hello
oui effectivement, ce n'est pas le même post

Dans une chaine d'acquisition, chaque élément à un rendement. Pour l'argentique, l'objectif, le film puis suivant ce que l'on veut faire: l'objectif du projecteur de diapo, celui de l'agrandisseur et du papier ou celui du scanner. Le moyen le plus simple est de quantifier ce rendement en paires de lignes par milimetres (plpmm). Le but est d'enregistrer un sujet "standard" et de voir comment il est restitué. Le sujet standard est une succession de lignes blanches et noires. La fréquence de ces lignes permet d'avoir des sujets donnant avec des plpmm de différentes valeurs. Le contraste des lignes "sujet" est en général très important, c'est le 1000:1 en question. Il y a parfois des lignes faibles contraste (gris foncé sur gris clair) ou colorées pour mesurer "le micro-contraste" ou modelé, c'est le 1.6:1 du film.
Pour tester un objectif, on se met à une distance fixe (100x la focale: 5m pour un 50mm) des mires imprimées sur papier, le modèle "courant" est "USAF1951", kodak propose un poster plus petit mais utilisable à plus courte distance

, les mires CI sont pas trop mal car adaptables à tous formats de capteur (6*6 6*9 6*12 4*5...).
Si la focale change, la distance change, pas le format ni la taille des mires.
Si on teste une optiques avec un film, on test le couple formé. On peut estimer ne tester que l'objectif que si l'écart de rendement entre l'optique et le film est TRES important. Sinon, il faut remplacer le film par un autre système de mesure, généralement une cellule photo électrique placée derrière un objectif de microscope. Le système scanne dans le plan focale l'image de la mire. C'est ce que l'on appelle un banc FTM

.
L'image sur un film est issue d'un objectif qui a un certain rendement. Ce rendement varie en fonction du champ et du contraste du sujet. Les diagrames FTM des optiques donnent pour une fréquence donnée une variation du contraste restitué en fonction du champ généralement exprimé en mm couverts. On peut donc estimer le rendu d'une optique en regardant la forme de la courbe à une fréquence donnée: 12mm correspond au milieu du grand côté, 18mm à celui du petit côté et 21.5mm à l'angle pour du 24*36. (toujours vivant?)
Si l'optique était parfaite toutes les courbes seraient des droites horizontales à la valeur de contraste 1. Mais comme la lumière est une onde électromagnétique, un point objet donne une tache image qui est une fonction de bessel (comme le chapeau de napoléon) avec un maximum d'énergie au centre et diminuant rapidement vers les bords. Il y a même des "rebonds"au dela du premier "zéro". Il n'y a que dans les photos d'astronomie que l'on réussi à enregistrer ces "rebonds": cette tache et ces anneaux s'appellent "tache d'Airy". Le diametre de la tache d'Airy (premier cercle noir) est de 2.44*lambda*N ou lambda est la longueur d'onde et N l'ouverture numérique (N=F/D).
Le film enregistre cette tache par un variation de la concentration des grains, une variation de sa densité optique. On comprend facilement que pour "décrire" cette courbe, il faut que les grains soient suffisament petit pour obtenir une variation continue avec une densité variant de 0 au max.
Si on concidère que pour résoudre une plpmm il faut avoir une ligne "blanche" et une "noire", donc un contraste maximum, on peut calculer la résolution "théorique" d'une optique simplement en calculant la diamètre de la tache d'Airy, c'est la qualité maximale que l'on peut obtenir car c'est la limite de la diffraction, c'est un "mur" physique. Une optique à N=2 devrait résoudre 1/(2*2*2.44*0.0005)=205plpmm. Heureusement, il y a des abérations qui limite çà

.
La résolution du film: elle est fonction de la taille du grain, de la "richesse" en grain et de sont aptitude a restituer rapidement de fortes variation de lumières sans pour autant être trop épais pour éviter d'enregistrer dans l'épaisseur une image nette et une image floue. Les films "scientifiques" sont généralement très fin de l'émulsion et "tannés" à mort! Si l'on accepte une certaine superposition entres les chapeaux blancs et les chapeaux noirs, alors on peut enregistrer des fréquences de plpmm plus importante. On définit la plpmm résolue par le contrast obtenu entre les ligne blanches et les noir qui sont grisâtres car avec un peu de blanc dedans.
On ajoute les deux et l'on comprend (plus rien?

) que tout est possible:
l'optique a une résolution supérieur au film: vous obtenez une image "pixelisée"
le film a une résolution supérieur à l'optique: vous obtenez une image "floue" (si vous vous approcher suffisament près pour vous en rendre compte

).
Le film a la même résolution que le film: soit c'est synchrone et alors l'image est nette, soit c'est en opposition et il n'y a pas d'image (phénomène de moirage)
Le scan (on y arrive, mais c'est toi qui a posé la question

)
Ton sujet est un film avec des variations d'amplitudes continues "en grand" et discontinues à l'échelle du grain. Pour l'enregistrer, il faut un échantillonage spaciale (dpi) suffisament important pour pouvoir enregistrer des faibles variation d'amplitudes (là c'est les bit qui comptes) sans pour autant tomber dans un exces qui concisterait a avoir plusieur pixel pour aller d'un grain à un autre.
Calcul: si on considère une optique+film apte à enregistrer 100plpm (déjà, c'est pas un zoom

) et que l'on ne veut que 5 point pour décrir la variation d'amplitude du chapeau alors il nous faut?????
j'attends!
pas trouvé?
un petit effort quoi!
100*2*5*25.4=25400dpi
si on fait la marche arrière, avec ton 7200 dpi, tu peux espérer digitaliser en 10 points une fréquence de 7200/(25.4*2*5)=28plpmm. Si on prends 3 points par lignes, tu peux espérer 47plpmm
Finalement, c'est pas si mal que çà, l'argentique

mais il faut des optiques qui arrache grâve sa mère pour arriver aux limites....
y'a des survivants?
J.Ph.