C'est une loi incontournable de l'optique géométrique : l'ouverture réelle est fonction du tirage de l'objectif et/ou du rapport de reproduction.
Cette variation d'ouverture est surtout sensible en proxi & macrophoto.
- Pour un objectif à rampe hélicoïdale (la mise au point est faite purement par allongement du tirage), l'ouverture est donnée par la formule T = N*(1+G), ou G est le grandissement et N l'ouverture géométrique. Pour une mise au point à l'infini, T = N (aux pertes de transmission près, les lentilles n'étant pas totalement transparentes et les traitements anti-reflets pas efficaces à 100%). Un tel objectif perd donc deux stops au rapport 1:1.
- Pour un objectif à mise au point interne (qui a une longueur constante), un groupes de lentilles assure la mise au point au détriment d'une variation de sa focale. Par exemple, mon 105mm macro à MaP interne ne fait plus qu'aux environs de 80mm à G=1, mais en revanche, il perd moins de deux diaphragmes dans telles conditions.
Chez Nikon, les indications données par l'appareil reflètent bien la perte d'ouverture.
PS : à ne pas confondre avec l'ouverture glissante d'un zoom où c'est l'ouverture géométrique (ie la pupille d'entrée) qui varie.