Bonjour
Fuji a un réel savoir faire dans le contrôle de la réciprocité (effet Schwarzchild) de ses films (ce qui a permis à Fuji de prendre des parts de marché à Kodak sur les films couleurs inversibles lumière artificielle dans les années 90… et a contraint Kodak à faire de sérieux progrès en la matière – un commercial m'ayant glissé à l'oreille que le marché français était exigeant en matière de qualité… l'histoire ne dit pas où Kodak livrait les moins bons lots de ses films…).
En matière de pose longue, la non réciprocité des films doit être vu un avantage qui permet de limiter l'emploi de filtres et n'est pas plus compliquée à gérer que l'emploi de filtres de forte densité… (quand j'étais jeune, j'arrivais à des poses de plusieurs secondes en plein jour à f/22, sans filtre, avec de la FP4 – c'était avant la FP4+…– et 45 secondes de nuit pour une exposition mesurée à 15 s).
Personnellement, sans dénier l'intérêt de la Neopan Acros 100, j'opterais pour un film de sensibilité de 25 ou 50 ISO (Rollei APX 25, Adox HR 50, Ilford Pan F+ développé dans du Perceptol) (avantage pour la Rollei et l'Adox – à condition qu'elle soit effectivement trouvable en 120 – : la haute résolution du film associé à sa très faible granularité)
Pas d'avis pour le labo… mais un point d'attention : la discussion avec le laboratoire a un coût… qui se retrouve sur la facture. Bien développer du noir et blanc aussi (et tenir une ou plusieurs chimies noir et blanc n'est pas simple)… Il me semble important de savoir dans quel révélateur est développé le film (les soupes universelles type D76/ID11, Tmax RS ne sont pas toujours ce qu'il y a de mieux)… peu de laboratoires communiquent sur ce point et/ou ne laissent le choix au photographe (alors qu'en noir et blanc, le couple film / révélateur est important)
A+
Laurent Galmiche