La question du qui nettoie est un choix personnel à respecter. Jaco fait le choix de ne pas toucher son capteur lui même. J'ai fait un choix inverse. Retour d'expérience de ce week-end :
AVANT : un capteur dans un état pitoyable. à F22, une image plein écran de cliel bleu laisse croire que je l'ai laissé traîner dans un sac d'aspirateur (usagé). Nota : D3 avec 7000 déclenchements, capteur jamais touché, jamais nettoyé.
PUIS : acquisition d'un kit REIDL composé d'un sensorscope (genre de loupe avec éclairage LED incorporé) et d'un sensorbrush (pinceau rotatif à piles, supposé pourvoir à l'autonettoyage du pinceau et à sa charge en électricité statique)
PENDANT : je pose le sensorscope sur la platine porte-objectif, et en effet c'est spectaculaire. la loupe permet de distinguer nettement quantité de fines particules de toutes tailles. J'active la rotation de la brosse (5 secondes), et je passe délicatement en plusieurs fois sur le capteur. Entre chaque passe, un petit coup de rotation. Examen à la loupe : encore des traces, mais c'est nettement mieux. Pose du bouchon de boiter, 5 ou 6 déclenchements. Et on recommence toute la procédure. J'ai dû effectuer toute cette procédure 8 fois de suite avant de me déclarer satisfait.
APRES : prise d'une photo test de ciel à F22. Aucune trace visible sur l'affichage plein écran (un 20"). A l'examen à 100%, je compte 3 minuscules pétouilles visibles seulement à 100%.
Donc le nettoyage "à sec" marche, et même plutôt bien. Apparemment, je n'avais pas de ces traces grasses qui auraient necessité un nettoyage humide.