Notons quand même le nombre de messages de récents acquéreurs d'un reflex numérique, qui nous disent en substance : "mes photos sont dégueu, je faisais mieux avec mon compact - ou avec mes négatifs" etc.
Les utilisateurs de reflex, quelle que soit la marque, ont pris l'habitude, pour la plupart, de travailler en raw et de passer par la case post-traitement.
Que ce soit considéré comme normal ou comme inacceptable est un autre débat. Dans l'état actuel de la technique, c'est l'une des contraintes de l'image numérique produite par un reflex.
Il faut aussi admettre que visionner une photo sur l'écran arrière du boitier n'est pas forcément la meilleure façon de juger de la qualité de l'image produite.
Tu as bien raison, Weepbitterly et montres là encore une fois ta sagesse de modérateur… Je me contente d'engraisser des phrases intéressantes.
Car s'il faut désormais passer par un logiciel de post-traitement, il ne faut pas oublier que les appareils argentiques sans l'aide de la chambre noire, ne faisaient rien.

En outre, les rois du Noir et Blanc savent très bien que la qualité finale d'une image dépend non seulement de celle du film et de son exposition, mais aussi et pour une très grande part, de la qualité du révélateur choisi et dosé pour développer le négatif (je ne parle pas des tirages ultérieurs).
Un film non développé n'est donc absolument rien d'autre qu'un ruban de plastique avec de la chimie dessus.
Une image numérique prise en RAW et en mode Neutre a évidemment besoin d'un post-traitement pour révéler toutes ses qualités ou tous ses défauts.
Elle a au moins l'avantage énorme sur l'image argentique d'exister avant de "passer en chambre noire"…
Quant aux tests du genre de ceux que l'on vient de voir, vous savez tous ce que j'en pense : pet de lapin !
Je crois que notre initiateur de fil anti-D3S ferait bien de prendre la peine de lire et de relire la notice d'emploi de son appareil afin d'en comprendre sinon toutes, du moins las finesses de bases.
Une fois le fonctionnement de l'appareil assimilé, et seulement à ce moment-là, on peut se permettre de critiquer s'il y a matière à cela, ce dont je doute fort…Kenavo !