Quand on sait que AS Adventure est plus "spécialisé" dans la godasse de rando que dans le matos photo, on ne doit pas trop s'étonner de l'aspect "naïf" d'un article comme celui-là. Le texte montre bien qu'il s'agit d'une traduction pour le moins folklorique mais je pense qu'au départ il n'y a pas intention de raconter "des conneries"..."plusieurs éléments de verre poli disposés d'une certaine manière"...çà dénote bien qu'ils en connaissent plus sur le gore-tex que sur la composition d'un objectif photo...c'est donc maladroit mais pas bcp plus...

Ben non, gxhibitte…
On a déjà fait référence à Coluche, et je ne me priverai pas de le citer une nouvelle fois :
« (…) Quand on sait pas, on ferme sa g… ! »Que cette revue soit spécialisée dans les bidules de randonnée, c'est une chose, mais que cette revue publie n'importe quoi sur un domaine qu'a priori elle ne connaît pas, relève de la fumisterie la plus crasse.
Il est du devoir de la rédaction d'au moins se renseigner sur la teneur de l'article qu'elle publie. Normalement, il y a relecture avant publication, mais ce temps de travail est passé à la trappe depuis longtemps. Les revues de ce genre sont faites pour se vendre elles-mêmes et allécher le public, afin de faire vendre des produits dont on se passe fort bien neuf fois sur dix.
À partir du moment où l'une d'elles publie de telles imbécillités, on est en droit de se poser de sérieuses questions sur la valeur des autres articles, et la réponse s'impose rapidement…
Ce n'est pas maladroit de la part de la rédaction de laisser passer de telles stupidités, c'est malhonnête, c'est se payer la tête des lecteurs et ce n'est pas à l'honneur de cette revue…
Enfin… ! Ça en fera une de plus que je m'abstiendrai de lire.Peut-être n'y a-t-il pas intention de raconter des conneries (encore heureux !), mais le résultat est là : cet article est un tissu de conneries (et je ne retire pas ce mot qui est dans le dictionnaire…), aggravé par le manque le plus total de l'ombre d'une parcelle de la plus élémentaire conscience professionnelle. De la part de l'auteur, du traducteur et de la direction.
Je n'ai rien contre toi bien évidemment, mais tu es trop gentil, et le jour où les cuistres et les illettrés n'auront plus droit de cité dans les rédactions, la presse et l'édition dans leur ensemble s'en porteront mieux. Il y aura certes moins de magazines, moins de revues "spécialisées" dont on n'a rien à faire, moins de livres, mais la qualité de la chose imprimée y retrouvera quelques lettres de noblesse mortes et enterrées depuis que livres et journaux sont devenus des objets de consommation et non plus de culture et d'information…
C'est bête, mais je n'aimerais pas que les enfants que je n'ai pas faits meurent idiots…
