Ok mais shooter à 1/10 sans VR c'est sans boire de caféine pendant 10 ans :-)
Pas forcément.
Il faut se rappeler que l'éclair du flash dure entre 1/1.000ème de seconde et 1/40.000ème de seconde (environ

). Donc, même si tu as une vitesse d'obturation de 1/10ème, en fait ce sera comme si tu étais entre 1/1.000ème et 1/40.000ème.
Sauf que ...
Dans un lieu sans aucune lumière, tu auras effectivement une photo flashée à 1/1000ème.
Dans un lieu lumineux, tu auras deux images en une : celle flashée au 1/1.000ème et celle saisie avec la lumière ambiante.
Tout est alors question du différentiel entre puissance du flash / lumière ambiante.
Si le différentiel est de l'ordre de 9 ou 10 IL (voir le barre-graphe), tu n'as aucun risque de discerner l'image saisie avec la lumière ambiante, qui sera massivement sous exposée et rejetée dans les noirs.
Lorsque le différentiel d'éclairage est moindre, on voit peu à peu monter l'image "fantôme", éclairée par la seule lumière ambiante, en double de l'image figée par le flash.
Pour limiter le phénomène, il faut monter la vitesse, ce qui rejette l'image fantôme dans les noirs.
A l'inverse, pour avoir un fond plus éclairé, plus lisible, il faut laisser entrer plus de lumière ambiante ; ce qui, au flash, signifie baisser la vitesse. Avec un risque d'image "fantôme" floue si le sujet au premier plan est en mouvement ; ou monter les ISO pour conserver quand même une vitesse d'obturation suffisamment rapide, adaptée au déplacement du sujet.
En résumé :
Tu veux un fond sombre : option auto FP, mode S et vitesse rapide (pas en plein jour, quand même) ;
Tu veux un fond lisible sur un sujet principal immobile : mode S et vitesse lente ;
Tu veux un fond lisible sur un sujet en mouvement : mode S, vitesse rapide adaptée et montée en ISO.
Tu as aussi une petite flexibilité sur le diaphragme, que tu peux ouvrir un peu plus pour éviter de trop monter les ISO, à condition toutefois que la profondeur de champ reste suffisante pour avoir un fond encore net.