Le meilleur choix est toujours la sensibilité la plus proche de la sensibilité native du capteur, pour le Nikon Z5 cette sensibilité est de 100 iso !
Bonjour
Je partage globalement le point de vue de Caille avec une petite réserve : déterminer la sensibilité native du capteur demande des moyens conséquents.
La norme ISO défini non pas une méthode de détermination de la sensibilité des capteurs numériques mais 3 : la première est basée sur la mesure de la dynamique de l'image, la deuxième sur le bruit et la troisième sur une méthode proche de la méthode des gradients fractionnels qui servait quand le développement des films n'était pas "normalisé" (développement à un gamma de 0,6)
Les méthodes donnent des résultats très différent : la méthode basée sur le bruit donne une sensibilité maximale (au delà, on n'est plus dans les conditions de la norme et on ne peut plus parler de sensibilité ISO) (ça correspond à peu près à la sensibilité mesurée par DxOMark en Sports), la méthode basée sur la dynamique est la moins favorable et on peu en avoir une idée en regardant les données DxOMark.
Pour un Z6II (pas de données pour unZ5), DxOMark indique une sensibilité max autour de 3200 ISO (c'est aussi le cas des Z6, D750, D610…)… Les mesures de sensibilité indiquent une sensibilité de 76 ISO (la mesure est la même si le boitier est réglé à 50 ou 100 ISO)… Et la dynamique baisse quand la sensibilité augmente (normal) mais il y a des bizarreries (liées au traitement du signal pour améliorer la dynamique quand la sensibilité augmente).
Quand je fais des photos, je travaille toujours en Raw + Jpeg… Un de mes clients (pro) travaille très (trop) souvent en Jpeg et réserve le Raw aux cas très pointus.
Hier, j'ai préparé une grosse série des ses images pour l'impression (je fais de l'impression photo…) : je vois la différence entre les images faites au D750 à 400, 640 et 800 ISO ! (il n'y a pas de différence visible au niveau bruit mais la dynamique, la gamme de couleurs, les "dérives" de balance couleur sont différentes).
Je ne comprends pas l'intérêt de travailler à 800 ISO pour faire des photos au 1/500 s et f/11 quand le sujet est quasi immobile. Pourquoi perdre du contraste, de la dynamique etc quand on pourrait être encore confortable à 200 ISO au 1/250 s à f/8 ?
Personnellement, j'utilise les vieilles méthodes : avant de monter en ISO, j'utilise des objectifs plus ouverts, un flash, un trépied (parfois un monopode)… et j'accepte la profondeur de champ réduite, les légers flous de bougé…
A+
Laurent Galmiche