C'est une question de bonne foi. Et à défaut une question de rapport de force.
C'est vrai que, pour 150€, un acquéreur "normal" aura tendance à laisser tomber.
Et c'est probablement le calcul que le vendeur, dont la bonne foi dans ce cas précis paraît a priori discutable, aura fait. Mais si ce même vendeur tombe sur un acheteur teigneux, ou perçu comme tel, il aura peut-être (je dis bien peut-être) tendance à éviter les ennuis, pour la même raison d'un intérêt financier relativement faible.
Ça ne coûte pas grand chose d'envoyer un e-mail de plainte au vendeur, impérativement doublé d'une lettre RAR pour montrer le sérieux de la réclamation (en supposant qu'on a son adresse, en principe oui), puis d'attendre sa réaction.
On peut aussi en faire une question de principe, quel que soit le coût. C'est ce qu'il faut faire comprendre au vendeur indélicat pour l'inciter à trouver un arrangement.
Il est bien évident que la réaction de l'acquéreur doit être immédiate. Si il attend plusieurs semaines ou plusieurs mois sans réagir, le vendeur aura beau jeu de prétendre qu'il a vendu un boitier en parfait état et que le problème est uniquement imputable à l'acquéreur.