Tiens,
Tout ça me rappelle une chute phénoménale en 1978 d'un Nikon F FTn, lorsque je jouais au service audio-visuel de la fac dentaire rue Garancière à Paris : en changeant d'optique, l'appareil chut sur le carrelage et mon réflexe fut d'amortir la chute avec le pied. Louable intention qui se traduisit par un shoot digne de Maradona ou Zidane, et le boîtier partit se cogner contre plusieurs pieds de table, et finit sa course contre une paillasse (c'était dans une salle de T.P.) : « Poum… Bing… Chping-pong-paf… Sschpoofffff… ! »
Même par une égratignure !
Bon. C'était un F…
Autre chose : deux ans plus tard, alors que j'étais au Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris, une manip malencontreuse fit tomber un lourd tournevis sur l'obturateur d'un autre F FTn. Misère ! N'importe quel obturateur à rideaux de tissu (genre Canon A1) ou métalliques verticaux (genre Nikon FE) eut été perforé. Pas celui du F, en rideaux de titane ! Juste un petit "enfoncement" qui fut réparé habilement et délicatement en appuyant dessus avec le pouce, parce que j'ai toujours aimé le bricolage fin et délicat… Et le brave F repartit comme si de rien n'était. Il a dû faire encore quelques milliers de photos.
Bon. C'était un F… Un vieux copain de Nikon F, comme dit…
Honnêtement, je ne jouerais pas au foot avec mon D200, et je n'ai jamais essayé avec le F5 !

Amicalement

PS : il va de soi que les aventures des deux F sont authentiques, car autrement, où serait l'intérêt… ?
