
Regarde aussi le nombre de messages dans les forums d'acheteurs qui se demande comment interpréter le nombre de clics suivant le modèle.
