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Guy Leminot

  • Invité
Ancienne pratique
« le: 01 Fév, 2012, 12:03:12 pm »
Bien que ce forum soit essentiellement dédié aux questions que les membres se posent sur leur matériel, ses avantages, ses pannes, bref, son utilisation, mon propos, aujourd'hui, n'est pas de ce type.
Constatant le nombre d'utilisateurs pratiquant "encore" l'argentique, comment se fait-il que plus aucune revue ne consacre de temps en temps un article sur cette "ancienne" pratique ? Sans doute, tout a t-il été dit ? Et il y a toujours du neuf de l'autre coté ! Pour moi, c'est une preuve qu'il n'est pas encore mature : un modèle est à peine "lancé", que son remplaçant est annoncé ! Je n'attend pas le successeur de mon F75 ni même de mon fidèle F50 : Ils me satisfont si bien !!
Suis-je le seul à penser cela ? C'est là ma question !
Salut Nikoniste argenté!

Ancienne pratique
« Réponse #1 le: 01 Fév, 2012, 12:33:42 pm »
Bonjour,

Guy Leminot a écrit :
"...cette "ancienne" pratique..."

Mon vieux copain de Nikon F, et bien d'autres ici, sommes très honorés que vous nous classiez au rang d'artefacts archéologiques, voir de fossiles ; néanmoins détrompez-vous, sur Nikonpassion nous sommes toujours bien vivants... et pour encore pas mal de temps.
...Les fondamentaux photographiques sont identiques, seule la modernité a apporté les puces.

Wouaff, wouaff !

Cordialement.

Ancienne pratique
« Réponse #2 le: 01 Fév, 2012, 13:08:44 pm »
Le magazine "Réponse photo" grade encore une belle place a la photo argentique  ;)

Ancienne pratique
« Réponse #3 le: 01 Fév, 2012, 13:38:29 pm »
Le magazine "Réponse photo" grade (...)

...variable? beau lapsus en tout cas

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sorgue

  • Invité
Ancienne pratique
« Réponse #4 le: 01 Fév, 2012, 13:55:43 pm »
Salut ben oui il y a encore des argenteux si le revues lors consacre peu de place , bien que tout n'est pas été dit sur la pratique photographique il ne faut pas oublier que ces belles revues sur papier glacé vivent pour beaucoup non pas de leurs ventes mais des recettes publicitaires donc ......

Ancienne pratique
« Réponse #5 le: 01 Fév, 2012, 13:56:47 pm »



Bonjour

mes vieux copains argentiques aussi!
( Nikon F2 AS, Rolleiflex F 2.8 Planar, Hasselblad 503, et Leica M6! )... que du beau monde! qui mange de la peloche a ne plus en finir.
C'est bien simple, plus le temps passe, plus je délaisse le numérique... et plus je trouve du plaisir avec mes compagnons argentiques... le gout du retour aux "fondamentaux" ...aller a l'essentiel, faire fi du tout " prêt et cuit" et souvent sans âme.


cordialement

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Hors ligne Sini

Ancienne pratique
« Réponse #6 le: 01 Fév, 2012, 14:25:45 pm »
Bonjour,


Là ou Nikon pouvait se permettre de sortir tous les décennies un modèle phare, aujourd'hui du fait que le boîtier assume bien plus que la simple exposition de la prise de vue, il doit "développer" le fichier, là il y a encore du chemin à faire et le filon n'est pas prêt à être épuisé, les fabriquants ne vont pas se gêner pour ne pas avancer trop vite

Les éditeurs jouent le jeu des fabriquants, et il faut l'admettre, la grande majorité des utilisateurs optent pour le nummérique, donc pas très intéressant de gaspiller l'espace pour un article qui intéressera qu'une poignée de lecteurs... A mon avis sporadiquement il doit avoir ci et là un article traitant le sujet

Heureusement qu'il existe de  très intéressants ouvrages et des sites où l'on peut en discuter, peut-être qu'il existe bien encore une revue spécialisée, en anglais par exemple  :cool:
tl;dr

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Guy Leminot

  • Invité
Ancienne pratique
« Réponse #7 le: 01 Fév, 2012, 16:23:35 pm »
Bonjour SINI.

Analyse convaincante. Tout à fait de votre avis.Merci pour l'envoi.
Salut Nikoniste

Ancienne pratique
« Réponse #8 le: 01 Fév, 2012, 16:30:16 pm »
Si la pratique photographique est devenue très majoritairement numérique, ce n'est pas seulement grâce (ou à cause) des sirènes du marketing; beaucoup de gens (amateurs comme pros) ont simplement trouvé que c'était plus pratique et plus économique de manipuler des fichiers informatiques que des films argentiques.

La presse spécialisée dépendant plus ou moins directement du nombre de ses lecteurs, consacre donc ses articles à ce qui intéresse la majorité des gens; dans le domaine photographique ce sont donc les techniques liées au numérique qui sont à l'honneur. L'argentique étant devenu une pratique marginale, où les nouvelles sont rares et les innovations quasi-inexistentes, il n'est pas étonnant que la quantité d'articles y relatifs ait fondu dans les mêmes proportions.

D'une part, la technologie numérique est très récente (une grosse décennie), d'autre part, comme le souligne si bien Sini, les boîtiers numériques assument d'avantage de fonctions que leurs illustres ancêtres, ils offrent par conséquent un champ bien plus vaste à l'évolution et à l'innovation, ce qui explique le renouvellement rapide des produits.

Il y avait certainement du temps du 135 la même proportion de clichés sans intérêt qu'aujourd'hui, mais en raison des restrictions propre à l'argentique (prix des films, capacité des cartouches, délais de développement...) la production globale d'image était plus restreinte qu'actuellement. Il n'empêche, des photographes talentueux nous ont laissé de magnifiques images figés dans les sels argentiques, et d'autres nous en proposent de tout aussi merveilleuses en .JPG.

« Modifié: 02 Fév, 2012, 13:00:51 pm par Pr. Blurp »
Des zooms DX, des fixes FX et le même boîtier pour tout le monde.

Ancienne pratique
« Réponse #9 le: 01 Fév, 2012, 17:18:24 pm »
Excellente réponse Pr Blurp  ;)

Ancienne pratique
« Réponse #10 le: 03 Fév, 2012, 13:36:57 pm »
D'après moi les revues photos et l'industrie photographique partagent le même analyse erronée. Cette analyses rend la photo argentique sans véritable avenir car ils ont arrêté toute recherche etc. La photo argentique survie grâce à la qualité des ces appareils, ces techniciennes, et ces fans ! Tant les revues comme l'industrie,ils considèrent la photographie argentique comme du passé,donc non commerciale. C'est de l'ignorance la plus totale, c'est certain. On pouvait attendre un autre comportement des revues car diffuser l'activité photographique en général fait partie de ces responsabilités. Mais non, elles ont choisi leurs camp. L'activité argentique n’existe presque pas. D'après moi le la est donné par l'industrie photographique. Les revues ne peuvent être que tributaires de ces politiques. Le choix éditorial des revues partage  avec l’industrie le même  analyses erroné. 

Une autre manière de voir les choses consiste à se poser la question suivante : pourquoi l'industrie photographique n'a pas gardé également la photo argentique? Pour moi ça relève  de son manque de capacité intellectuelle à saisir la différence existante entre photo numérique et argentique.  Ils sont mis dans le même sac la photographie argentique et numérique, en espérant comme par le passé  que la nouvelle technologie allé finir par l'importer! Pour eux la mort de l'argentique était naturellement assurée. Par une forme de politesse diplomatique  nous pouvons considérer que la photo numérique et argentique sont complémentaire. En réalité, par ces caractéristiques, elles  sont  d'abord opposes  et ensuite très  partiellement complémentaire. Opposes car la industrie ne privilégie pas la coexistante de deux technique. En argentique toute recherche à été arrêté. Je parle bien de la technique argentique-numérique opposé pas des photographes!Abruti uniquement par la logique du bénéfice, rapide et exponentielle, l'industrie photographique n'a pas compris que sa nouvelle invention toute en étant photographique ne partagé pas avec la photo argentique que son nom.  La preuve ?  Nous tous, qu'avons une fois touché au photo numérique vite nous avons compris combien cette pratique était différent de la photo argentique. Je ne parle pas uniquement de la technique, je parle de la philosophie inhérent à cette pratique. En réalité il existe à l'heure actuelle  deux   photographies, une argentique classique-artisanale, l'autre  numérique-ordinateur- industrielle. En termes uniquement économique, nous les argentiques nous dépensons pas mal d'argent  dans notre pratique, au point que la section film de kodak à déjà reçu de propositions de rachat ! Mais l'industrie contemporaine privilégiée d'avantage la vitesse ! Elle veut beaucoup d'argent est très vite, alors que nous les consommateur argentique  tout en étant important nous devenons un peu marginale, dû le risque pour la photo argentique.

La deuxième question est de savoir pour quelle raison la photo argentique est encore capable de rivaliser avec la nouvelle technologie? A chaque nouvelle invention CD vs Cassette par exemple, la nouvelle invention à très rapidement  envoyé l'ancienne technologie aux  poubelles et aux mussées. Dans notre cas, la photo argentique est uniquement en danger de mort par son industrie, elle est encore enseigné, pratiqué, en effet elle est  très vivante!.Pour moi cella s'explique par une série des facteurs, sa qualité, sa philosophie, sa beauté, et finalement par son poids historique, symbolique, etc. Dommage, mais les génies de l’industrie par leur ignorance mettent en risque une pratique que ne cesse de nous démontrer  sa valeur. Concernant les revues photos jusque il y a  quelques semaines j'avais l’habitude de les acheter, par un fait toute à fait fortuit je ne l'ai pas acheté une fois, je ne me suis pas rendu comte, ensuite sans me poser des questions, j'ai arrêté tout achat. Je préfère utiliser cet argent pour acheter des films, en plus ces revues font un approche toute à fait nostalgique de la photo argentique comme si elle était morte ! Comme un objet du musée. Je voudrais voir des photos des expo argentique comme il existe aujourd'hui partout  en Europe et ailleurs.

J’espère que ces quelques réflexions  permettront de continuer ce fil. Cordialement pallas

 



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Hors ligne Sini

Ancienne pratique
« Réponse #11 le: 03 Fév, 2012, 13:57:47 pm »
Bonjour,


Il est certain qu'il ne faille pas enterrer trop vite l'argentique, ça été la base de la découverte de la photographie, ce qui rend ce procédé si nostalgique, gardons cela comme une ode à l'histoire de la photo mais faut aussi savoir évoluer, on ne roule plus avec une Ford T de nos jours, l'argentique garde heureusement encore quelques raisons d'être mais sera à  terme voué à faire partie de l'histoire même sans tenir compte des inconvénients que sont le coût à l'usage, produits pour sont développement etc...
Heureusement qu'il existe des nostalgiques pour maintenir cette pratique vivante. J'ai très bien connu l'argentique, je mentirai si je dis que les revues n'ont pas leur importance, dans le temps c'était presque religieusement que je lisais ces revues, je comprends donc parfaitement ceux qui s'y mettent de nos jours à vouloir avoir l'équivalent aujourd'hui... Malheureusement les éditeurs fonctionnent autrement que par passion, la rentabilité est la raison de leur fonctionnement, chaque mm² a son coût, il est donc logique qu'ils ne vont pas consacrer une page à un sujet qui ne touche qu'un public marginal (malheureusement...), je ne crois donc pas qu'il s'agisse d'analyse erronée mais la dure réalité commerciale...

Dans un futur lointain, certains nostalgiques voudront perpétuer le nummérique actuel alors que d'autres techniques auront vu le jour... où le photographe aura encore moins à faire si ce n'est que d'essayer de perpétuer l'oeil du photographe et son art...
tl;dr

Ancienne pratique
« Réponse #12 le: 03 Fév, 2012, 14:08:40 pm »
Des vérités il s'en dit à longueur de forum, à chacun la sienne.
Voici la mienne :

Mon expérience de 45 ans de photo, m'a conduit, marketing aidant au numerique. Mais le numerique avec ses technologies qui prennent tout le temps disponible pour les comprendre les assimiler et las maitriser. Alors après ces reflexes hyper-dopés à la techno je me suis tourné vers les numériques sauce télémétrique. Révélation.......j'ai retrouvé mes sensations argentiques à la prise de vue. Les fondamentaux de la photo sont là et doivent être exploités.
Reste la chimie : eh bien elle ne me manque pas, ses contraintes de local aveugle, de source d'eau et d'evacuation etc.

Mon bureau, une prise électrique, un ordinateur, une imprimante et hop c'est accroché au mur.

Voilà ma vérité, mais je vous le confirme c'est la mienne.

 ;)

Ancienne pratique
« Réponse #13 le: 03 Fév, 2012, 16:17:12 pm »
Suivant l'exemple de JCR28, voici donc la mienne, indépendamment des généralités que j'ai exposé plus haut.

Mon expérience de l'argentique s'est limité dans les 80' à l'utilisation intermittente du FM2 ou du R4 paternel, chargés en diapos. j'avais plusieurs fois envisagé à l'époque de m'équiper mais sans jamais concrétiser, la HiFi engloutissant tous les fonds disponibles. N'ayant parallèlement trouvé que des avantages au numérique dans les applications audio, et utilisant de longue date les ordinateurs, j'ai alors patiemment attendu fin 2000 que les premiers appareils numériques compacts deviennent abordables pour m'équiper personnellement (les premiers appareils "grand-public" disponibles fin 90' étaient commercialisé à environ FF12000).

La suite a suivi la décroissance des prix du matériel pour améliorer mon équipement, jusqu'à ce que je retrouve maintenant enfin avec le D700 et quelques AI(S) les sensations que je conservait inconsciemment de la pratique du FM2.
Des zooms DX, des fixes FX et le même boîtier pour tout le monde.

Ancienne pratique
« Réponse #14 le: 03 Fév, 2012, 16:29:40 pm »
D'après moi les revues photos et l'industrie photographique partagent le même analyse erronée.

Erronée, l'analyse, c'est bien de l'affirmer, mais je ne discerne mal où se trouve" l'erreur" quand on compare les chiffres de vente d'APN et d'AP argentiques.

Si l'erreur consiste à ne pas partager le même avis, je dois être dans l'erreur. Ce qui me console, c'est que je ne suis visiblement pas le seul :D .

Je suis revenu à la photo avec un D70. Mes boitiers argentiques prenaient tranquillement la poussière dans un sac depuis quelques années avec une Kodachrome et une Fujicolor à l'intérieur, pas finies, et des rouleaux finis mais pas développés.

Et en ce qui concerne ton exemple CD versus cassette, compare plutôt CD et microsillon. Trente ans après, ce dernier rivalise toujours avec le CD sur bien des points... sauf sur deux :

- la facilité d'emploi incomparable que procure le numérique ;
- la forte discrimination entre les résultats obtenus selon l'équipement analogique, haut de gamme ou bas de gamme (d'où l'essor de la hifi), qui est au contraire nivelé par la technologie numérique.
« Modifié: 03 Fév, 2012, 16:40:02 pm par Weepbitterly »