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Numérisation de négatifs
« le: 11 Sep, 2006, 16:50:45 pm »
Bonjour,

Dans un fil précédent, Jean-Philippe avait développé la démarche de manière assez claire. En tout cas, sur le moment, ça m'était apparu très limpide, et j'avais anoté l'article.
Hélas! celui-ci a été supprimé depuis (quelles qu'en soient les raisons). :(
Donc, Jean-Philippe, aurais-tu la gentillesse de vouloir bien placer où tu veux sur ce site un petit article où tu reprendrais le développement en question ?
Tu rendrais un immense service à tous les «néo-numériseurs». ;)

Merci d'avance,

J.-Luc
AF ARG & NUM, objectifs, flashes et quelques accessoires parfois bien pratiques... :lol:

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Numérisation de négatifs
« Réponse #1 le: 11 Sep, 2006, 17:33:34 pm »
méssage supprimé

Numérisation de négatifs
« Réponse #2 le: 11 Sep, 2006, 18:15:59 pm »
:lol:
moi, ce que j'ai fait, ce sont des diapos de lames minces géologiques. Ce sont de fines tranches de roches (30µm) collées sur une lame de verre que l'on éclaire par transparence, éventuellement en lumière polarisée, c'est à dire que la lame mince est prise en sandwich entre deux polarisants croisés. les problèmes techniques sont quasiment identique à la reproduction diapo/diapo (colorimétrie, matériel...).

Le principe: tu utilises une optique symétrique et/ou adaptée au rapport 1/1. Avec des accessoires, tu te mets à 1/1 ou à 2/3 pour reproduire toute ta dia dans ton petit capteur CCD.

Les Problèmes:
1) pour obtenir une image de qualité constante centre-bord, il faut employer la plus grande focale possible affin de réduires les abérations d'ouvertures ou de sphéricité. Moi j'utilisai un Comparon Schneider de 150mm de focale. L'idéal serait un APO-RONAR mais le plus court que j'ai fait 240mm de focale et je n'ai pas encore le système de fixation pour le monter. (les zoom, on oublit!)
2) Les accessoires: il faut se mettre à 1/1 ou 2/3 avec une longue focale, donc un soufflet qui va devoir faire un tirage suffisant et un support de dia aussi (c'est là que ça pêche en générale)
3) mesure de l'exposition et exposition. dans le cas de la numérisation de négatif: je monterais un bout de bande ammorce vièrge pour faire les calibrations.
3.1) on ne peut jugé du résultat qu'après inversion dans un logiciel, c'est une étape indispensable.
3.2) monter donc un bout d'ammorce vièrge, faire une exposition moyene, développer le raw, l'inverser et faire une balance des blancs dessus.
3.3) calibrer vitesse et diaph (8 à 11) pour obtenir une sur ex de +2 IL, développer, inverser, appliquer la balance des blancs de 3.2
3.4) ne changer aucun paramettre et faire un essai avec une vue en négatif

On n'est pas obligé d'utiliser de la lumière du jour car il faudra de toutes façon corriger le filtre orange du négatif par une balance des blancs "par clic"

Le MATOS en pur nikon: PB4+PS4+105F4AI+Dxx : le choix du PB4/PS4 est "imposé" par le montage du PS4 qui permet une extension bien plus importante de le couple PB6/PS6. Le PB5/PS5 peut être aussi utilisé mais le PB5 n'offre pas la bascule et c'est dommage. je crois que l'on peut monter un PB4/PS5 et PB5/PS4 mais il vaut mieux vériffier avant. Une focale de 105mm met le néga à 40cm environ du capteur à 1/1.
Personnellement, j'utilise une chambre SINAR pour cela avec une focale de 150mm, j'ai 60cm entre dia et film à 1/1. Pour ceux que cela tente, il faut 3 montants et deux soufflets, un entre objo et boîtier et un entre néga et objo pour éviter les baisses de contraste. Le montage du nikon se réalise avec un planchette standard d'objectif sur laquelle on fixe un bague Cokin P diamètre 52mm et des bagues nikon "K". La SINAR la mieux adapté pour cela est la NORMA, ça tombe bien, c'est l'une des moins cher sur Ebay et elle est assez rigide sinon la P est bien aussi =). je déconseille la F qui est trop souple avec ses pièces en plastiques ainsi que les CAMBO.
Est-ce que cela répond à ta question?
J.Ph.

Numérisation de négatifs
« Réponse #3 le: 12 Sep, 2006, 11:54:43 am »
Bonjour Jean-Philippe,

Euh... non, pas vraiment :(
En fait, il s'agit d'une réponse que tu m'avais faite, dans laquelle tu décrivais le choix de la résolution finale en fonction de la résolution du négatif, et il y était question d'une histoire de suréchantillonnage... tout ça est vraiment très vague :(
Ce qui est sûr, en revanche, c'est que je galère à essayer de numériser mes négatifs :(
J'ai pu connaître le pouvoir résolvant de la Supéria 800 que j'utilise : il est donné pour 125 l/mm à 1000:1 (et 50 l/mm à 1,6:1 - reste déjà à savoir ce que signifie cette variation!).
J'utilise le Plustek 7200i - donné pour avoir une résolution optique de 7200 ppp - réglé sur 3600 ppp pour l'acquisition et 300 ppp pour la résolution de sortie. Eh! bien, les résultats sont tout simplement décevants, même sur des photos très bien exposées :(

Jean-Luc

Par contre, ton [boulot] [passe-temps] (biffer la mention inutile) a l'air réellement passionnant :)
AF ARG & NUM, objectifs, flashes et quelques accessoires parfois bien pratiques... :lol:

Numérisation de négatifs
« Réponse #4 le: 12 Sep, 2006, 18:09:13 pm »
hello
oui effectivement, ce n'est pas le même post :lol:
Dans une chaine d'acquisition, chaque élément à un rendement. Pour l'argentique, l'objectif, le film puis suivant ce que l'on veut faire: l'objectif du projecteur de diapo, celui de l'agrandisseur et du papier ou celui du scanner. Le moyen le plus simple est de quantifier ce rendement en paires de lignes par milimetres (plpmm). Le but est d'enregistrer un sujet "standard" et de voir comment il est restitué. Le sujet standard est une succession de lignes blanches et noires. La fréquence de ces lignes permet d'avoir des sujets donnant avec des plpmm de différentes valeurs. Le contraste des lignes "sujet" est en général très important, c'est le 1000:1 en question. Il y a parfois des lignes faibles contraste (gris foncé sur gris clair) ou colorées pour mesurer "le micro-contraste" ou modelé, c'est le 1.6:1 du film.
Pour tester un objectif, on se met à une distance fixe (100x la focale: 5m pour un 50mm) des mires imprimées sur papier, le modèle "courant" est "USAF1951", kodak propose un poster plus petit mais utilisable à plus courte distance =(, les mires CI sont pas trop mal car adaptables à tous formats de capteur (6*6 6*9 6*12 4*5...).
Si la focale change, la distance change, pas le format ni la taille des mires.
Si on teste une optiques avec un film, on test le couple formé. On peut estimer ne tester que l'objectif que  si l'écart de rendement entre l'optique et le film est TRES important. Sinon, il faut remplacer le film par un autre système de mesure, généralement une cellule photo électrique placée derrière un objectif de microscope. Le système scanne dans le plan focale l'image de la mire. C'est ce que l'on appelle un banc FTM =).
L'image sur un film est issue d'un objectif qui a un certain rendement. Ce rendement varie en fonction du champ et du contraste du sujet. Les diagrames FTM des optiques donnent pour une fréquence donnée une variation du contraste restitué en fonction du champ généralement exprimé en mm couverts. On peut donc estimer le rendu d'une optique en regardant la forme de la courbe à une fréquence donnée: 12mm correspond au milieu du grand côté, 18mm à celui du petit côté et 21.5mm à l'angle pour du 24*36. (toujours vivant?)
Si l'optique était parfaite toutes les courbes seraient des droites horizontales à la valeur de contraste 1. Mais comme la lumière est une onde électromagnétique, un point objet donne une tache image qui est une fonction de bessel (comme le chapeau de napoléon) avec un maximum d'énergie au centre et diminuant rapidement vers les bords. Il y a même des "rebonds"au dela du premier "zéro". Il n'y a que dans les photos d'astronomie que l'on réussi à enregistrer ces "rebonds": cette tache et ces anneaux s'appellent "tache d'Airy". Le diametre de la tache d'Airy (premier cercle noir) est de 2.44*lambda*N ou lambda est la longueur d'onde et N l'ouverture numérique (N=F/D).
Le film enregistre cette tache par un variation de la concentration des grains, une variation de sa densité optique. On comprend facilement que pour "décrire" cette courbe, il faut que les grains soient suffisament petit pour obtenir une variation continue avec une densité variant de 0 au max.
Si on concidère que pour résoudre une plpmm il faut avoir une ligne "blanche" et une "noire", donc un contraste maximum, on peut calculer la résolution "théorique" d'une optique simplement en calculant la diamètre de la tache d'Airy, c'est la qualité maximale que l'on peut obtenir car c'est la limite de la diffraction, c'est un "mur" physique. Une optique à N=2 devrait résoudre 1/(2*2*2.44*0.0005)=205plpmm. Heureusement, il y a des abérations qui limite çà =(.
La résolution du film: elle est fonction de la taille du grain, de la "richesse" en grain et de sont aptitude a restituer rapidement de fortes variation de lumières sans pour autant être trop épais pour éviter d'enregistrer dans l'épaisseur une image nette et une image floue. Les films "scientifiques" sont généralement très fin de l'émulsion et "tannés" à mort! Si l'on accepte une certaine superposition entres les chapeaux blancs et les chapeaux noirs, alors on peut enregistrer des fréquences de plpmm plus importante. On définit la plpmm résolue par le contrast obtenu entre les ligne blanches et les noir qui sont grisâtres car avec un peu de blanc dedans.
On ajoute les deux et l'on comprend (plus rien? :lol:) que tout est possible:
l'optique a une résolution supérieur au film: vous obtenez une image "pixelisée"
le film a une résolution supérieur à l'optique: vous obtenez une image "floue" (si vous vous approcher suffisament près pour vous en rendre compte =)).
Le film a la même résolution que le film: soit c'est synchrone et alors l'image est nette, soit c'est en opposition et il n'y a pas d'image (phénomène de moirage)
Le scan (on y arrive, mais c'est toi qui a posé la question =))
Ton sujet est un film avec des variations d'amplitudes continues "en grand" et discontinues à l'échelle du grain. Pour l'enregistrer, il faut un échantillonage spaciale (dpi) suffisament important pour pouvoir enregistrer des faibles variation d'amplitudes (là c'est les bit qui comptes) sans pour autant tomber dans un exces qui concisterait a avoir plusieur pixel pour aller d'un grain à un autre.

Calcul: si on considère une optique+film apte à enregistrer 100plpm (déjà, c'est pas un zoom =)) et que l'on ne veut que 5 point pour décrir la variation d'amplitude du chapeau alors il nous faut?????
j'attends!
pas trouvé?
un petit effort quoi!
100*2*5*25.4=25400dpi
si on fait la marche arrière, avec ton 7200 dpi, tu peux espérer digitaliser en 10 points une fréquence de 7200/(25.4*2*5)=28plpmm. Si on prends 3 points par lignes, tu peux espérer 47plpmm
Finalement, c'est pas si mal que çà, l'argentique =)
mais il faut des optiques qui arrache grâve sa mère pour arriver aux limites....
y'a des survivants?
J.Ph.

Numérisation de négatifs
« Réponse #5 le: 13 Sep, 2006, 14:23:59 pm »
Bonjour,

Bien... hereusement que je n'ai pas lu ça hier soir, après avoir démonté ma moto pour trouver d'où provient la fuite de liquide de refroidissement! ça n'aurait fait qu'amplifier le mal de tête! ;)
En attendant que tu trouves un moment pour faire un article complet sur le sujet - non, je rigole! quoique... -, je vais enregistrer le texte en lieu sûr - et pas seulement le lien, comme l'autre fois! :/

Merci,

Jean-Luc - et de l'aspirine ? tu as de l'aspirine ? ;)
AF ARG & NUM, objectifs, flashes et quelques accessoires parfois bien pratiques... :lol:

Numérisation de négatifs
« Réponse #6 le: 13 Sep, 2006, 15:49:59 pm »
hello
tu pourrais nous faire une présentation du plustek, c'est une alternative pas cher à un coolscan d'occase.
J.Ph.

*

olivier1080

  • Invité
Numérisation de négatifs
« Réponse #7 le: 16 Sep, 2006, 19:26:58 pm »
Bonjour,

Je suis tout nouveau sur ce forum mais si j'ai choisi d'intervenir ici c'est parce que je voudrais vous faire part de mon expérience avec le Plustek 7200i.

J'ai acheté ce scanner parce que j'ai trouvé que les numérisations de diapo faites  par la FNAC lors des développements se sont très nettement dégradé ces dernier mois, et les fichiers créé sont devenu inutilisable. Pour vous donner un exemple de ce que j'ai constaté en allant chercher mes photos de vacances cette année, voici l'une d'entre elle : http://olivier1080.ifrance.com/sunrise_fnac.jpg

Donc j'ai décidé d'acheter un scanner de diapo neuf. Et là il faut dire que le choix est restreint si on ne veut pas y mettre plus de 1000 euros.
On a donc les deux modèles de Plustek, le 7200, modèle de base, et le 7200i qui offre en plus du précédent un système d'antipoussière par scan infrarouge du film. J'ai donc opté pour l'achat du 7200i sur internet avec la garantie satisfait ou remboursé pour me laisser la possibilité d'entre prendre un plus cher si la qualité ne me satisfaisait pas.
J'essaye donc de numériser la photo que je vous ai montré plus haut sur ce scanner, et là deux constats:
-L'antipoussière est d'un efficacité impressionnante, et il corrige également très bien les rayures, contre lesquelles les bombes d'air sec sont inefficaces.
-Au Dmax effectivement faible donnée par le constructeur s'ajoute une bizzare sensibilité vis-à-vis du rouge:
http://olivier1080.ifrance.com/sunrise_plustek7200i.jpg (attention, cette image fait 451ko)
Ainsi, toutes les couleurs tirent sur le rouge sans que les paramètres de scan, pourtant nombreux, ne puisse y faire quoi que ce soit. J'obtiens donc un coucher de soleil avec des couleur impossbile à rendre comme lorsque l'on regarde la diapo à l'oeil nu devant une feuille blanche éclairée par une halogène. Autrement dis ce scanner m'a déçu.

Pour finir, je renvoi donc le 7200i pour remboursement et j'achète le modèle neuf tout de suite au-dessus, l'éternel Coolscan V de Nikon.
Et là, pour 700 euros (600 en fait car je l'ai pris d'occas sur eBay), pas de surprise, voyez plutôt:
http://olivier1080.ifrance.com/sunrise_coolscanV.jpg

Contrairement au scan fait sur le Plustek pour lequel j'ai touché tous les réglages pour essayer d'avoir les couleurs les plus fidèles, le scan avec le Nikon a été fait avec les réglages pas défaut et l'ICE activé.

J'espère que ces trois photos vous serons utiles.

*

bernard A

  • Invité
Numérisation de négatifs
« Réponse #8 le: 16 Sep, 2006, 23:09:24 pm »
bonjour à tous,
un modèle sympa et loin des 1000 Euros ( environ 250 en Nouvelle Calédonie avec toutes les taxes qui vont avec ) le modèle Epson Perfection 3170 Photo qui est livré avec 3 caches : un pour 4 diapos en bande, un pour 2 bandes de négatifs, et un troisième pour document transparent  (? ) je ne m'en suis jamais servi , il va jusqu'au format A4, plusieurs modes de scan ( loisir, pro etc... ) à mon avis un bon compromis pas trop cher , vite amorti si comme moi vous scanez des milliers de diapos souvenir des années argentiques !!!

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