Bonjour à tous,
Je ne connaissais pas ce fil, mais je m'y suis bien amusé, et bien énervé.
Le résumé de l'ensemble de cette belle littérature est :
la photo, ça s'apprend (ça a été dit, d'ailleurs).
Mais ce qui n'a pas été dit, c'est que ça ne s'apprend pas avec des bridges et autres appareils entièrement automatiques.Ça s'apprend avec un appareil en mode Manuel qui oblige le preneur d'image à régler lui-même son diaphragme et sa vitesse en fonction de la sensibilité (ce qui implique quelques notions à ce sujet…

), et de l'effet désiré. Ce qui implique, lorsqu'on désire quelque chose, qu'on sait à peu près ce qu'on veut et qu'on sait à peu près comment l'obtenir. Pour cela, il n'y a pas d'autre moyen que l'apprentissage. Soit dans les livres, soit avec un photographe.
Cet apprentissage passe par les connaissances de base indispensables (comme l'expression écrite et l'orthographe, par exemple, quelle que soit la langue dans laquelle on s'exprime : niveau Certificat d'études de nos grands-parents).
Il est aussi recommandé d'apprendre la photographie avec une seule optique fixe, et d'envisager l'achat d'un zoom plus tard.
Et l'apprentissage passe aussi par la lecture et la relecture du manuel d'emploi de l'appareil, lequel ressemble de plus en plus à une usine à gaz.
C'est seulement quand on réussit à peu près 95 % de ses images en mode Manuel qu'on comprend comment un mode Auto fonctionne et pourquoi il y en a plusieurs.Par exemple, faire du ski, c'est bien joli (j'ai horreur de ça), mais ça s'apprend. Et, quelques heures prises sur le temps passé à glisser sur des planches bizarres, et consacrées à l'étude de la photographie, devrait permettre à notre démolisseur de D5000 d'en savoir un peu plus…
Pour la qualité de l'image, elle dépend d'abord et avant tout du photographe, et aussi presque en même temps, celle de l'optique, les boîtiers étant très rarement en cause. Et il y a des photographes qui arrivent à faire des photos remarquables avec des optiques de mauvaise qualité…
Ces remarques n'émanent bien évidemment que du cerveau nécrosé d'un vieux con (c'est moi !

), lequel doute fort qu'on apprenne à conduire un train en dix minutes les yeux bandés, dans l'ignorance totale de son fonctionnement (et j'ai un très grand respect pour les cheminots, dont les effectifs fondent comme beurre au soleil dans notre société dirigée par la sacro-sainte rentabilité, ne pas confondre ; un grand respect, et une grande tristesse de constater à quel point leurs conditions de travail sont dégradées — mais c'est là une autre histoire)…
Un train, ou n'importe quelle machine.
Bon, je vais essayer de me servir de ma cuisinière à gaz pour me faire un café, même que c'est moi qui fais chauffer l'eau et la verse dans le filtre en papier où j'ai appris après pas mal d'échecs cuisants, à mettre la dose correcte dudit café.

Après, ça continue au LBNP, avec les copains.