*edit* coiffé sur le poteau par littlbear ;-)
Hello,
Je ne suis pas un expert, mais ce que je sais c'est que si tu photographies en RAW, seuls les éditeurs Nikon (ViewNx2, Capture NX2 ou NX-D pour le D800) peuvent interpréter les informations du D-Lighting (la question ne se pose pas en JPG). J'utilise DXO comme "dérawtiseur", et je le trouve un équivalent acceptable via ses curseurs à ce manque de gestion du D-Lighting mais par contre fantastique dans le reste des fonctionnalités et de prise en main.
Personnellement, je laisse aussi la plupart du temps le D-Lighting en auto (sur un D700) sauf dans des cas rares où je pense à le modifier en fonction de la lumière. Cela me permet juste une petite astuce très personnelle: lors de l'ouverture de l'image via DXO de "voir" le JPG d'aperçu inclu dans le RAW suffisamment longtemps pour me rendre compte du rendu avec D-Lighting, et de tenter (si j'en ai envie) de reproduire le plus fidèlement possible le rendu via les réglages (smart lighting + Clearview). Il faut savoir que j'utilise rarement les présets (c'est un comble) DXO mais je sais qu'il est facile d'en créer un personnalisé avec les paramètres usuels reproduisant le D-Lighting.
Pour en revenir à ta question: pour moi il est plus important de bien exposer en fonction de la dynamique de ton capteur (ça ne s'apprend pas, ça se pratique) et de travailler le RAW (en 14 bits: car mon écran ne peut afficher toute la plage dynamique, donc quand j'éclairci les zones bouchées, je suis surpris de leur retrouver un peu de structure "invisible" à la base. Cela vient des informations du RAW qui ne peuvent être représentées sur l'écran --> on récupère (un peu) les zones sombre, les zones cramées non --> nécessité de bien exposer). Pour moi le D-Lighting est uniquement utile pour les gens qui travaillent en JPG et qui ne prennent pas le temps de développer leurs photos. Donc au final, à moins d'utiliser les outils Nikon, qu'il soit présent ou non à telle ou telle valeur n'a que peu d'utilité.
Cordialement,
Klint