Si le poids est important, c'est-à dire si il est question de voyage à pied avec de grands dénivelés, passages de cols à 5000m (cette altitude est spécifiée dans le message de Gilhem), longues journées de marches pendants plusieurs jours de suite, il faut envisager la masse des appareils.
FM, FE et FM3A se tiennent dans un mouchoir de poche : donnés d'après la doc pour 590g
F3HP donné d'après la doc pour 760g
FE10 : 400g !
Sur ce critère, le FE10 a un rôle à jouer, ce n'est pas pour rien qu'il est souvent envisagé par les Nikonistes en expéditions ou longs treks de portage où chaque gramme compte, car il permet d'utiliser deux ou trois optiques Nikkor sans trop y réfléchir. Si l'on accepte de porter un peu plus pour gagner en fiabilité par le tout mécanique, le choix tombe sur le FM, le F3HP est trop lourd.
Je pense que les FM ou éventuellement FE, FE2 (si on tient à un automatisme) sont l'optimum dans le cas ou le facteur poids est important et pour assurer sur la fiabilité.
Ces remarques n'enlèvent rien aux qualités du F3HP. Tout dépend des critères que l'on met dans l'équation et du poids que l'on donne aux différents paramètres (masse, fiabilité, qualité du viseur, prix de l'appareil en cas de déterioration).
Le FM3A n'a pas d'intérêt car il est beaucoup trop coûteux et précieux par rapport à un FM ou FE d'occasion (même révisé), appareils que l'on n'hésitera pas à emporter avec soi dans des conditions exposées.
Si la masse est un critère primordial : FE10>FM,FE,FE2>FM3A>F3HP
Si la robustesse intervient un peu plus ainsi que le coût de l'appareil : FM,FE,FE2
Autre option pour ce genre de voyage : le numérique. Un full-frame de 50Mpixels en 16bits de profondeur avec un traitement haut de gamme de l'information du capteur convient très bien : n'importe lequel des boitiers ci-dessus + Coolsvan V ED (par exemple). Le reste, il vaut mieux oublier : batteries, masse, prix ...
Dans les conditions exposées par l'auteur du sujet, à mon avis il vaut mieux un boitier plus léger si celà permet de prendre une optique supplémentaire. Car que reste-t-il entre le film et le sujet eu moment ou le miroir se lève ?