Je comprend totalement l'agacement du Patriarche. Le piqué en photo traditionnelle n'est pas le garant d'une photo réussie et il serait assez absurde de maintenir le contraire.
Maintenant, il faut remettre mes propos dans un contexte un peu autre que je n'ai pas précisé ne pensant pas en insurger certains, un monde parallèle dans lequel je suis profondément encré et du coup, malheureusement formaté : l'astronomie.
En astronomie, la perfection de l'optique est primordiale. Pourquoi ? Parce qu'une étoile n'a jamais son diamètre apparent sur une image (à part le soleil bien sûr). Aussi, cherche-t-on toujours à avoir les optiques les plus précises possibles pour arriver à une photo piqué, les étoile très ponctuelles et le moins possible de chromatisme et de vignetage. Quand on voit une petit boule, c'est que ça a bavait… (faut néanmoins relativiser, les photo avec capteurs de reflex bavent toutes mais + ou - et le must est toujours l'hiver avec des températures extérieures inférieures à -10°) et on veut voir les détails les plus fins dans les galaxies et nébuleuses. Enfin, en astro contrairement à la photo traditionnelle, on affiche toujours nos photos à 100%. Pourquoi ? Parce que c'est être un âne de ne pas le faire. Afficher ses images à 100 %, c'est partir dans un voyage merveilleux ou on peut apercevoir parfois des dizaines de petites galaxies en arrière plan qu'on ne connaît pas, ou de légères volutes de nébuleuses ,tous ces petits objet qui sont les petits plus qui multiplient par cent la qualité d'une image car elles signifient un très long temps de pose, un traitement des images exemplaire, etc. Bref, étant astronome accroc, le piqué est systématiquement un point essentiel pour moi pour toutes ces raisons. J'y peux rien. Aussi, en astrophoto, le 18-200 est presque inexploitable car manque de piqué et en pointant en haut sans tenir l'objectif, qu'est qui me fait, il rentre tout seul… Argh.
Du coup, il faut considérer mes choix dans le souci d'un très bon piqué car ils sont tous susceptibles de finir sur une monture équatoriale pour photographier la-haut.
Maintenant, je le répète, en photo diurne, je me suis régalé avec mais des fois, il me déçoit.
En attendant, la photo du Patriarche, je la trouve particulièrement belle. Qu'elle était ton ouverture ? Car en dessous de f/8, j'ai jamais vu des cheveux et des détails aussi fin avec mon 18-200. Maintenant, j'ai rarement fait de photos comparables en quantité de détails mais le 50mm supplente le 18-200 à 50 dans ce domaine…
Néanmoins, plus ça y va, plus je me dis que je vais peut-être le garder. Car en rando de montagne par exemple, que d'avantages d'être léger…
Etienne