Braun-Braun-Braun !… Vroum ! N'oublions pas le fameux Braun 800, qui fut mien.
Comme le dit si bien Stratojs, puissance, robustesse (je n'irai pas jusqu'à dire inusable…), facilement réparables, ces flashes étaient la panacée de cette glorieuse époque à laquelle il fallait étalonner le flash en fonction de la distance du travail, de la sensibilité du film et du diaphragme choisi. On faisait cela sur un film test que l'on développait en bande (Gorne le faisait très bien pour moi), et, ayant pris soin de noter pour chaque clic-clac le diaph, la distance, etc., on avait le résultat sur le film : l'image correctement exposée était la bonne ! Wouah !
Il suffisait de reporter ces précieuses données sur un bout de papier que l'on scotchait habilement sur la tête du flash, et vogue la galère !, on pouvait s'en donner à cœur-joie sans grands risques de se tromper.
Après, c'était facile : un film deux fois plus sensible (100 ASA au lieu de 50) ? et hop ! suffisait de fermer le diaphragme d'une valeur. On passait d'un étalonnage sur 100 ASA vers un film de 50 ? Il fallait ouvrir d'un diaph. On passait à la K-25 ? On ouvrait de deux diaphragmes. On passait de 100 à 64 ? On ouvrait de 2/3 de diaph…
C'était du vrai boulot de vrai photographe, c'est-à-dire de quelqu'un qui savait ce qu'il ou elle voulait et savait ce qu'elle ou il faisait.
Glorieuse époque, vous dis-je ! Évidemment, si on était un sacré fainéant, on achetait un flashmètre Minolta (le must) et il suffisait d'apprendre à s'en servir.
Pas belle, la vie ?