Bonjour Damien,
Je tombe sur ton post bien sympathique.
Je ne connais pas ton matériel, ni tes réglages et tes sujets de prédilections, ce qui limite un peu la possibilité de donner des conseils précis... mais il est clair que les performances des appareils d'aujourd'hui se payent en complexité d'utilisation si on veut les exploiter à fond (ce que peu de photographes doivent faire à mon avis). Bref, ces machines sont de plus en plus des usines à gaz et ça peut en effet souler de farfouiller en permanence dans les menus et les modes d'emplois.
Mon "conseil" qui n'engage évidemment que moi tant il dépend sans doute des habitudes de chaque photographe : trouver une configuration de réglage relativement simple avec laquelle tu te sens à l'aise et t'y tenir sauf situation exceptionnelle
Concrètement, mes deux trois boitiers sont grosso modo réglés de la même manière 90% du temps pour des sujets pourtant assez divers (animalier, street, portrait, paysages, etc.)
1) iso-auto (avec une plage bridée pour conserver une qualité d'image acceptable lorsque peu de lumière) : cela permet déjà de gagner du tps et de se débarrasser l'esprit d'un réglage qu'on peut contrôler autrement (voir point 4)
2) Laisser le réglage des "IL" au neutre et les oublier : et hop deuxième réglage dont on se débarrasse pour se concentrer sur le cadre et le sujet.
3) un seul mode AF ou manuel (sauf quand vraiment des sujets difficiles). Perso AF single que je déplace avec le pad ou le joystick pour choisir précisément l'endroit où je veux faire le point. 90% du tps, je n'ai pas besoin de plus sauf face à des sujets rapides, quand la MAP manuelle s'impose ou quand je veux l'hyperfocale pour m'assurer une profondeur de champ (plan de netteté) maximale
4) Le seul "vrai" réglage pour moi consiste à contrôler à la fois la vitesse sur une molette et le diaphragme sur une autre. Ce sont pour moi les deux paramètres les plus importants à contrôler quel que soit le sujet (et si tu utilises ce mode avec les iso-auto, tu contrôles parfaitement la montée de tes isos (qui est indiquée dans dans ton viseur selon le couple choisi), donc la qualité de ton image).
5) Enfin si, dernier "réglage" important peut-être, la touche ael pour mémoriser l'exposition dans des zones plus claires ou plus sombre avant de recadrer sur son sujet. Permet de baisser facilement, les isos, de conserver les ambiances, etc.
Je ne sais pas si je suis très clair, mais c'est en tout cas la configuration de mes appareils depuis au moins 25 ans.
J'ai conscience que je n'utilise pas ces machines de guerre à 10% de leurs possibilités selon les sujets, mais j'ai du plaisir en fonctionnant ainsi et quand la photo est pourrie, ce qui est fréquent, ben... c'est tjs à cause de moi et pas d'un mauvais réglage ou d'une limite de l'appareil.
En fait, l'essentiel pour progresser en photo me semble se situer ailleurs que dans les réglages de son appareil même si sa maitrise facilite bcp le travail. La principale difficulté réside surtout, je crois dans le manque d'"idées" et dans notre inhibition. Acquérir une culture autour de l'image via les bouquins de photos, les expos, les documentaires sur la photographie, etc. ouvre énormément de perspectives, plus que les tutos techniques, à mon avis.
Tiens, pas plus tard qu'hier, je suis tombé sur ce documentaire :
https://www.youtube.com/watch?v=keV_8N64sJEBonne suite,
brice