Merci pour ce lien jaunia : je suis un peu déçue par le contenu que j'espérais plus fouillé à l'annonce de son thème.
Je retiens ce qui me paraît essentiel :
on n'apprend pas les codes avant de passer aux travaux pratiques.
Sinon, rien de nouveau : bien sûr qu'il y a une bulle élitiste et coupée du sens profond de l'art, en art contemporain, et beaucoup d'oeuvres qui ont de quoi faire doucement rigoler....
Mais de la même façon qu'un barbouilleur figuratif du dimanche se " la pète " (pour faire simple), et présente ce qu'il fait comme des oeuvres, à la vente, et bluffe son monde par un coup de crayon qui imite tel ou tel artiste.
Oui, il y a des fumistes, des profiteurs de système, des commerciaux, des menteurs, des charlatans, des beaux parleurs, des théoriciens creux, oui ( comme dans tous les domaines il me semble, aucune activité humaine n'y échappe et l'art est humain).
L'analyse sérieuse des modèles du passé doit bien sûr permettre de faire évoluer l'art en tirant un parti fructueux des nouveaux modes d'expression : le conférencier passe trop vite sur la relation passionnante art/science, il n'en dit pas grand-chose.
A être généraliste, il met un peu tout dans le même sac, alors que la réalité est autrement plus complexe, en art contemporain, que ce qu'il présente, à savoir ( si j'ai bien saisi ) : une orientation ratée du monde universitaire et des écoles d'art par un positionnement creux et sans analyse ( le " tout se vaut " et on peut faire passer n'importe quoi pour de l'art).
Bien sûr que tout ne se vaut pas !
Pour en revenir à mon propos initial : il est plus utile d'acquérir des connaissances en histoire de l'art et de la photo, d'aller voir des expos, d'analyser la production des grands photographes tous azimuts par les livres, car c'est ce qui va nous apprendre beaucoup sur l'humain/l'art/la vie ; plutôt que de se prendre la tête avec des histoires de verticales/débouchage des ombres et compagnie... ( application machinales des codes dans la " tendance ") en croyant mordicus que cela fera une bonne photo.
Zombie : mon message est parti en même temps que le tien