Bonjour
Il faut toujours prendre le temps valider les calculs issus de formules mathématico-physique par l'examen d'images…
Les chiffres donnés par Les numériques sont un peu sévères.
Dans les conditions critiques qui étaient les miennes quand je vivais de prises de vues, la diffraction était visible sur le D300 que j'utilisais à f/11 et à f/16 sur le D700…
Dans des situations moins critiques, on pouvait peut-être aller un peu plus loin.
Ça correspond à peut près à ce que donne la formule de calcul du diamètre de la tache d'Airy : e=1,22 λ / N
avec e : largeur de 2 pixels (un pixel "réel" correspond peu ou prou à 4 pixels du capteur, les valeurs des 4 pixels sont interpolés), λ : longueur d'onde correspondant au pic de sensibilité de l'œil (565 nm) et N : ouverture relative.
Il serait intéressant de regarder ce que ça donne avec des logiciels modernes (DxO Photo Lab 5 et Capture One 22 qui utilisent tous deux des optimisations d'objectifs sur mesure) et des capteurs qui n'utilisent pas la mire de Bayer (Fuji X-trans).
Quand on regarde les tests d'objectifs faits par DxOMark ou photozone.de, on voit très bien l'impact de la diffraction sur les images : la résolution augmente en diaphragmant… puis s'effondre (et la chute commence sur un même capteur à la même valeur de diaphragme quelque soit l'objectif utilisé).
On peut s'interroger sur la pertinence d'utiliser des zoom qui n'ouvrent qu'à 5,6 (ou, pire, 6,3) sur les boitiers actuels… (et avec un multiplicateur x1,4 ou avec un doubleur, l'ouverture maxi de ses objectifs passe à 8,0, 9,0 ou 11…)
A+
Laurent Galmiche