Amen !
Oui, bon.
Kodachrome 25 et 64, puis 200…
Excellent à la seule condition qu'elle soit parfaitement exposée et surtout parfaitement développée, ce qui était loin d'être le cas en France.Du temps où le service "pro" de Kodak-Sevran existait, on pouvait apporter ses K25-pro et autres, et c'était irréprochable.
J'ai beaucoup utilisé la K64 puis la K64pro, chasse-photo oblige (la K25 étant quand même très "short" avec des télés ouverts à f/5,6 utilisés à main levée).
J'ai essayé une fois la K200 : effroyable. En France.
Parce qu'un certain Fritz Pölking que les animaliers connaissent bien l'utilisait souvent (j'ai eu ses originaux sous mon compte-fil) et c'était remarquable. Les films de Fritz Pölking n'étaient pas développés en France.
Quand le service pro de Sevran a disparu, le développement de la Kodachrome est devenu un coup de poker en France : il fallait les envoyer à Lausanne ou en Allemagne, ou aux États-Unis (tu parles d'une galère…).
L'apparition de la Fujichrome Velvia 50 a, à mon avis, rapidement détrôné la "bonne vieille" Kodachrome.
Ça se développait en deux heures dans un vrai labo professionnel, ça se poussait à +1 ou +2 sans augmentation outrancière du grain…
Ses couleurs "pétaient" comme celles d'une Kodachrome avec la tolérance d'exposition d'une Ektachrome (j'ai eu une affection toute particulière pour l'Ekta 100 pro — EPN).
D'accord avec Philphil (c'est rare

) : un bon capteur numérique et un bon post-traitement dépasse actuellement de cent coudées cette antique émulsion mythique.
L'ennui du numérique, c'est que l'appareil sans ordinateur derrière n'est rien : ça commence à revenir franchement trop cher, d'autant que le matériel n'a pas la durée de vie de celui du temps de l'argentique.
Mais, bon. Enterrons donc dignement la vieille dame K.
Au Lounge Bar, par exemple ?