Beaucoup de monde
Il suffit de chercher le nombre de fils consacrés aux posemètres sur ce forum ou ailleurs pour se rendre compte que personne ou presque n'utilise un ! Et je ne n'ai jamais vu entre les mains de tous les photographes que j'ai pu côtoyer.
En revanche, dans les cas compliqués, il peut être très utile de faire un bracketing d'exposition. 2 intérêts :
- cela permet de choisir tranquillement en post-traitement la photo la mieux exposée, ce qui n'est pas toujours évident à évaluer sur le terrain.
Par exemple en photo de nuit, l’œil s'habituant à la faible luminosité ambiante, on a souvent tendance à sous-exposer et donc produire des images trop sombres.
Dans les cas de dynamique élevée, cela permet aussi de choisir la photo qui permet de récupérer au mieux les hautes ou basses lumières selon le rendu souhaité.
- ou faire un bracketing d'exposition (fusion d'exposition, HDR...) pour récupérer un maximum de dynamique dans les cas les plus complexes, comme typiquement un intérieur d'église.
De manière générale, rien ne sert de se prendre la tête avec la mesure d'exposition, les automatismes du boitier sont suffisamment performants (d'où l'absence d'intérêt d'un posemètre...).
Il faut néanmoins garder en tête quelques astuces :
- penser à sur-exposer dans le cas d'un cas très lumineux (par exemple la neige), et à l'inverse sous-exposer sur un sujet globalement très sombre et que l'on souhaite garder sombre, car la cellule va vouloir retrouver un niveau de gris moyen (ce qui est totalement contre-intuitif)
- savoir estimer la dynamique de la scène, et dans un cas de dynamique élevée, savoir dès la prise de vue quelles sont nos intentions : accepter ou non des zones cramées, accepter ou non des sombres très sombres. Dans la négative, estimer dès la prise de vue quelques marges de récupération on aura en post traitement et prendre les mesures appropriées (faire un bracketing d'expo, filtrer...).